«𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 4» : 𝖸𝗎𝖾𝗂

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À l'examen écrit, je trouve que Izuku s'est très bien débrouillé. J'ai un peu peur pour la pratique, tout comme lui je crois. Ils sont devant le terrain, il y a cette fille brune qui l'a aidé alors qu'il avait trébuché un peu plus tôt. Je suis dégoutée, j'aurais voulu être la première fille avec qui il parle.

Le compte à rebours est lancé, ma feuille n'a pas eu le temps de défoncer des robots. Jusqu'à ce que le plus grand qui ne rapporte même pas de points apparaît, beaucoup de participants s'enfuient, il y a cette fille qui s'est coincée les jambes. Oh non ! Elle risque de se faire écraser !

— Il faut faire quelque chose ! Je crie par envie, même si personne ne m'entends.

Il saute pour donner un coup de poing fatal en s'aidant de son nouvel alter, mais il se casse les jambes à cause de son nouveau pouvoir. Il donne un coup de poing à l'ennemi, le robot est poussé en arrière par le choc et il est complètement détruit. Je vais vers la brune, et de derrière, je tire ce qui l'empêche de bouger. Il faut faire vite ! Izuku est en train de tomber, il ne peut pas arrêter sa chute. À ce que j'ai vu, la fille maîtrise la gravité. Elle peut donc l'aider !

La claque ce n'était pas obligé... Mais je lui pardonne, mon protégé n'a rien.

Tout est bien qui finit bien, Izuku fut soigné par Recovery Girl. Encore dégoutée, je voulais que ce soit moi qui lui fasse un bisou réparateur même si ça ne va pas le réparer. Zut ! Je vais finir par perdre patience.

Il rentre chez lui, avec des bandages, ce qui inquiète sa mère. Le soir, sa mère lui prépare son plat préféré. Il mange mais avec l'esprit ailleurs, puis il rentre dans sa chambre tout en pensant à l'examen.

On attend la lettre avec impatience, Izuku a fait un acte vraiment héroïque, ça sera injuste s'il ne se fait pas prendre. Puis, elle vient enfin, cette lettre. Sa mère panique en lui tendant, il va dans sa chambre pour l'ouvrir.

IL EST PRIS !!!

Pourquoi je semble si surprise ? Je le savais au fond de moi.

Ça doit être les émotions de Izuku qu'il me communique, je souris de soulagement, et me laisse tomber sur du vent. En avril, il fera enfin sa rentrée.

Un peu plus tard il reçoit son uniforme, il garde ce vieu sac jaune, et y met son cahier un peu cramé à cause de Kachan. Puis il enfile son uniforme, sa cravate est mal mise, je veux tellement y toucher et la mettre bien. Mais en vérité, ça lui donne un certain style, montrant que c'est un garçon assez maladroit et tête en l'air. C'est ma feuille fragile, et si quelqu'un le touche je viendrais hanter ses rêves.

Enfin bref : c'est la rentrée.

Je suis de près Izuku marcher jusqu'à son nouveau lycée, c'est-à-dire Yuei. Il se précipite, je sens sa joie et son excitation. Ça me rend vraiment très heureuse, et je me permets de faire des pirouettes dans l'air derrière lui ou de le devancer pour voir Yuei de loin.

Arrivé devant la porte de sa nouvelle classe, il l'ouvre, j'observe les différentes personnes qui sont dans la pièce. Il y a Kachan, le garçon aux lunettes qui ne fait que remuer les bras. Oh, il y a aussi la brune. Le garçon robot arrête de sermonner le blond aux cheveux de piques, et vient en même temps que la fille de gravité vers Izuku.

Ils se présentent, la brune se nomme : Uraraka Ochaco. Et le garçon : Iida Tenya.

Leur professeur arrive en sac de couchage, je le reconnais,je ne sais pas si c'est le même cas pour Izuku, c'est Eraserhead, il évite les médias, c'est le contraire de All Might. Sa spécialité, c'est les attaques surprises. Le voir dans un sac de couchage en train de boire une compote... C'est quelque peu... Déconcertant.

Ils font des tests d'aptitudes, et j'essaie de retenir tous leur nom. C'est assez compliqué, moi et ma petite mémoire de poisson rouge. Le lendemain, ils feront cours de super-héros 101. J'ai vraiment hâte, à ce qui paraît, c'est All might qui gère. Pour le plus grand bonheur de toute la seconde A ! Même Kachan.

J'attends toujours le bon moment avant de me montrer à Izuku, il ne faudrait pas qu'il fasse une crise cardiaque. Savoir que depuis bébé quelqu'un te suit partout, ce n'est pas facile à digérer.

Je souffle, et je m'assois au fond de la pièce. Dans le noir, je réfléchis. Je suis sa gardienne, alors je dois le protéger. Ce n'est pas mieux de rester comme ça ? Et de le laisser vivre sa vie et se faire des amis ? Mais, moi aussi, je veux être son amie.

Ça me démange, et ça m'énerve.

Gardienne ⁱᶻᵘᵏᵘ ˣ ʳᵉᵃᵈᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant