9. Retrouvailles

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15 octobre

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15 octobre

Lilia et Dinah vinrent me chercher aux alentours de treize heure pour me préparer au thé des Bellwether. Il me fallait une tenue simple et élégante pour pouvoir me faufiler dans les quartiers peu fréquentés sans être tout de suite remarquée, mais assez extravagante pour impressionner la Haute Société.

Lilia me fit enfiler mon corset ainsi que plusieurs collants en coton. La robe apportée par Dinah était rouge cerise avec des détails en dentelle noire, les manches étaient longues et dépassaient sur mes mains en se terminant par une forme triangulaire. La jupe était centrée sur la taille et m'arrivait juste en haut des chevilles.

Mes cheveux bruns tressés en une natte étaient attachés par une broche en or incrustée de rubis. Lilia prit la décision de ne pas trop me couvrir de bijoux mais de miser sur le parfum.

Mes bottes de cuir aux pieds, j'ouvris mon armoire et y attrapais une cape noire.

Tout ce que j'avais à faire était de quitter la réception vers dix-sept heures puis de me rendre au centre de tir à l'arc à pied pour observer le roi Daeron et de revenir chez les Bellwether pour reprendre la calèche.

Cependant, Lilia allait forcément insister pour m'accompagner. Et si je ne parvenais pas à la convaincre de me laisser partir seule, je me retrouverais rapidement avec un problème majeur.

Comme si elle lisait des mes pensées, Lilia prit la parole :

— Nous devrions partir rapidement si nous ne voulons pas être en retard. Et peut-être devrions-nous laisser Dinah ici.

— Si tu veux tout savoir, elle ne sera pas la seule à rester travailler, intervins-je.

— Mademoiselle ? Suggérez-vous que je ne me rende pas avec vous chez les Bellwether ?

— C'est exactement cela. Peut-être devrais-je me déplacer seule.

— Mais il me semble que vous l'avez déjà fait il y deux jours de cela. Il serait sans doute plus sage pour vous que vous m'ayez à vos côtés.

— Je suis encore capable de dire ce qui est bon pour moi ou non et aujourd'hui, Lilia, tu ne viens pas avec moi. Tu seras plus utile ici pour aider Dinah à prendre ses marques.

Si Lilia contestait ma décision, elle n'en dit rien.

— Bien mademoiselle, finit-elle par dire.

— Sais-tu si la calèche est déjà prête ? demandais-je.

— J'ai prévenu le cocher il y a environ une demie-heure.

— Bien.

— Je pense que vous êtes prête.

Dinah, jusqu'à silencieuse, se décida à parler.

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