Cloélia Kennin, future lady du royaume d'Halliwell commence doucement à faire son entrée dans la Haute Société en se rendant à ses premiers événements.
Mais lorsqu'elle se retrouve embarquée malgré elle dans un complot visant à faire tomber le roi...
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Je toquais à la porte du bureau de Daeron. J'espérais qu'il ne soit pas trop occupé pour que l'on puisse aller marcher dans les jardins.
Je n'avais pas revu Castiel depuis la veille, et en même temps, il ne valait mieux pas. Sa jalousie allait tout faire rater.
Le battant s'ouvrit, me coupant à mes pensées.
— Cloélia ?
Je levais la tête et croisais le regard du roi.
— Pardonnez-moi si je vous dérange, m'empressais-je de dire, mais je voulais savoir si vous souhaitiez aller vous promener avec moi. Mais peut-être n'avez-vous pas le temps...
— Si c'est avec vous, je l'ai toujours, répondit-il en sortant de la pièce.
Je souris en le voyant m'offrir son bras.
— Parfait.
Nous marchâmes à travers le couloir pour descendre jusqu'aux jardins.
— Mais vous souhaitez sûrement me parler pour une raison particulière. Ai-je tort ? demanda-t-il sans me regarder.
Il avait deviné plus vite que prévu.
— Vous avez vu juste. Cependant, il est préférable que nous en discutions à l'extérieur.
Je marquais une pause, le temps de le voir hocher la tête, comprenant certainement que j'allais aborder un sujet sérieux.
— Alors, commençais-je pour changer de sujet, vous vous en sortez, en ce moment ?
— Pour tout vous dire, c'est...un peu la folie en ce moment. On me met la pression pour que j'établisse rapidement un accord avec Praxis, explique-t-il en passant nerveusement sa main dans ses cheveux. Nous craignons que, si je n'y arrive pas, les attaques continuent.
Il faisait bien d'aborder dès maintenant et sans même le vouloir le sujet Praxis.
— Vos conseillers vous aident-ils ? je l'interroge en fronçant les sourcils.
— Oui, énormément. Cela fait plusieurs jours que j'épluche avec eux les documents des archives à la recherche d'informations sur ce que peut bien souhaiter ce royaume.
— Voudriez-vous que je vienne vous aider aujourd'hui ou demain ?
— Oh, je ne veux pas vous ennuyer avec ça, me coupa-t-il.
— Ne vous en faites pas, le rassurais-je en pressant doucement son bras, je le propose de moi-même.
Daeron réfléchit un instant en se mordillant la lèvre inférieure.
— Si vous êtes sûre que cela ne vous dérange pas...finit-il par dire.
