Chapitre 4

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Buck venait d'arriver à la caserne. Il avait encore du mal à quitter son petit ange. Lors de la dernière garde, la jeune femme qui allait s'occuper de Joy était venue, une très bonne connaissance de Carla. Ça s'était bien passé.

Après s'être changé, il alla dans le bureau de son père de cœur.

- Tiens Bobby.

Il lui tendit une enveloppe. Il vit le froncement de sourcils de ce dernier. Il sourit devant son regard tendre en voyant les photos de Joy.

- Comme ça, tu pourras la voir même si elle n'est pas là.

- Merci Buck.

- Je t'en prie.

Il sortit du bureau puis alla dans le coin salon. Hen était déjà là entrain de se faire un café.

- Hé Buck. Tu en veux un ?

- Oui, merci. Tu as l'air bien heureuse.

- Disons qu'avoir vu Joy nous a donné envie avec Karen d'avoir un autre enfant. Nous allons essayer par insémination, sinon nous adopterons.

- J'espère que cela marchera. Mais pour l'insémination, qui portera le bébé ?

- Karen.

- D'accord.

- Salut vous deux.

Il se tourna en répondant à Eddie. Il sentit son cœur battre plus vite au sourire du brun. Pourquoi ça lui faisait ça ? Il ne devait pas craquer pour son collègue.

- Buck, Christopher aimerait passer un moment avec Joy et toi. Tu serais d'accord ?

- Bien sûr, avec plaisir. Dis-moi quand.

- Je te tiendrais au courant.

- Un café ? Proposa Hen au brun.

- Oui, merci.

Il remarqua son air fatigué.

- Tu vas bien Eddie ?

- Christopher a fait des cauchemars cette nuit. Mais il ne veut pas m'en parler.

- Tu veux que je lui demande ? Des fois, c'est plus facile de parler à un ami qu'à son père.

- Merci, Buck.

¤¤¤

Sa garde était enfin fini. Il languissait de retrouver son ange, mais vu l'heure, il pensa à ce qu'il avait dit à son collègue Eddie. Il interpella ce dernier.

- Tu veux que j'aille chercher Christopher ? Je pourrais lui parler, et tu viendrais le chercher chez moi ?

- Tu ferais ? Tu ne languis pas de voir ta fille ?

- Oh si, mais, il faut savoir ce qui arrive à ton fils. Les cauchemars cachent toujours bien des choses.

- Merci Buck.

- Viens vers dix-huit heures. Vous mangerez avec nous.

- D'accord, encore merci. Je vais te dire où se trouve son école.

¤¤¤

Il était chez lui avec Joy et Christopher. La nounou, Cassie, venait de rentrer chez elle.

Il souriait en voyant le petit jouer avec les mains de sa fille.

- Dis-moi Christopher, ton papa m'a dit que tu as mal dormi cette nuit, mais tu as l'air en forme alors que lui, j'ai cru qu'il allait dormir en intervention.

Le petit sourit après avoir été tendu.

- Je me suis concentré sur mes devoirs. Papa, aurait dû le faire aussi.

- Oui. C'est vrai.

- Tu veux me dire pourquoi ?

- J'ai fait un cauchemar. Maman me frappait en disant qu'elle ne m'aimait pas. Que papa était parti à cause de moi, de mon handicap.

- Mon grand, tu sais que c'est faux ?

- Oui ? Je sais que papa m'aime, mais il a peut être quitté maman pour ça. Puis...

- Puis quoi champion ?

- Maman m'a déjà frappé.

Il se sentit mal. Il prit le petit contre lui. Joy posa son front contre Christopher.

- Elle te fait elle aussi un câlin.

- Elle est trop mignonne.

¤¤¤

Le petit regardait la télé. Il donnait le biberon à Joy en regardant Eddie faire les cent pas devant lui après qu'il lui ait raconté le rêve de son fils.

- Je n'arrive pas à croire qu'elle ait osé faire ça. Je dois parler à Christopher.

- Eddie, attends. Il vient de m'en parler. Passez une soirée tranquille ici, puis quand tu le borderas, parle lui. Mais laisse-le penser à autre chose quelques temps.

- Tu as d'autres enfants à part Joy ? Car tu t'y connais vraiment bien.

- Non. J'ai juste mon petit ange. Mais Maddie m'a élevé et c'est ce qu'elle faisait pour moi.

- Qu'est-ce que je faisais pour toi, Evan ?

- Me border.

Ils se sourirent avec sa sœur. Elle posa un baiser sur son front puis sur celui de sa fille.

- Pardon, bonsoir Eddie.

- Bonsoir Maddie.

- Christopher est dans le salon ?

- Oui.

Sa sœur alla voir le petit.

- Buck.

Il regarda le brun.

- Merci.

- De quoi ?

- De me conseiller.

- C'est à ça que sert la famille, non ?

Ils se sourirent.


Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aigaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant