En marche vers la victoire

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Point de vue : Oikawa

- Tooru.

- Mmhh.

Un souffle me caresse la joue, puis s'y pose un baiser.

- Tooru il faut se lever, il est l'heure de partir au lycée.

Ces mots résonnent dans ma chambre comme s'il s'agissait d'un rêve lointain. J'ouvre lentement mes yeux, ô comme je regrette de devoir émerger. Posé sur son coude, Hajime m'observe, torse-nu, avec un regard tendre et affectueux.

Son corps est délicieusement musclé... ses bras, son torse, ses pectoraux. Il est si séduisant.

- Eh ! Tu penses à quoi là, demande-t-il amusé.

De toute évidence, il sait à quoi je pense. Je me saisis de mon oreiller pour l'attaquer, comme quand nous étions encore des enfants, et il m'imite avec évidemment beaucoup moins d'adresse que moi. Nos rires se mêlent dans cette pièce mansardée qui semble juste assez grande pour nous.

- Tooru, ça suffit, on va vraiment être en retard, peste-t-il.

- Oui, oui je sais. Dis plutôt que tu déclares forfait !

- Fichu Shittikawa, jamais !

Il décide de reprendre la bataille et tout me semble alors irréel bien que je ne saurais imaginer une autre réalité que celle-ci.

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Les bruits des baskets grinçant contre le parquet du gymnase indiquent nos moindres mouvements. L'entraînement touche à sa fin et toute l'effervescence de la séance commence à se faire sentir dans nos muscles.

Je me précipite sur la balle encore en l'air en orientant ma passe vers Kindaichi qui surplombe le contre, marquant aisément d'une ligne droite sur la ligne. 

Je peux sentir la sueur perler sur mon visage, mon souffle est court, mais mon acuité semble parfaite.

- Allez une dernière, n'oubliez pas que demain vous affrontez Karasuno aux éliminatoires, prévient le coach visiblement satisfait de ce qu'on lui a montré ce soir.

Un sourire malicieux étire mes lèvres. Tobio-chan, apprête toi à être pulvérisé.

- Tu es pitoyable.

Je sursaute et me retourne vers Iwaizumi qui me juge ostensiblement - si sa remarque n'avait pas suffi à me faire comprendre qu'il avait désormais le pouvoir de lire dans mes pensées, son regard assassin le confirme.

Argh... je ne suis pas "pitoyable" mais avide de revanche. Quelque chose que manifestement, il ne comprend pas !

Une fois la dernière balle lancée, le corps lavé et les vêtements changés, nous prenons la direction du Konbini proche du lycée ou nous achetons des brioches fourrées au curry.

Après quelques échanges banals, je plante mon regard dans ceux de mes co-équipiers et gagne un sérieux qui m'est peu habituel.

- Ce soir mangez quelque chose de consistant, visionnez la cassette des matchs de Karasuno que les managers ont préparé et dormez bien. Demain, une seule option est envisageable : la victoire.

Chaque joueur me fixe, avec une ardeur brûlante dans leurs yeux. Mes lèvres se retroussent et je pointe un doigt vers eux avant de poursuivre :

- Je compte sur vous.

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Petit à petit nous nous séparons en fonction des différents chemins de chacun. On se retrouve seuls à seuls avec Hajime, résidant dans le même quartier. Un étrange silence pèse, mais je suis trop occupé à réfléchir aux différentes stratégies qui assureront notre victoires demain pour entamer des bavardages. 

C'est finalement mon co-capitaine qui prend la parole.

- T'es vraiment pas croyable quand il s'agit de ce gamin.

- Anh ? Iwa-chan n'importe quoi !

Il avance nonchalamment, les mains dans les poches, d'un pas maussade. Le voir comme ça la veille d'un match ça me rend dingue. Je sais que je devrais penser comme un petit ami, mais... il est hors de question qu'on perde !

Je m'arrête, les sourcils tellement froncés que je le vois à peine s'avancer au loin. Il finit par cesser de marcher lui aussi et souffle, la tête levée vers le ciel.

- Demain, la victoire est à nous, c-a-p-i-t-a-i-n-e, articule-t-il avant de se tourner vers moi avec la même expression qu'il m'offrait plus tôt ce matin. 

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Désolée pour les délais de publication ! Beaucoup de choses en ce moment... j'espère que ça vous plaît quand même ! :)


Oikawa is an omega (IWAOI)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant