Cloélia Kennin, future lady du royaume d'Halliwell commence doucement à faire son entrée dans la Haute Société en se rendant à ses premiers événements.
Mais lorsqu'elle se retrouve embarquée malgré elle dans un complot visant à faire tomber le roi...
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(NDA pré-chapitre : Castiel, tu nous fais quoi là ?
Je vous conseille d'écouter Dangerous Women d'Ariana Grande quand vous lirez une certaine danse 👀)
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— Alors, pas trop stressée ? me demanda Lilia.
— Si, complètement ! répondis-je.
C'était aujourd'hui. Mon tout premier bal. Alors forcément j'appréhendais beaucoup. Il fallait que mon apparence, mes manières, mes mouvements, tout soit parfait.
J'avais récupéré ma robe chez Vitalli hier et elle était encore mieux que ce que j'avais espéré. De couleur dorée et recouverte de paillettes, l'épaule droite dénudée, près du corps, la manche longue recouverte de broches en diamants assemblées.
— Vous serez sans doute l'une des seules à ne pas porter de corset ce soir.
— J'aurai voulu mais ça ne rendra pas joli avec la coupe de la robe.
— Votre carnet de bal est posé sur votre bureau. N'oubliez pas d'inscrire le nom de votre partenaire dès que vous terminez une danse.
— Merci du rappel.
Lilia attrapa une brosse et commença à démêler mes cheveux.
— Vous êtes-vous renseigné sur les prétendants qui y assisteront ?
Tout ce que j'espère c'est que le comte Liestone ne sera pas là. Rien que de l'appeler par ce nom me fit lever les yeux au ciel.
— Pas vraiment, non.
Mais si Percy était là, ça me donnait une occasion de m'excuser. J'étais désolée de la manière dont j'avais forcé tout le monde à partir. Je n'aurai dû virer que Castiel.
— C'est rare que vous soyez si peu préparée pour un événement, remarqua Lilia, sans vouloir vous offenser.
— Non tu as raison. Mais je n'ai pas jugé cela nécéssaire cette fois. Dinah est partie vérifier que père est prêt ?
— Oui elle est en bas.
— Parfait. Tu pourrais me faire une tresse derrière la tête ? Et le reste des cheveux détachés.
— Pas de problème. Vous me raconterez comment ça s'est passé ?
— Bien sûr, la rassurais-je.
— Au fait, on raconte que vous avez fait forte impression aux deux thés où vous êtes allée. Certains comtes sont impatients de vous rencontrer...
— Comment sais-tu tout cela toi ? l'interrogeais-je.
— Oh vous savez, quand on va au même marché que les domestiques d'autres familles de la Haute, on entend toutes sortes de choses.
