«𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 38» : 𝗏𝗋𝖺𝗂 𝖽𝖾 𝗏𝗋𝖺𝗂 ?

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Point de vue T/p :

— Je suis désolé.

Qu'est-ce qui lui prend tout d'un coup ? Il a perdu la boule ? C'est pas bien d'affronter beaucoup de vilains et de se prendre trop de coups, tu finis par perdre trop de ta conscience.

Puis tu finis par dire des bêtises comme : « Caaalçon ! Si tu enlève le c cédille ça fait caaalcon ! »

En vérité, ça me ferait bien rire de voir ça et de la part du numéro un en plus.

Qu'est-ce que je raconte moi ? Ce n'est pas le moment de penser à tout ça voyons !

— Pourquoi vous vous excusez, All might ? Je balbutie prise au dépourvu.

Toujours silencieux, il se détache de moi.

— Je viens de me souvenir, mais quand j'étais encore jeune, moi aussi je n'avais pas d'alter.

J'hallucine !

Je serre les poings et je le regarde les yeux brillants je m'exclame :

— Vrai de vrai ?

Un sourire au coin gagna ses lèvres, il dit :

— Vrai de vrai. Mes parents étaient des citoyens normaux sans Alter également, mais mon père aimait quand on le glorifiait, j'étais plutôt bon à l'école et on pouvait dire que mon père était fier de moi. Mais il manquait quelque chose, et c'était cette présence d'alter. Par je ne sais quel miracle, il voulait avoir un enfant avec un pouvoir.

— Mais c'est impossible ! Enfin... sans le One For All et tout le tralala je veux dire.

— Oui, mais mon père a tout de même eu un bébé, et c'était une fille, sans Alter, bien évidemment. Elle vivait sa vie comme si "l'handicap" qu'elle avait n'était rien, elle souriait et ne se préoccupait pas vraiment de ses mauvaises notes. Un vrai énergumène, tu peux me croire.

J'ai l'impression qu'il parle de… non. Attends, vrai de vrai ? Je suis...

— Mais, quand j'étais au collège j'étais parti aux États-Unis. Je n'aurais peut-être pas dû, j'ai appris la mort de ma petite sœur alors qu'elle n'avait que douze ans...

Non, moi je suis morte quand j'avais quatorze ans et demi, on ne me l'a pas clairement dit mais j'étais en troisième quand j'ai rencontré Nana Shimura, et quelques temps après je suis morte.

— Je suis rapidement entré à la maison, tu ne peux pas savoir comment on a tous été attristé par sa mort. Finalement, j'ai continué mes études au Japon et j'ai rencontré mon mentor, c'est ainsi que j'ai hérité du... One For All !

Il tend sa main et une lumière aveuglante s'y propage, ses cheveux bougent dans le sens du vent.

— Vous avez dû être éperdument triste, après avoir perdu une seconde personne qui vous est très chère. Je déclare, n'imaginent même pas la douleur qu'il a pu ressentir.

— Ma sœur s'appelait T/p, comme toi.

— Sacré coïncidence quand même hein !

— Tu le fais exprès ?

— De quoi ?

— C'est toi, Toshinori T/p, ma petite sœur.

— Hein ? Le fil est coupé veuillez rappeler ultérieurement !

Il soupire, puis, il détourne le regard vers le ciel et tend sa main dans la direction du soleil couchant. Je suis son regard, et nos cheveux tourbillonnent à un rythme doux et léger.

Gardienne ⁱᶻᵘᵏᵘ ˣ ʳᵉᵃᵈᵉʳOù les histoires vivent. Découvrez maintenant