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C H A P I T R E

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Pdv Omniscient |

C'était dans la forêt, vers environ 19 heures, que quelqu'un rendait son dernier souffle. Cette personne avait versées ses dernières larmes, laissait ses derniers cri se muer au silence, et avait soupiré une dernière fois avant de fermer les yeux à jamais.
Il avait porté une main à son épaule dans un ultime espoir de se sauver en retirant la dague, plantée dans son épaule gauche.
La femme à ses côtés, accroupi, portait un regard indifférent sur l'homme. Elle regardait la scène de ses longs cils noir, sans vraiment savoir si elle était fascinée ou complément ailleurs.
Son masque caché son nez et sa bouche, pourtant on pouvait deviner qu'elle avait un fin sourire sur les lèvres.
Elle pencha très légèrement la tête, continuant d'observer le cadavre encore quelques secondes avant de se relever et de reprendre sa dague, dégoulinante de sang.
Elle se détourna du cadavre, comme on commençait un nouveau chapitre d'une histoire, le laissant à son piètre sort.

Elle marcha loin dans la forêt avant d'arriver devant une pile de feuilles.
Du pieds, elle éparpillait les feuilles mortes, laissant apparaître une trappe en bois. Du pieds encore une fois, elle l'a souleva nonchalamment avant de descendre les escaliers qu'elle avait elle même construit, refermant la trappe derrière elle.
Elle se servit de la lampe torche de son téléphone pour éclairer les escaliers durant sa marche. Elle repensa à cet homme qu'elle avait laissé. C'était peut-être risquait de l'avoir laissé là-bas. Si la police venait à fouiller la forêt, elle prenait un gros risques.
Elle arriva à son salon, déjà éclairée, et se résigna finalement à se poser sur son canapé et d'allumer la télé tout en abaissant son masque noir.
Les chaînes d'infos était plus où moins les mêmes, jusqu'à ce que cette vidéo passe une énième fois au infos. Vidéo dans laquelle, on voyait une femme, sortir par une porte de secours avec une arme à feu dans la main pendant que le caméraman l'a suivait.
Malheureusement pour lui, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit juste derrière la porte, une fois arrivé.
La femme attrapa l'homme par la gorge alors qu'il continuait à filmer. Elle lui pointa son arme sur le crâne avant de tirer sans même chercher à discuter. Il fit tomber la caméra, la laissant face sur le sol pendant quelques instants avant de la rattraper. Cette femme, c'était T/p. Elle fit un geste de la main à la caméra avant de filmer le corps de l'homme sans vie. Elle filma aussi la boutique où toute les personnes qui s'y trouvaient vivante auparavant, s'y trouvaient désormais morte.
Ensuite, elle se refilma puis tira sur l'objectif pour mettre fin à l'enregistrement.

La bobine avait dû être retrouvée plusieurs heures après et diffusée sur les réseaux en censurant le moment où elle montrait les cadavres.
Suite à ce meurtre de masse, la police a deviné que tout les meurtres qui avaient suivi été les siens.
Mais leur problème était à chaque fois le même. Pas d'empreinte, pas de preuves, pas de témoin. Rien. La vidéo les avaient juste aider à mettre un visage sur ces meurtres. Ils savaient qui rechercher.

C'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait construit ce bunker. Pour sa sécurité.
Elle regardait ses armes accrochait au mur comme des trophées avant de soupirer et de se laissait aller sur le canapé, ses cheveux c/c s'entremêlant entre eux.
C'est en repensant une dernière fois à cet homme qu'elle s'assoupit pour plusieurs heures.

Pdv Interne | T/p

Ellipse de quelques heures~

J'inspirais profondément, avant d'ouvrir mes petit yeux encore endormi.
Il fallait que j'aille me débarrasser du corps. Ça devenait urgent.

Sur cette dernière pensé, je me relevais, et attaché un revolver à ma ceinture avant de partir.

Lorsque je sortis, je remarquais qu'il faisait nuit noir.
Je sortis mon téléphone et activités le flash pour au moins éclairé mon chemin ne serrais-ce qu'un minimum.
Je remarquais qu'il était 23 heures. J'avais dormi 4 heures, il était donc normal qu'il fasse nuit.
Je marchais, une main posée sur mon révolver avant d'arriver à l'endroit où je pensais avoir laissé le corps.
Perplexe, je continuais de marcher, mais revenais finalement sur mes pas, étant sûr que je devais avoir passé l'endroit sans m'en être rendu compte.

