31. Révolte

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— Réveille toi, me murmura une voix douce

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— Réveille toi, me murmura une voix douce.

Je grognais et remuais sur le matelas.

— Les Volontaires sont en bas, nous avons une réunion.

Je me frottais les yeux et me redressais. Castiel était assis à côté de moi et je notais que ses vêtements n'étaient pas les mêmes qu'hier. Il avait dû se changer ce matin. Il me tendit une tasse de café fumante.

— Merci, soupirais-je. 

— Comment vas-tu ? me demanda-t-il, l'air un peu inquiet.

Je réfléchis un instant. Quand tous les souvenirs me remontèrent en mémoire, je sentis les larmes me piquer les yeux.

— Bizarre, en fait, avouais-je en buvant une gorgée de la boisson. Et en colère.

Castiel se leva et fouilla parmi mes habits soigneusement pliés pour trouver une tenue. Sans surprise, il garda un pull vert foncé assorti à sa chemise et un pantalon noir. Je le regardais accrocher le reste des vêtements sur des cintres.

— Qu'est-ce que tu fais ? l'interrogeais-je finalement.

— Cela ne se voit pas ? J'installe tes affaires, répondit-il simplement.

— Parmi les tiennes ?

— Bien sûr parmi les miennes, répéta-t-il d'un ton amusé. Où veux-tu qu'elles soient ? Habilles-toi et descends.

Quand il eut terminé, il sortit de la pièce et me laissais me changer. Je terminais le reste de mon café d'une traite avant de m'attacher les cheveux et de sortir de la chambre.

Les souvenirs que j'avais du QG étaient vagues, bien qu'ils ne dataient que d'hier. Il fallait noter qu'en arrivant, un mal atroce martelait mon crâne, la fatigue guidait mon corps et mes larmes brouillaient ma vue, alors j'avais laissé Castiel me traîner jusqu'à la première pièce venue.

Mais en réalité, l'entrepôt était beaucoup plus confortable que ce que j'avais imaginé. Un grand escalier en fer menaient au rez-de-chaussée- il y avait donc plusieurs étages et je me trouvais au premier- et tout était immense. De ce que j'avais compris durant le trajet en calèche, les Volontaires avaient leurs propres chambres et il y avait des dizaines de pièces à chaque palier. Ce qu'on pouvait appeler un salon se trouvait en bas de l'escalier. Une table ronde en bois était installée au milieu de plusieurs fauteuils et canapés sur lesquels étaient assis mes amis. Je les rejoignis rapidement et pris place à côté de Percy.

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