Chapitre 19

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Avant de continuer dans la ville souterraine, Eiji Yamamoto les regarda et leur dit d'une voix roque.

- Enlevez vos capes du Bataillon d'Exploration et vos équipements tridimensionnels, dans les bas-fonds, un peu d'argent ou de quoi manger et les gens vous balance sans aucun remords ni aucune pitié.

Mikasa regarda avec méfiance l'homme. Livaï commença alors à enlever son équipement, demandant à ses soldats de faire pareil.

Après avoir enlevé leur équipements de soldats, Eiji leur donna un petit poignard à chacun et une cape incolore et usée.

- Pourquoi vous nous donnez des poignards ? demanda Annie, perplexe.

- Pour vous défendre. Ici n'est pas un lieu sûr.

Le petit groupe de soldats se déplaçaient avec Eiji Yamamoto et ses hommes de main. Ils se dirigeaient vers le centre de la ville souterraine.

Livaï regardait autour de lui comme s'il nageait en plein cauchemar. Ses yeux si ennuyé en temps normal avaient une lueur de tristesse qu'il n'arrivait pas à dissimuler.

Annie marchait à côté de Mikasa. Jean et Reiner étaient devant eux et discutaient à voix basse. Livaï était en tête avec Eiji.

Mikasa regardait le monde qui l'entourait avec intérêt. Les gens traînaient dans les rues, sales et pauvres, cherchant quelque chose à se mettre sous la dent.

Un petit garçon, âgé d'à peine dix ans se fit frapper par un homme qui semblait être son père.

- Tu n'as pas ramené d'argent ? hurlait-il à son fils en lui mettant une gifle. Comment tu veux que ta mère puisse se nourrir ?

La soldate qui en valait cent ne perdit pas une seconde et s'élança vers le petit garçon qui hurlait de douleur sous les coups de son père.

Pourquoi les gens autour s'en fichait ? Ils ne réagissaient pas et ne semblaient pas s'en inquiéter.

Livaï la prit par le bras pendant que Mikasa s'était diriger à une vitesse folle d'eux. La jeune femme essaya de se dégager mais le Caporal la tenait fermement.

Mikasa lui lança un regard noir qui en aurait fait fuir plus d'un.

- Discrétion, Mikasa, murmura froidement l'homme le plus fort de l'Humanité.

- Mais le gamin se fait frapper sans que personne n'intervienne, cracha la jeune femme aux cheveux de jais.

- Bienvenue dans les bas-fonds, tu devras t'y habituer. Ici c'est le plus fort qui survit le mieux.

Mikasa arrêta de tirer dans un dernier regard assassin envers Livaï. Elle se remit à la hauteur de Annie.

Jean se retourna et lui lança un regard rempli de compassion. Mikasa lui lança un regard assassin.

Plus loin, malgré son impassibilité et sa froideur, Livaï était de nouveau plonger dans son passé, ses cauchemars, ses souffrances, ses peurs, ses démons.

Eiji le regarda avec inquiétude.

- Ça va Livaï ? demanda-t-il, bien qu'il sût déjà la réponse.

Il reçut un grognement en guise de réponse. Il rigola et reprit.

- Comme je disais tout à l'heure, en échange de vous héberger et de vous cacher, vous devrez faire des missions pour moi.

- J'accepte tes conditions mais je ne veux en aucun cas risqué la vie de mes soldats.

- Je ferais en sorte qu'il n'y a pas des missions de hauts risques. J'ai plus de craintes pour les deux filles qui te servent de soldat.

Les ailes de la LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant