24. Aria

61 9 4
                                    

Je déposais le bol de soupe préparée par Adina sur la petite table de chevet en marbre et reprenais place dans le fauteuil en face de son lit

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



Je déposais le bol de soupe préparée par Adina sur la petite table de chevet en marbre et reprenais place dans le fauteuil en face de son lit.

Plus de quinze heures que j'étais là, à attendre qu'Aria se réveille. Mon anniversaire avait tourné au drame hier soir, après l'avoir découverte devant la porte d'entrée, en hypothermie.

***

— Elle va s'en sortir, je te le promets ! tentais de me calmer Percy en me retenant, un bras passé autour de ma taille.

Je ne tentais même plus de retenir mes sanglots, même si je paraissais pathétique aux yeux des autres.

— TU N'EN SAIS RIEN ! hurlais-je, hystérique. Et si elle mourait ?!

Je me débattais inutilement au vu de la force du Volontaire.

— Ce n'est pas ton comportement qui la soignera plus rapidement, me sermonna-t-il avec un ton tout de même doux.

Je tombais à genoux et emprisonnais ma tête entre mes mains. La vue trouble à cause des larmes, je sentais les garçons m'entourer, m'apportant un soutien inestimable.

— Si elle est aussi forte que toi, elle se rétablira vite. Ta grande soeur est une battante, essayait de me convaincre Grey en me caressant doucement les cheveux.

J'essuyais mes yeux et grimaçait en constatant mes paumes devenues beiges et rosées à cause du maquillage qui était en train de couler. La douleur perforait mon coeur et mes poumons et respirer correctement devenait une vraie torture. Entre deux sanglots, je toussais tellement fort que j'aurais pu en vomir.

Alors que les invités, ne comprenant qu'à moitié ce qui se déroulait sous leurs yeux, commençaient à s'éclipser, les Volontaires, eux, refusaient de me lâcher et restaient avec moi envers et contre tout.

— Promettez-moi...Promettez-moi d'attendre qu'elle se réveille pour en parler à Castiel, les suppliais-je, la voix brisée.

Je savais que quoi qu'il arrive, ils finiraient par en parler, alors il fallait que je pose cette condition, au moins pour la sécurité d'Aria.

Ils se concertèrent en silence pendant une bonne minute avant de finalement hocher la tête.

— C'est promis, me répondit Percy droit dans les yeux.

J'étouffais un "merci" avant de me recroqueviller sur moi même, toujours en crise de larmes.

***

Je fixais le lit où elle était allongée, attendant désespérément qu'elle ouvre les yeux.

— Tu devrais te reposer, me conseilla Luke d'une voix douce, à quelques mètres de moi.

A CROWN FOR A TRAITOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant