Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aiga

Chapitre 15

Buck était chez lui avec sa fille, Christopher et Eddie. Ils venaient de rentrer du parc. Joy dormait. Christopher regardait la télé. Eddie et lui étaient dans la cuisine.

Il prit la parole ne supportant pas ce silence.

- Cette femme, Ana, c'est ton ex ? Je croyais que tu comptais donner une seconde chance à la mère de Chris avant d'apprendre ce qu'elle avait fait et mon arrivée ?

- Ana était ce qu'on appelle vulgairement mon plan cul. Je reste un homme Buck, j'avais des envies et Ana était là. Elle était l'une des professeurs de Chris. Ça a duré quelques mois jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle avait été muté dans une autre ville.

- Tu avais des sentiments pour elle ?

- Non. Je prenais juste du plaisir avec elle.

- Elle te plaisait quand même, sinon tu n'aurais pas couché avec elle.

- Oui, c'est vrai, c'est mon type de femme. Mais pas plus.

- Pourtant, tu n'as pas cessé de la regarder.

- Je... C'est juste... Elle est si...

- Laisse tomber.

- Buck....

Il recula, il ne voulait pas qu'il le touche.

- Tu ne vas pas me faire une scène pour...

- Qui fait une scène ? Je m'en fous que tu l'as baisé. Mais je suis contrarié du fait que tu n'as pas assumé qui j'étais pour toi devant elle et que tu ne l'as pas lâché du regard.

- Tu exagères.

- Tu as raison. Alors arrêtons là. Je suis un homme qui crois aux sentiments, à l'amour. Qui n'aime pas qu'on se foute de sa gueule, qu'on le prenne de haut, qui exagère. Nous n'étions pas fait pour être ensemble. Alors tu vas aller chercher ton adorable fils et quitter mon appartement.

- Non. Je ne veux pas rompre pour une connerie pareille.

Christopher arriva.

- Buck. Je crois avoir entendu Joy.

- Vraiment ? Je vais aller voir. Tu veux venir ? Comme ça tu lui diras au revoir. Ton père allait justement venir te chercher pour rentrer chez vous.

- D'accord.

Il n'avait pas lâcher du regard le brun en parlant au petit. Le message était passé. Il ne le voulait plus chez lui.

Il alla dans la chambre de sa fille. Elle dormait toujours, mais elle pleurnichait dans son sommeil. Il comprit en voyant son doudou de l'autre côté du lit. Il le replaça contre elle, Joy se calma, souriant même.

- Elle est trop chou. Souffla le petit.

Il sourit. Ce gosse était adorable.

Ils sortirent de la chambre. Eddie attendait près de la porte.

- Allons-y mon grand.

Le petit lui fit un câlin en le remerciant pour les crêpes. Chris sortit, Eddie allait faire de même, mais il le regarda.

- Hors de question qu'on rompe. Tu es à moi Evan. Je ne veux pas te perdre. Je ferai tout pour me faire pardonner.

- Ed...

Le brun venait de poser violemment ses lèvres sur les siennes.

- Laisse-moi une chance.

Il tenait à lui, alors il acquiesça.

- D'accord.

Le second baiser fut tendre.

- Je te vois à la prochaine garde.

- Oui.

Après un autre baiser, le brun partit.

Il espérait avoir eu raison de lui laisser cette seconde chance.

¤¤¤

Il eut la réponse quelques jours plus tard.

Chris lui avait parlé de son exposé, il avait trouvé quelques choses pour lui, alors il avait tenu à l'apporter chez lui comme ça il l'aurait en rentrant de l'école. Eddie, qui devait faire des papiers ne pouvant pas le voir, lui ouvrit à moité nu, le torse humide, mais pas comme en sortant de la douche. Il remarqua de suite son regard coupable, puis il vit la femme de l'autre fois. Il n'avait pas besoin d'explications. Il tourna les talons, mais quand Eddie lui agrippa le coude en lui demandant de l'écouter, il craqua, il lui balança son poing dans sa figure.

- Nous deux, c'est définitivement fini et ne m'approche pas à la caserne. Tiens, c'est pour Chris, il comprendra.

Il partit, des larmes glissant de ses yeux.