Pourtant, plus je cherchais, plus je revenais à l'endroit initial.
Est-ce que quelqu'un aurait déjà trouvé le corps et l'aurait pris pour l'emmener à la police ? Non, c'est pas logique... Personne ne ferai ça...
Je m'accroupis à la recherche d'une quelconque piste, mais quelques choses me fis relevais la tête, relevant la lumière de mon flash en même temps.
Un peu plus loin, je remarquais trois silhouettes tournées vers moi.
Un frisson d'effroi me parcouru l'échine lorsque je vis qu'ils portaient tout les trois des masques, où du moins, cachaient la quasi-totalité de leur visage.

L'un portait une cagoule noir, au yeux et et à la bouche repassés en rouge. Il portait également un sweat jaune avec une capuche et, je cru voir dans sa main, un pieds de biche.
Un autre portait un masque blanc où les yeux et les lèvres avaient été repassé en noir. Lui, portait une veste jaune.
Et le dernier portait de grosse lunettes au verre jaune, avec un masque ne couvrant que la partie inférieure de son visage, sans prendre son nez. Lui, avait une hache dans la main.
Restant fidèle à mon personnage, je me contentais de les fixer sans bouger alors que l'un s'avançait vers moi.
C'était le garçon au lunettes.

Je me relevais et sortie mon revolver lorsqu'il fut assez proche de moi.
Le revolver ne touchait pas son front, signe qu'il restait un écart raisonnable entre nous.
Je le regardais dans les yeux, sans peur, n'y colère. Seulement avec indifférence.
T/p - Qui êtes vous ?
Demandais-je simplement.
Les deux derrières s'avancèrent pour que je puisse les identifier.
Masky - On s'est débarrassé du corps que tu avais laissé.
Au bout de quelques secondes, je baissais mon arme et l'a rattaché à ma ceinture.
T/p - Vous êtes quoi au juste ? Des tueurs ?
Demandais-je, toujours aussi posément.
Masky - Si on veut. Mais tu te doute bien que si on l'a fait, c'est pour une bonne raison.
T/p - Laquelle ?
Hoodie - Notre maître aimerait beaucoup te rencontrer.
T/p - Ah ? Et qui est votre maître ?
Les trois - Le Slenderman.
Silence.
T/p - Vous vous foutez de moi ?
Demandais-je, cette fois un brin agacé.
Masky - Pas du tout.
Il s'avança les bras croisés mais je l'arrêtais en sortant mon arme à nouveau.
Je fus surprise de voir qu'il me pointait aussi avec sa propre arme. La même que la mienne.
T/p - Vous sortez d'asile c'est ça ? Si c'est le cas, j'peux plus rien pour vous, désolé.
Toby - On sort pas d'asile, Slenderman existe vraiment ! Et nous, on est des creepypasta !
T/p - Je comprends que dalle à votre charabia.
Hoodie - Laisse tomber, si elle refuse d'y croire, ça ne sert à rien de lui expliquer.
Les trois se regardèrent un moment, l'arme de l'homme au masque blanc toujours pointé sur moi, et inversement. Je décidais de faire sauter le cran de sécurité de mon revolver. Un petit coup de pression ne fera pas de mal.
Les trois tournèrent la tête en mon sens mais moi, je fixais seulement celui au masque blanc, juste devant moi.
T/p - 2 minutes. C'est le temps qu'il vous reste pour m'expliquez votre charabia avant que je ne tire.
Ils échangèrent un second regard avant que celui au grosse lunette ne commence.
Toby - Les creepypasta sont des histoires d'horreur créé à la base pour effrayer les gens. Mais la vérité, c'est que ces histoires sont réelles. Chacun à sa propre histoire, donc sa propre creepypasta. Le Slenderman en est une, et nous, nous sommes ses proxy. Ses serviteurs si tu veux. Et il nous a chargé de t'emmener avec nous pour que tu puisse le rencontrer.
T/p - Et ça mènerait à quoi cette rencontre ?
Masky - Il aimerait que tu intègre nos rangs.
Après un lourd silence, je fis claquais ma langue dans mon palais.
T/p - Alors je vais vous donner ma réponse tout de suite. Non.
Je me détournais de ces trois garçons, finalement arrangé qu'ils se soit débarrassés du corps pour moi. Car après tout, c'est pour ça que je sortais à la base.
Néanmoins, cette rencontre ne me laissait pas indifférente. Tout cela était beaucoup trop étrange, et je savais que ça ne s'arrêterait pas la.

Behind Our Masks | Masky x Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant