Chapitre 20

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NDA : Excusez-moi pour cet énorme retard. Je publierais un peu moins souvent mais le plus vite que je peux - je sais pas si c'est clair.

Le soir, Mikasa rentra dans sa chambre. Elle était déçue du niveau des hommes de mains de Eiji Yamamoto.

La jeune Ackerman s'attendais à plus compétent, moins prévisible et plus rapide.

Elle se doucha rapidement et se mit dans son lit. Elle ferma les yeux et tomba dans les bras de Morphée quelques minutes après.

Mikasa était dans sa chambre du Bataillon d'Exploration. Celle des supérieurs. Sasha était à côté d'elle, sur un lit, souriante.

- Sasha ? s'étonna la soldate qui en valait cent. Qu'est-ce que tu fais ici ?

- On est colocataire, tu te souviens ?

Sasha regarda attentivement le visage de son amie.

- Pourquoi tu fais cette tête ? demanda-t-elle, inquiète.

Mikasa bondit de son lit et se jeta dans les bras de son amie. Elle commença à pleurer, mouillant le t-shirt de la jeune Braus au passage.

- Je suis tellement désolée de ne pas avoir pu te sauver, sanglotait la jeune Ackerman C'est ma faute, tout est ma faute.

- De quoi tu parles ? demanda Sasha. Je suis toujours en vie. Maintenant que tu le dis...

Sasha repoussa violemment Mikasa et lui hurla dessus :

- Tu as raison, tout est ta faute, tu n'aurais pas dû me laisser aller avec le Titan féminin. En plus maintenant vous êtes complices ! C'est comme ça que tu honneur ma mort ?

- Sasha ! Stop ! Non ! Ce n'est pas toi.

- Tout est à cause de toi, Mikasa Ackerman. Tu m'as laissé mourir Et c'est ça ce que tu appelle être ma meilleure amie ? Tu me déçois, cracha la soi-disant Sasha.

Mikasa se réveilla en criant jusqu'à en manquer d'air.

La porte de la chambre s'ouvrit à la volée quelques minutes plus tard sur Annie, Jean, Livaï et Reiner.

Jean arriva le premier et Mikasa sauta littéralement à son cou. Elle pleurait comme elle ne l'avait jamais fait.

Le jeune Kirschtein, ne sachant pas quoi faire, lui caressa doucement le dos.

- C'est à cause de Sasha, n'est-ce pas ? marmonna Livaï.

- Caporal ! crièrent à l'unisson Reiner, Jean et Annie.

- Oui, Livaï, répondit la soldate qui en valait cent. J'ai rêvé d'elle. Plutôt fait un cauchemar.

- N'en parle pas si tu n'en a pas envie, rassura Jean.

Mikasa raconta vaguement son rêve. Elle se sécha les larmes et se défit de l'étreinte de Jean, qui lui était rouge tomate.

- Ça fait longtemps que tu n'avais pas rêver d'elle ? demanda Livaï.

- Je ne dors quasiment plus, répondit Mikasa. Je ne dors pas plus de trois heures par nuit depuis sa mort. Je culpabilise énormément.

- Tu n'as pas à t'en vouloir, dit Jean d'une voix qui se voulait rassurante.

Le jeune Kirschtein devait prendre son mal en patience, il ne devait pas pleurer à son tour.

- Annie, tu restes avec elle cette nuit, ordonna Livaï.

- Je vais bien, assura la soldate qui en valait cent.

- Ce n'était pas une question mais un ordre.

Les garçons retournèrent dans leur chambre et Annie ferma la chambre à clé.

Les ailes de la LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant