29. Nouvelle attaque

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(NDA pré-chapitre : m'en voulez pas trop...)

J'attendais que Lilia sorte de sa chambre pour que nous puissions aller au marché d'Hiver

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J'attendais que Lilia sorte de sa chambre pour que nous puissions aller au marché d'Hiver.

À neuf heures, j'étais devant sa porte à toquer en espérant qu'elle m'ouvre. Heureusement, elle l'avait fait après une minute. Un peu surprise de mon arrivée, elle s'était excusée et avait couru se préparer.

Donc je patientais en frottant les manches de ma robe bleu clair pour me réchauffer. Après un moment, elle finit par sortir en enfilant son manteau en laine blanc.

— Alors, commençais-je en l'enlaçant, comment te sens-tu ?

Elle répondit timidement à mon étreinte.

— Bien, je suis pratiquement guérie, me rassura-t-elle en souriant.

— Tant mieux. Tu es prête à aller manger des sucres d'orges ?

Lilia acquiesça en passant son bras sous le mien.

— C'est bon de te revoir, tu me manques à la cour, lui dis-je, un peu émue.

— Et ça me manque de ne plus travailler avec vous, me confia-t-elle en admirant les décorations des maisons. Alors, vous m'avez dit que vous êtes de nouveau en contact avec Castiel ? Mais je le savais déjà alors j'espère qu'il y a plus que ça...

— Oui, c'est vrai. Je passe beaucoup de temps avec lui, mais je dois faire attention, parce qu'il ne m'a pas fait de proposition officielle.

— Et pensez-vous qu'il en fera une ?

— Je n'en sais rien.

Castiel avait parlé plusieurs fois de faire de moi sa reine, une fois que son plan réussirai. Sans compter le surnom qu'il me donnait.

— Oui sûrement, supposais-je finalement, mais je ne sais quand et si j'accepterais.

Tout était encore un peu confus dans ma tête.

— Cela ferait de vous une comtesse, fit remarquer mon amie avec un clin d'oeil.

Arrivées devant une arche bleue recouverte de petits flocons en papier, Lilia se cramponna un peu plus à mon bras pour ne pas me perdre. La foule était assez impressionnante.

Nous avançâmes prudemment en essayant de ne pas être bousculées.

— Et à la cour alors, comment ça se passe bien ? me demanda Lilia, le regard plein d'admiration.

— Très bien. Je dîne avec les membres de la cour chaque soir, lui racontais-je en contemplant les stands. Je me suis même promenée avec le roi hier.

Mon amie manqua de s'étouffer avec sa salive.

— Le roi ? répéta-t-elle, incrédule.

J'acquiesçais avec un sourire.

A CROWN FOR A TRAITOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant