Lorsqu'Oikawa, capitaine de l'équipe d'Aoba Johsai réalise qu'il est un oméga, sa vie se complique.
Entouré d'Alpha il doit désormais se battre pour assurer sa progression au volley et comprendre les attirances qu'il éprouve pour certains joueurs.
...
Ma journée se résume à éviter Oikawa. Je prétexte un rendez-vous à midi pour échapper à un repas face à lui.
L'heure du match approche, ma frustration grandit.
Pendant qu'on se change Matsukawa m'expose sa stratégie pour battre Shiratorizawa. Honnêtement je n'en ai rien à foutre ; en face de moi se trouve Tooru en train de se changer. J'aperçois son torse musclé et sa nuque vierge de tout tissu. Je rêve de la mordre. Je rêve de le mordre.
- Euh, fais attention Iwazumi, tu es dans un vestiaire rempli d'alpha aha... ça pourrait être pris comme de la provocation.
Je sursaute. Matsukawa m'indique alors que j'ai relâché - bien qu'en faibles quantités - mes phéromones. Je sors du vestiaire, vite il faut que je me soulage quelque part.
Où ?
Je peine à réfléchir, mes hormones prennent le dessus sur ma raison. Il me faut un plan et il me le faut tout de suite.
Puis une idée me vient : le lycée est vide à cette heure-ci donc l'infirmerie aussi j'imagine. Je marche d'un pas déterminé vers la pièce choisie.
Je m'allonge dans un des lits en prenant la peine de refermer le rideau. Je baisse mon short de sport et laisse mon pénis sortir de mon caleçon trempé. Je le saisis et entame une série de va-et-vient. Je n'arrive pas à jouir, je vais devenir fou, il me faut...
Le rideau s'ouvre et ce fichu oméga apparaît devant moi.
Non.
Non.
Non.
Je me rappelle qu'un jour Oikawa m'avait expliqué que la vie avait un sens de l'humour tordu. Pour une fois, je dois dire qu'il n'avait pas tort.
Il ne bouge pas, il me regarde bouche bée puis il baisse la tête observant... ça. Moi qui n'arrivais pas à terminer, je pourrais venir rien que parce qu'il a ses yeux posés sur mon membre.
- Évidemment, il fallait que ce soit toi qui me trouve.
Je n'ai plus toute ma tête. Je le réalise au moment où je l'arrache à sa rêverie pour le tirer vers moi. Enfin plutôt sur moi. J'essaye de capturer les émotions qui passent sur son visage : est-ce qu'il souhaite le faire ? Parce que moi, j'en meurs d'envie.
Je passe ma main dans ses cheveux, son odeur se répand.
Il dégage des phéromones. Il est excité.
Il gémit et je le vois durcir. Je relève le menton pour l'admirer une nouvelle fois puis j'hésite.
Et s'il me haïssait après ? Et s'il regrettait après ? Et si... j'étais incapable de m'arrêter s'il me le demandait ?
- Oikawa, on ne devrait pas faire ça. Pas avec toi je...
Je tente désespérément de me contrôler mais j'ai fait le maximum que je pouvais, il va falloir qu'il apaise ses hormones lui aussi sinon je ne réponds plus de rien.
- C'est parce que je suis... un oméga ?
Il se détourne de moi. Comme s'il avait honte. Ma main se pose sur sa joue, avec plus de tendresse que je ne pensais, et je l'oblige à m'affronter. Je veux qu'il voie l'état dans lequel il me met, l'excitation qu'il suscite en moi.
Je vois son membre gonfler dans son short ; c'en est trop, je craque.
Je lui arrache son maillot et l'embrasse. Sa bouche est délicieuse, sa langue joue avec la mienne en une caresse irrésistible et obscène. Il laisse échapper des sons de plaisir et m'appelle.
Il en a envie.
- Je sais ce que tu veux, je lui murmure à l'oreille.
- Aaaanh Iwa...
- Je sais ce que tu veux, et je vais te le donner.
Je peux sentir tout mon corps se contracter pour lui. Je glisse ma main dans son sous-vêtement comme si ce n'était pas la première fois que je faisais ça. Comme si je savais exactement ce que je faisais. Étrangement, j'ai l'impression que c'est le cas : je sais où je vais devoir appuyer pour le faire jouir. Avant ça, je veux le voir. Je ne compte pas rater une seule miette de ce sensuel spectacle qu'il m'offre.
- Regarde-moi Tooru. Je veux te voir quand ils seront en toi.
Un sourire narquois habite mes lèvres après l'avoir appelé par son prénom et mes yeux brûlent de désir tandis que mes doigts s'enfoncent en lui. Il jouit immédiatement en un cri d'ivresse qui n'est pas sans me satisfaire.
Mais, comme je m'en doutais, je me sens incapable de m'arrêter là. Je veux que cette passion soit due à mon membre qui s'enfonce en lui. Sans la moindre honte je prononce les mots suivants :
- Je veux plus. Tooru, je te veux toi tout entier, ici et maintenant.
--------------------
C'est moi ou il fait chaud tout à coup ?
Haha j'espère que ce chapitre va vous plaire !
Ah au fait... cadeau ;)
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
