Chapitre 17

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Buck était dans la cuisine, il préparait le biberon de Joy. Athena vint à ses côtés. Elle ne parla pas, il sentit son regard sur lui. Il la regarda. Il fut surpris de voir la tendresse dans ses yeux.

- C'est la première fois que tu m'appelles comme ça.

Il fronça les sourcils avant de se rappeler qu'il l'avait appelé ''Ma''. Il rougit.

- Je t'apprécie beaucoup Athéna, comme j'appelle Bobby papa, et que je te donne mamie à Joy, ça été naturel pour moi. Si ça t'a dérangé, je suis désolé, je ferai...

- J'ai aimé. Cela signifie beaucoup autant pour toi que pour moi.

Elle posa sa main gauche sur sa joue droite, puis elle posa un baiser sur sa joue gauche. Ils se sourirent.

- Il y a une petite prince qui commence vraiment à avoir faim. Dit May en venant vers eux.

- Son repas est prêt.

Ils allèrent dans le salon. Mais au lieu de tendre le biberon à Bobby, il le tendit à Athena.

- Tu veux lui donner, ma' ?

- Oui.

Sa mère de cœur regarda sa fille.

- Tu viens avec mamie, mon cœur.

Il vit le sourire tendre de son père de cœur en la laissant prendre Joy.

May passa ses bras autour de son bras droit.

- Vu leurs surnoms, je peux t'appeler grand frère ?

- Oui. Puis tu appelles bien Joy, ta nièce.

- C'est vrai.

Il posa un baiser sur son front.

¤¤¤

Quand sa fille s'était endormie, ils avaient mangé à leur tour. Bobby avait vraiment fait pour dix. Mais il lui avait tout laissé pour Maddie et lui.

Ils n'avaient pas parlé d'Eddie, ils avaient juste profité de cette journée familiale. Il leur avait montré l'album que Maddie lui avait fait à la naissance de Joy. Il y avait des photos d'eux bébés, petits puis des photos que Joy. Sur certaines photos, sa famille de cœur avait vu la ressemblance entre sa fille et lui.

¤¤¤

Il était dans les vestiaires de la caserne. Il ne savait pas s'il était prêt à voir Eddie, mais Bobby serait là pour lui.

Il allait sortir, quand son ex amant entra.

- Buck...

- Je ne veux rien entendre. Peu importe pourquoi tu l'as baisé, cela ne me concerne pas. Nous deux, c'est fini. J'espère juste que je pourrais voir ton fils, avec Carla par exemple, toi, je te supporterais juste ici.

Il alla vers la porte, mais le brun le retint.

- Je n'aime pas Ana.

- Je m'en fou. Vraiment, j'en ai rien à faire. La seule chose que je sais, c'est que tu ne m'aimais pas, sinon tu ne m'aurais pas trompé.

Il repoussa la main du brun, puis il quitta les vestiaires.

Il alla voir le panneau des tâches à faire. Il était avec John pour le nettoyage du camion.

¤¤¤

Il souffrait, il lui en voulait, mais il n'allait pas l'abandonner. Il s'attacha en vitesse puis il glissa sur le parqué puis il attrapa les mains d'Eddie.

- Accroches-toi. Je vais descendre lentement pour t'attacher.

- D'accord. Les enfants...

- Ils sont en sécurité. Grâce à toi.

Il descendit, les mains d'Eddie s'accrochèrent sur ses bras puis ses épaules. Il attacha les sangles autour de sa taille.

- Buck...

- Tais-toi. Juste accroche-toi.

- Je suis désolé.

- Eddie.

- Je t'en prie, écoute-moi.

Alors qu'il les faisait descendre, il le fixa. Ce regard lui fit rater des battements de cœur.

- Quand nous serons de retour à la caserne, je t'écouterai.

- D'accord.

¤¤¤

Comme promis, il le suivit dans le coin des chambres, seul endroit où ils pouvaient être tranquille pour parler.

- Je t'écoute.

- Si j'ai été troublé en voyant Ana, c'est que je commençais à tomber amoureux d'elle quand elle est partie. Je ne voulais pas que tu aies peur de me perdre. Avant que tu dises que ça été le cas, laisse-moi finir.

Il acquiesça juste d'un signe de tête.

- Ana m'a appelé. Elle voulait qu'on parle. J'ai accepté, mais je devais faire des papiers, elle m'a proposé de m'aider car la plupart étaient pour l'école. J'ai accepté qu'elle vienne chez moi. C'était la première fois qu'elle venait. Quand on se voyait, c'était chez elle. On a commencé par les papiers puis on a parlé de nous, de notre relation passée. Je lui ai dit qu'on ne pouvait pas reprendre car j'avais quelqu'un dans ma vie. Elle a été surprise, mais l'acceptait, jusqu'à ce que je dise que c'était un homme. Elle a ri et m'a dit que je me moquais d'elle, que je devrais lui dire la vraie raison pour laquelle je ne voulais plus d'elle, j'ai insisté en disant qu'elle connaissait mon petit ami, j'ai parlé de toi, mais elle ne voulait toujours pas me croire. Elle a provoqué mon côté macho, en disant que j'étais maintenant... Je préfère taire ses mots, alors...

- Tu as voulu lui prouver que tu étais bien un homme.

- Oui. À peine nous avions fini, j'ai compris l'erreur que je venais de faire. Je me suis dégoûté. Je l'a repoussé quand tu as sonné. Après tond épart, j'étais mal et en colère autant contre elle que contre moi. Je l'ai jeté de chez moi en disant de m'oublier. Puis après m'être douché, avoir jeté les draps, je suis venu chez toi.

Il frémit sous le touche de son ancien amant sur sa main droite. Il voulait autant la rejeter que la serrer fort.

- Je suis tellement désolé Evan. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé. Je ne veux pas te perdre. Je ferais tout, je dis bien tout pour que tu me pardonnes.

- Je ne peux pas te pardonner. Si une ex revient encore une fois, ou si une femme que tu rencontres au supermarché, te drague et te provoque sur ta virilité, qui me dit que tu ne coucheras pas avec elle ? Tu n'es pas fait pour être avec un homme. Tu n'assumes pas. Tu es simplement un homme à femme.

Il se leva. Eddie lui agrippa son poignet droit.

- Evan, je t'aime.

- Non. Tu ne m'aimes pas. Tu le crois peut-être, mais tu ne le ressens pas sincèrement, sinon tu n'aurais pas couché avec elle.

Il repoussa sa main puis il alla dans le bureau de son père de cœur. Ce dernier en le voyant pleurer, se leva et le prit tendrement dans ses bras.


Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aigaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant