Oikawa is an omega (IWAOI)

Lutter contre sa nature

Point de vue : Iwaizumi

J'essaie péniblement de garder mon calme. À peine a-t-il ouvert la porte que son odeur m'est parvenue. Ce n'est pas son genre de cacher maladroitement ses phéromones, il est plutôt du style à s'enfiler une plaquette d'inhibiteurs.

J'ai peur qu'il me claque la porte au nez au vu de notre échange d'hier, mais il m'invite à entrer et me propose même de manger. Je refuse.

Je monte directement dans sa chambre, je dois lui dire que je regrette de m'être emporté comme je l'ai fait et que je ne veux pas être en froid avec lui. Je dois lui dire ce que je ressens.

- Oikiwa écoute je...

Soudain je discerne une imperceptible odeur de sable et de mer. Mon regard se pose automatiquement sur le tissu qui repose sur le lit. Je n'ai même pas besoin de saisir le vêtement, je ne connais que trop bien cette odeur qui se mêle à celle de Tooru - en chaleur.

- Que fait le pull d'Ushijima dans ta chambre, Oikawa ?

Je me sens partir, je sais que je vais vriller. Ce pour quoi je refuse de m'approcher de cet oméga va m'emporter si je ne fais rien.

"Contiens-toi, contiens-toi, contiens-toi!".

Je peux sentir mon propre contrôle m'échapper, mon corps réclame l'attention de ce qu'il veut faire sien.

- Ça ne te regarde pas, crache Oikawa.

Il a dit cette phrase comme s'il le croyait vraiment. C'en est risible, s'il pense pouvoir me dupper. 

S'il pense pouvoir m'échapper.

Qu'est-ce que je dis ? J'agis comme un prédateur, mon état me dégoûte autant qu'il me consterne, mais je suis pour autant incapable de réagir autrement.

- Tu es certain que ça ne me concerne pas ?
- Si ça ne te concernait pas il y a 5 ans ou encore il y a deux jours, ça ne te concerne pas plus aujourd'hui non ?
- Oika...

Je commence à l'appeler par son nom puis une idée me frappe.

"Je vais nous rendre si proches que t'appeler par ton nom n'aura plus aucun sens".

Je me rectifie :

-Tooru. Et si je faisais en sorte que ça me concerne à tout jamais ?

Il recule d'un pas, le visage déformé par l'anxiété mêlée à une drôle d'excitation. Je perçois son odeur, elle chatouille mes sens, m'appelant à lui. 

Est-ce qu'il sait à quel point il sent bon ?

Je m'approche à tel point que ses cheveux caressent mon front. J'inspire l'arôme délicieux qui émane de lui, me frottant obscènement contre son corps ; mes dents parcourent sa nuque. Puis, comme pris d'un éclair de raison, je me repousse en m'appuyant sur ses épaules.

Son regard est vitreux, sa bouche à demi ouverte. Qu'est-ce que je m'apprête à faire ?

"Rien sans être certain d'avoir son consentement le plus total".

- Oikawa ?
- Mmmh ?

Il n'est pas en état de me donner sa permission... du moins pas une qui soit réfléchie et je refuse d'abuser de son état.

J'ai pourtant failli le fair... quel genre d'alpha suis-je ? 

Il titube vers moi, m'étreint sensuellement tandis que j'essaye de l'en empêcher. Je lui saisis le visage afin de rencontrer ses yeux que j'aime tant... 

Il ne se souviendra pas de tout ça, ou du moins que partiellement. Je n'ose imaginer comme être un oméga doit être compliqué.

- Tooru, on ne peut pas faire ça. Je veux être certain que tu sois entièrement conscient la première fois que je te toucherai et après, je te promets que je te satisferai pour toutes tes chaleurs à venir, d'accord ?

Puis avant que je n'ai pu entendre une quelconque réponse, il m'embrasse avidement et me chuchote :

- Hajime, tu me permets de t'appeler ainsi puisque tu m'appelles par mon prénom ?

Je frissone et il continue.

- Crois-moi, je suis on ne peut plus conscient de tout, comme de l'odeur que tu émets en ma présence.

Il presse ses lèvres derrière mon oreille, je gémis faiblement.

- Cesse de te battre contre ta nature Hajime, et prends moi. Tu as dit que tu me voulais tout entier à l'infirmerie, eh bien je m'offre à toi, ici et maintenant.

----------------------

Chaleur non ? (c'est le cas de le dire). 

Bon bah Oikawa il est chaud chaud chaud ! Je l'imagine tellement avec son air supérieur et provocateur. 

N'hésitez pas à me donner vos avis !