Chapitre 5

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Buck venait de finir le repas quand la sonnette de la porte d'entrée se fit entendre. Il se demandait bien qui pouvait venir les voir à cette heure-ci. Il vérifia au judas et vu surpris de voir Eddie. Il ouvrit la porte. Il ne put rien dire que Christopher lui faisait un câlin.

- Buck.

- Salut champion. Entrez.

- Où est Joy ? Demanda le petit.

- Tatie Maddie lui donne son bain. Tu veux aller la voir barboter ?

- Oui.

- Viens.

Ils allèrent à la salle de bain.

- Maddie, je t'envoie de l'aide pour le bain de mon petit ange.

- Christopher. Tu vas me sauver la vie. Dit sa sœur sous le sourire du petit.

Il retourna auprès d'Eddie qui était de l'entrée.

- Hey ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Je suis désolé de venir à cette heure-ci, je...

- Calme-toi. Viens.

Ils allèrent dans la cuisine.

- Dis-moi ce qu'il y a. Dit-il en lui tendant une bière.

- Christopher m'a parlé. J'ai appelé Athena, tu sais, elle est policière, elle est venue avec un collègue qui s'occupe des cas comme celui-ci. Nous avons porté plainte et j'ai fait une demande de divorce. J'avais espoir que lorsqu'elle revienne, nous pourrions nous remettre ensemble, mais après ce qu'elle a fait à notre fils, je ne veux plus jamais la voir. J'ai aussi demandé à ce qu'elle n'ait plus aucun droit sur Christopher.

- Tu as bien fait.

- Après tout ça, il m'a demandé à te voir et voir Joy, alors nous sommes venus, mais j'aurais dû t'appeler, je...

- Calme-toi. Vous avez bien fait de venir. J'ai assez fait pour nous quatre.

- Non, nous...

- Eddie. Ce n'était pas une proposition.

Il vit le brun sourire.

- Merci.

Maddie arriva avec Joy dans ses bras et Christopher à ses côtés.

- Ton fils a été d'une grande aide, Eddie. Il m'a aidé à choisir le pyjama de Joy. Et il l'a surveillé.

- Je suis fier de toi mon fils.

- Merci papa. Mais tatie Maddie a presque tout fait.

Il sourit devant la tête qu'avait fait sa sœur en entendant le mot tatie. Il prit vite sa fille dans ses bras puis Maddie enlaça le petit.

¤¤¤

Il venait de coucher sa fille. Après son bain, Joy avait bu son lait, mais s'était endormie entre deux gorgées.

Ils allaient à présent passer à table.

- Ça sent vraiment bon. Dit Eddie.

- Merci.

Ils commencèrent à manger.

- C'est trop bon Buck. Dit Christopher.

- Mon frère a toujours été doué en cuisine. Dit Maddie.

- C'est toi qui m'a appris.

- Pas tout.

Ils se sourirent.

Il tourna la tête et croisa le regard tendre du brun. Son cœur battit vite. Il détourna le regard en se sentant rougir.

- Il faudra que tu me donnes la recette, Buck.

- Vaut mieux pas, tu la feras brûler. Dit Christopher.

Ce qui les firent rire sa sœur et lui.

- Tu oses te moquer de ton père ? Demander Eddie les joues rougies.

- Je dis juste la vérité.

Son rire augmenta devant la mine de son collègue.

¤¤¤

Eddie et Christopher venaient de partir. Il buvait un dernier verre avec sa sœur.

- Quoi ?

- Il te plaît. Dit cette dernière.

- Pardon ? Qui ?

- Eddie.

- Je ne suis pas gay, Maddie.

- Peut-être, mais tu as une façon de le regarder, de rougir qui ne trompe pas. Et je suis certaine à plus de 80 % que c'est réciproque.

- N'importe quoi. Nous sommes juste deux collègues, pères célibataires qui s'entendent bien.

- Avoue qu'il est mignon.

- Oui, il l'est. Répondit-il en regardant sa tasse.

- Et tu dis qu'il ne te plaît pas. Regarde ton sourire.

Il rêvait, sa sœur l'avait pris en photo. Il se figea, il avait l'air d'un homme amoureux.

- Non. Je ne peux pas...

- Evan. Même si c'était le cas, il est où le problème ? Regarde ta collègue Hen. Elle est mariée à une femme et elle est maman.

- Je sais.

- Alors...

- Je ne veux pas espérer et me planter. Puis j'ai Joy. Elle est si petite. Elle a besoin de toute mon attention.

- Ne passe pas à côté du bonheur en te servant de ta fille.

Sa sœur se leva puis après un baiser sur son front, elle alla dans sa chambre.

Il finit sa tasse, puis il passa dans la salle de bain avant d'aller se coucher à son tour. En regardant son téléphone pour vérifier qu'il y avait le réveil, il vit qu'il avait un message d'Eddie le remerciant pour la soirée.

Ce fut avec le sourire aux lèvres qu'il ferma les yeux.


Lua tama, lua tamaiti, se uso o le aiga, se aigaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant