11. Les Préservateurs

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Le lendemain

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Le lendemain

Aujourd'hui était ce qui ressemblait le plus à une journée normale et j'étais forcée d'avouer que cela faisait vraiment du bien.

J'avais rendez-vous chez le couturier Vitalli pour mettre Adeline en relation avec lui. Après des négociations, père avait réussi à obtenir une entrevue avec lui mais au fond, nous le connaissions bien et il savait que nous étions sérieux en lui parlant d'une « étoile montante de la couture ».

Adeline me remercia une bonne dizaine de fois mais selon moi, je ne lui donnais que ce que je lui avais promis.

Nous devions nous mettre en route d'ici trente minutes. L'entrevue était l'occasion d'obtenir un travail pour Adeline mais j'avais aussi prévu de commander une robe pour mon tout premier bal, dans une semaine.

Le royaume n'avait pas vu de nouvelle mode apparaître depuis un moment. Toutes les femmes portaient les mêmes robes aux jupons énormes. Il était temps que cela change.

Je finissais de me préparer à l'aide de Dinah. J'avais mis de côté mes jolies tenues depuis quelques jours mais je les retrouvais enfin.

Ma robe noire à manches longues avait récemment été retouchée. Des perles dorées et des motifs de la même couleur avaient été ajoutés de la taille jusqu'au cou et le bas restait assez sobre, près du corps.

Aria avait une fois décrété que mes tenues se devaient d'être aussi royales que possible et ce jour-là, elle avait envoyé pratiquement ma garde-robe entière pour des retouches chez différents couturiers. Mettre ces tenues aujourd'hui me permettait de me sentir...proche d'elle.

Je chassais ces pensées en brossant mes cheveux. Pour une fois mes boucles allaient être lâchées simplement sur mes épaules.

— Mademoiselle ? m'appela Dinah. La calèche vous attend en bas.

Je hochais la tête et me levais sans un mot puis sortis de ma chambre.

***

— Je crois devoir encore vous remercier, me confia Adeline.

— Et moi je te dis que je t'avais promis un entretien. Je n'ai fait que tenir cette promesse.

— Je n'aurai jamais eu cette chance sans vous. Je n'aurai pas eu les contacts nécessaires pour m'offrir moi-même cette opportunité alors je vais continuer à vous remercier.

Je soupirais alors que je vis par la fenêtre que nous nous rapprochions de l'atelier de couture.

***

— Mademoiselle Cloélia, c'est toujours un plaisir ! s'exclama Harry Vitalli.

— Harry ! Tu sais que le sentiment est partagé !

A CROWN FOR A TRAITOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant