Point de vue : Iwaizumi
- Cesse de te battre contre ta nature Hajime, et prends moi. Tu as dit que tu me voulais tout entier à l'infirmerie, eh bien je m'offre à toi, ici et maintenant.
J'enfonce ma langue dans sa bouche ressentant la même avidité que lui quelques secondes plus tôt.
Comment peut-il dire de telles choses ? Comment peut-il être si... provocant ?
Il laisse tomber sa tête vers l'arrière, découvrant son cou que je lèche avec empressement et gourmandise. Je pourrais jouir simplement de le voir ainsi, de sentir son regard empli de désir.
De désir pour moi.
Je l'attrape par la taille, sentant ses muscles fermes contre ma main, et je l'entraîne sur le lit. Je me tiens à quatre pattes, au-dessus de lui qui m'observe avec un rictus de satisfaction.
Dieu, il est si séduisant.
- Tooru, écoute moi-bien, je ne pourrais plus m'arrêter, tu comprends ?
- Alors, n'arrête pas, me dit-il avec cet un air effronté.
C'en est trop pour moi et je retire mon t-shirt puis le sien, enchanté du spectacle qui se déroule sous mes yeux. Mon insatiabilité m'amène à retirer son bas par la même occasion, il gémit me suppliant de le satisfaire.
"J'y compte bien".
Oikawa est trempé, son odeur s'intensifie m'embrouillant l'esprit. J'enfonce deux doigts dans son corps, il vient aussitôt et j'en ajoute un troisième.
C'est si humide que je n'ai aucun mal à m'avancer en lui, dans un mouvement de va-et-vient lent, jugeant chacune de ses réactions - plus sensuelle que la précédente.
J'embrasse son corps, son torse, sa poitrine dans une frénésie qui témoigne de mon ivresse à son égard. Je promène ma langue sur cet oméga qui tressaille au moindre contact, ses chaleurs décuplant la moindre sensation.
J'ignore combien de fois il a joui, mais sa chair semble en demander encore et encore. Je caresse son visage, affectueusement, l'embrasse sur le front et demande :
- Tooru, tu as des préservatifs ?
- Non, viens en moi comme ça s'il te plaît.
Il n'est plus lui-même. Les chaleurs ont pour première vocation à favoriser la procréation.
- Je ne te prendrai pas sans, je suis un alpha et toi un oméga, tu ne voudrais pas tomber enceint ?
- Oh, un enfant de toi Hajime...
Il gémit et se tord avant d'éjaculer une nouvelle fois. Étrangement, le fait qu'il veuille un enfant de moi m'excite terriblement.
Je me promets qu'un jour, je lui ferai le plus merveilleux des bébés.
Il finit par me montrer une boîte où il conserve ses moyens de contraception. Une fois équipé de l'un d'eux, j'écarte ses cuisses avant d'en embrasser l'intérieur. La vue est splendide : Oikawa est nu, sur le dos, couvert de sperme et prêt à m'accueillir. Je ravale la fièvre qui me monte, je ne veux surtout pas terminer trop tôt.
Je le pénètre lentement afin de ne pas le blesser, son corps ne résiste pas, bien au contraire : il m'aspire. J'accélère, transit par la sensation que me procure l'acte. C'est... indéfinissable.
- Tooru, regarde moi.
Je reconnais à peine la voix qui s'échappe de ma bouche, mais il s'exécute.
- Dis-moi que tu es à moi, dis-moi que je suis le seul alpha... non la seule personne que tu désires.
Je ne sais pas pourquoi je demande ça.
Peut-être est-ce dû à l'euphorie du moment. Je regrette presque aussitôt d'avoir dit ça, mais mon partenaire se relève légèrement et saisit mon visage entre ses deux mains avant d'arborer un sourire que j'ai peu l'occasion de voir s'épanouir sur ses traits : un sourire plein de douceur et honnête.
- Hajime, tu ne le comprends toujours pas n'est-ce pas ? Il n'y a jamais eu personne d'autre. Tu as toujours été le seul.
------------------
Je suis partagée en mode : il fait chaud et "oh non trop mimi"...
Merci beaucoup à tous de suivre cette histoire, on est de plus en plus nombreux ! :)
Iwaizumi : 1 / Ushijima : 0
VOUS LISEZ
Oikawa is an omega (IWAOI)
FanfictionLorsqu'Oikawa, capitaine de l'équipe d'Aoba Johsai réalise qu'il est un oméga, sa vie se complique. Entouré d'Alpha il doit désormais se battre pour assurer sa progression au volley et comprendre les attirances qu'il éprouve pour certains joueurs. ...