4. Castiel

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Le lendemain

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Le lendemain

Je ne savais pas exactement à quelle heure me présenter au palais alors je décidais d'y aller tôt le matin.

Après avoir vu l'oiseau se poser près des écuries, je l'avais perdu de vue et il n'y avait aucune lumière aux alentours. Et trouver le sommeil après cela s'était avéré encore plus difficile. J'ignorais combien de temps j'avais dormi.

Lilia prit soin de prévenir mon père que nous allions au marché de bon matin pour rapporter les provisions de meilleure qualité. Un mensonge que nous devions obligatoirement mettre en pratique si vous ne voulions pas être découvertes en revenant les mains vides.

Après un petit-déjeuner constitué de pain beurré et des fruits frais, je décidais de sortir aux écuries, voir s'il n'y avait aucune trace de l'oiseau messager arrivé hier soir.

J'enfilais rapidement une cape blanche par dessus ma robe de nuit et des bottes marrons à lacets. En temps normal j'aurais prioriser des souliers à talons mais les salir pour ensuite me rendre au palais serait encore pire que mal vu.

Je dévalais les escaliers en colimaçon jusqu'au cuisines. La porte au fond du couloir de pierre débouchait sur une porte en bois donnant accès au jardin arrière de la maison, et donc, aux écuries.

Je croisais deux cuisiniers, aucun ne posa de question. Je pressais la poignée en métal de la porte pour l'ouvrir. Une fois à l'extérieur, le froid me glaça les os. Déjà début octobre, il fallait adapter nos tenues en conséquence de la température, chose que je n'avais clairement pas faite en restant en tenue de nuit.

L'herbe fraîche était encore humide à cause de la pluie de la veille et je me remerciais sérieusement d'avoir choisi des bottes.

Traverser les jardins n'était pas chose facile surtout si l'on ne les connaissait pas. Les arbres se ressemblaient tous et certains bosquets avant été taillés spécialement pour être identique à un autre, rendant encore plus difficile la tâche de s'orienter.

Mais pas pour moi. Petite, mon père m'interdisait les jardins par peur que je me perde. Mais après de longues discussions/supplications, nous avons fini par trouver un terrain d'entente. J'avais deux jours pour apprendre à me repérer et à connaître chaque chemin par coeur, sinon je ne pourrais pas y aller avant d'être grande. Alors j'ai passé deux jours à étudier les plans du jardin et à commander au souffleur de verre du royaume des bricoles que je disposais dans les arbres, dans les bussions et dans les fleurs pour me rappeler où j'étais et où je devais aller ensuite.

Les prismes en verre bleu m'indiquaient que j'étais au nord de la maison. Les étoiles en verre jaune m'indiquaient que j'étais au sud, les papillons en verre rose, à l'ouest et les petits lapins en verre vert, à l'est. Je n'avais qu'à suivre le premier que je trouvais- le deuxième n'étant qu'à un ou deux mètres pour ne pas me perdre encore plus- pour réussir à rentrer. Père mit un moment à comprendre le stratagème.

A CROWN FOR A TRAITOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant