Buck alla vers Bobby, les autres suivirent.
- Il n'y a rien à dire. Mademoiselle Kelly me faisait des avances et elle ne comprenait pas le mot non, alors Eddie m'a aidé, c'est tout.
- C'est tout ? Demanda Bobby.
- Oui.
- D'accord. Mais le reportage commence juste alors vous allez devoir faire croire être en couple. Dit Hen, le sourire aux lèvres.
Il se figea. C'était vrai. Pour que Taylor Kelly lui foute la paix, ils devaient faire croire avec Eddie d'être en couple.
- Pas forcément, étant donné qu'Eddie a dit que je ne voulais pas que cela se sache à la caserne, nous ferons donc rien de différent de d'habitude. Je vais t'aider à cuisiner Bobby.
- D'accord.
Les autres retournèrent au coin salon, il croisa le regard confus d'Eddie, mais il détourna la tête pour sourire à son père de cœur.
Il ne pouvait pas faire semblant d'être en couple avec l'homme pour qui il avait des sentiments.
¤¤¤
Du moins, c'était ce qu'il pensait, mais au moment du repas, Taylor Kelly et son caméra-man s'étaient invités à leur table. Il s'était donc assis à côté d'Eddie.
- Capitaine, cela ne vous dérange pas que deux de vos hommes soient en couple ?
- Pas du tout. Hen, notre ambulancière est elle-même en couple avec une femme. Êtes-vous homophobe, mademoiselle Kelly ?
- Non, du tout. Mais un couple dans une caserne, ce n'est pas interdit ?
- Ma caserne, mes règles. Je ne vais pas perdre un de deux excellents pompiers tout cela car ils sont en couple. Puis avant qu'ils le disent à tous, personne aurait pu penser qu'ils l'étaient. Ils restent professionnels ici.
Il voyait que les réponses de son père de cœur ne plaisaient pas à la jeune femme.
- Tiens Evan.
Il sourit à Eddie qui lui tendait le plat.
- Merci.
- Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? Demanda la journaliste.
- Un mois. Répondit Eddie.
- C'est donc récent.
- Cela ne veut pas dire que ce n'est pas sérieux. Répondit-il. Nous sommes deux pères. Si nous nous lançons dans une relation, cela ne peut être que sérieux entre nous.
- Tout à fait. Dit Eddie en posant sa main gauche sur sa main droite.
La journaliste ne dit plus rien, tout le contraire de son cœur qui battait à tout rompre.
¤¤¤
Enfin il pouvait revoir son petit ange.
Quand il avait ouvert la porte de leur appartement, il avait souri en voyant sa sœur tenir sa nièce dans ses bras.
- Regarde qui est là Joy, c'est papa.
- Bonjour vous deux.
Il posa un baiser sur la joue droite de sa sœur puis il prit sa fille dans ses bras. Il l'embrassa sur son front, sur ses joues puis sur son nez.
- Tu as terriblement manqué à papa mon cœur.
- Tout va bien Evan ?
- Oui.
- Redis-moi ça en me regardant.
Il soupira. Il lui raconta ce qu'il s'était passé ces dernières vingt quatre heures. Il vit le sourire de sa sœur.
- Alors Eddie et toi...
- C'était juste pour cette garde. Dans deux jours, plus de reportage, donc on pourra redevenir collègues.
- Des collègues ?
- Maddie.
On sonna. Sa sœur alla ouvrir.
- Eddie ? Que...
- Elle est là.
- Qui ?
- La journaliste. J'ai remarqué comment elle nous regardait. Elle a remarqué qu'on avait deux voitures et elle a souri. Elle a dû penser que...
- Qu'on avait menti. Ce qui est vrai. Et Christopher ?
- Il n'est pas encore sorti de l'école.
- Et si j'allais le chercher le moment venu ? Il vaut mieux éviter qu'elle sache à quelle école il va. Dit sa sœur.
- Elle a raison.
- D'accord. Merci Maddie.
- Je t'en prie. Répondit sa sœur.
- Merci à toi. Dit-il. Tu m'as sauvé une seconde fois.
- Je t'en prie.
- Je vais préparer le biberon de Joy, c'est bientôt son heure. Tu veux boire quelque chose Eddie ? Demanda sa sœur.
- Un café s'il te plaît.
Il alla s'asseoir sur le canapé. Le brun vint à ses côtés.
- Evan... Ça te dérange que je t'appelle par ton prénom ?
- Non. C'est juste, enfin, je n'ai pas l'habitude. Même ma sœur m'appelle Buck, sauf quand elle fronce les sourcils, là c'est Evan.
Le brun sourit. Il regarda vite sa fille pour ne pas agiter son cœur.
- Evan, même si tu m'as remercié de t'avoir aidé, ça ne te dérange pas que j'ai fait croire que nous étions ensemble ?
- Non, ne t'en fais pas. J'ai été surpris, surtout que tu m'as dit ne pas être intéressé par les hommes. C'était donc un sacré bluff.
- J'ai dit que je n'ai jamais été attiré par un homme, pas que je ne pourrais jamais l'être.
Il regarda le brun, le cœur battant à tout rompre. L'imaginait-il où Eddie avançait son visage vers le sien ?
- Le repas de Mademoiselle est prêt. Dit sa sœur en entra dans la pièce.
Il vit le brun rougir en se redressant. Il souffla longuement pour calmer les battements de son cœur puis il remercia sa sœur pour le biberon que Joy essaya de prendre dans ses mains.
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Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aiga
Ficção GeralBuck, sa fille et Maddie arrivent à Los Angeles pour une nouvelle vie. Vie qui débute par sa rencontre avec Eddie et son fils.