Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aiga

Chapitre 7

Buck regardait la photo que montrait Eddie puis de nouveau sa fille entre ses bras.

- Nous ne sommes pas une famille. Ou alors tu aurais dû dire, deux belles familles.

- Buck... Commença le brun, mais coupé par la voix de Christopher.

- Elle a tout bu.

- Oui, elle avait très soif. Je pense que je vais rentrer. Il commence à faire trop chaud pour elle.

- Je croyais que vous veniez à la maison ? Dit Eddie.

- C'est vrai ? Demanda joyeux Christopher.

- Vous venez d'arriver, vous devez profiter un peu plus du grand air. Il vaut mieux que je rentre pour que Joy se repose. On remet ça pour un autre jour.

Il posa un baiser sur le front de Christopher, puis ce dernier fit de même avec Joy. Il remit sa fille dans le landau.

- À un de ces jours Christopher.

- Au revoir.

- On se revoit à la prochaine garde Eddie.

Sur ce, il partit.

Il avait fui car son cœur se faisait douloureux. Il devait se reprendre pour revoir Eddie.

¤¤¤

Il était chez lui avec Bobby dans sa cuisine. Son père de coeur était venu boire le café et voir sa petite fille de cœur. Comme elle faisait sa sieste, ils parlaient de tout, de leur vies.

- Avant que j'oublie, tiens Bobby. J'ai sorti les photos de la dernière fois chez toi.

Ce dernier sourit tendrement en voyant les photos qu'il avait prise de lui et la petite.

- Tes premières photos avec ta petite fille.

- Merci Buck.

Son père se leva puis le prit dans ses bras.

¤¤¤

Quand sa fille s'était réveillée, il avait demandé à Bobby d'aller la chercher. Il voyait qu'il en avait envie.

Ils étaient restés tous les trois jusqu'au souper, où Bobby avait rejoins Athena.

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Il était en train de se changer quand la porte des vestiaires s'ouvrit sur Eddie.

- Salut.

- Salut Buck.

- Christopher va bien ?

- Oui. Il dort mieux.

- Pourtant tu n'as pas l'air bien. Tu es malade ?

- Non. J'ai fait quelque chose de mal ? Hier, tu es parti alors que...

- Tu n'as rien fait de mal. Le coupa-t-il. Je n'avais plus de tisane, il faisait chaud, il valait mieux que je rentre.

- C'est tout ?

- Oui.

Il ne pouvait pas lui dire que comme un idiot il avait commencé à avoir des sentiments pour lui et qu'il lui fallait s'éloigner pour remettre au clair les battements de son cœur. Alors un petit mensonge ne faisait pas de mal. Puis il n'avait vraiment plus de tisane, sa pauvre chérie n'aurait pas pu boire plus.

Il le vit soupirer de soulagement.

- J'avais peur d'avoir dit ou fait quelque chose qui ne fallait pas.

- Non, ne t'en fais pas. Désolé si je t'ai fait peur. Tu aurais pu appeler.

- Je ne voulais pas réveiller Joy si tu étais proche d'elle.

Il sourit attendri.

- C'est adorable.

Il le vit rougir. Il se détourna. Il ne devait pas craquer à nouveau pour cet homme.

- Je vais boire un café, je t'en sers un ? Proposa-t-il.

- Oui, s'il te plaît.

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Ils avaient à peine pu finir leurs tasses, que l'alarme s'étaient enclenchées.

Ils avaient aidé une journaliste qui était coincée dans un hélicoptère.

Mais voilà, cette dernière en plus de vouloir faire un reportage sur la caserne, elle essayait de flirter avec lui.

- Mademoiselle Kelly, j'ai une fille de trois mois et...

- Vous pouvez la faire garder quand on se voit.

- Je ne cherche pas de relation de ce genre. Je suis...

- En couple. Et j'aimerais que vous cessiez de faire des avances à mon compagnon.

- Eddie...

- Je sais Evan, tu ne voulais pas le dire à la caserne, mais là, je n'en peux plus.

- Vous êtes gay ? Lui demanda Taylor Kelly.

- Bi, mais en couple avec un homme, cet homme.

La journaliste s'en alla. Il soupira de soulagement puis il se tourna vers Eddie.

- Merci.

- Je t'en prie.

Ils se tournèrent pour aller vers le coin salon quand ils virent Chimney et Hen les regarder avec des yeux écarquillés et la bouche ouverte.

- Et si vous nous expliquiez ? Leur demanda Bobby qui était vers le coin cuisine.