«𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 24» : 𝗌𝗂 𝗃'𝖺𝗏𝖺𝗂𝗌 𝗌𝗎...

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Point de vue T/p :

Une semaine plus tôt, au deuxième jour de la rentrée, quand j'avais défendue Izuku de Kachan, lorsque j'avais clairement dit que je m'en fichais que mon protégé n'ait pas d'Alter. Je me suis sentie très fière de moi, je l'avais défendu devant tout le monde, j'avais fait quelque chose pour lui.

Puis il y a eu la fin des cours, la pluie avait cessé de tomber. Je marchais avec Izuku dans les couloirs pour atteindre la sortie, je l'avais trouvé bien silencieux. Il est déjà de nature réservé, mais cette fois-ci, ce n'était pas un silence comme les autres. Je sentais qu'il voulait me dire quelque chose, alors je m'étais arrêtée en pleine marche.

Il s'était cogné contre mon dos puis s'était excusé, j'avais serré les poings puis je m'étais rapidement retournée.

— Tu veux me dire quelque chose c'est ça Izuku ? Je m'étais exclamé.

Je m'étais demandé alors, s'il me faisait encore confiance. Et s'il était vexé par ce que j'avais pu dire plus tôt ?

— Oui, mais comment tu le sais ? Avait-il bégayé en triturant ses petits doigts le regard fuyant.

— Je te rappelle que je te connais depuis que tu es né, tu ne peux rien me cacher. Quand tu hésites à dire quelque chose, tu as tendance à te mordre les lèvres et tu restes silencieux pour bien préparer ce que tu veux dire dans ta tête.

— C'est vrai... pardonne-moi.

Il s'était encore excusé, il avait encore baissé la tête. Je m'étais donc rapprochée de lui et je l'avais pris dans mes bras.

— Tu n'as pas besoin de t'excuser tout le temps avec moi, sois juste toi-même d'accord ? Avais-je susurré tendrement dans son oreille.

Je l'avais senti sursauter, je m'étais détaché de lui et je m'étais éloigné suffisamment pour qu'il puisse voir mon visage.

— D'accord ! M'avait-il répondu les joues d'un rouge cramoisi avec un grand sourire aux lèvres.

— Du coup, tu veux me dire quoi Izuku ?

— Euh, je voulais vraiment te remercier pour avoir pris ma défense tout à l'heure. C'était vraiment très courageux de ta part, et je suis très content que tu me considères comme ton ami. Je ne savais pas comment je devais te le dire. m'avait-il dit d'un sourire léger.

C'était à mon tour de rougir jusqu'aux oreilles, il était vraiment trop mignon. Je l'avais encore pris dans mes bras, je m'étais dit que j'avais de la chance d'être son amie.

— Merci beaucoup mon Izuku ! Je lui souris avant de planter un petit baiser sur sa joue imprégnée de taches de rousseurs.

— T...T/p ! S'était exclamé ma feuille plus rouge que jamais.

Sa tête était baissée, puis il l'avait relevée et m'avait aussi offert un rapide baiser sur ma joue. Ça s'était passé beaucoup trop vite, je n'avais pas eu le temps de réaliser ce qui s'était passé. Mon sourire fut doux et mes joues rosirent, après quoi je lui avais attrapé la main et on était sortis de l'école.

Sur la route du retour on parlait plus joyeusement, quand j'y repense, il y avait vraiment une ambiance légère. C'était comme s'il y avait que nous dans ce monde, j'étais très heureuse.

— C'est... c'est pour moi ?

Nous voilà revenus au présent, madame Jun semble si surprise devant notre bouquet de fleurs.

— Oui, c'est pour vous ! J'insiste le sourire aux lèvres.

Madame Jun semblait si abattue ces derniers temps, si on peut lui faire plaisir et peut-être lui remonter le moral pour qu'elle ne démissionne pas, ça serait sympa. De plus, on s'est liés d'amitié avec le sans Alter qui avait trahi Izuku dans la version originale, il s'appelle Ren, j'avais oublié son prénom. Il y a aussi une fille qui nous accompagne, elle s'appelle Todu, elle est très douce quand elle parle et très gentille.

Gardienne ⁱᶻᵘᵏᵘ ˣ ʳᵉᵃᵈᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant