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C H A P I T R E

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Pdv Interne | T/p

Lorsque je me réveillais le matin, l'odeur de la veste du garçon au masque blanc me gratifia un petit sourire. Je regardais par la fenêtre, et vis le ciel gris et les quelques gouttes qui roulaient sur les fenêtres. Quel temps...
Je me levais, me préparais, et descendis au salon.
Comme hier, je ne vis pas le trio de d'habitude, chose qui me laissa une nouvelle fois perplexe.
Bien décidé à savoir où ils étaient passés, je montais les marches quatres à quatres et m'avançais jusqu'au bureau de Slender.
Je toquais trois coup avant d'entendre un lointain "entré".
Je passais la porte et vis Slender trier des papiers.
Je remarquais qu'il avait ôter son blazer et sa cravate, laissant apparaître sa chemise blanche légèrement entre-ouverte, laissant voir son torse blanc. Jamais je n'aurais pensé que mon boss était aussi bien musclé d'ailleurs...
Slender - Qui a t-il ?
Je remarquais dans sa voix, une grande fatigue et un froid glacial. Quelques choses n'avait pas l'air d'aller.
Je le regardais intensément, cherchant une faille sur sa gestuelle parfaite, mais rien ne le trahissait.
T/p - Je voulais savoir ou étaient les garçons.
Il soupira bruyamment.
Slender - Je l'ais est envoyé en mission. Ils devaient poser des micros et des caméras près d'une base de creepyhunter et revenir hier soir dans la nuit mais je n'est plus de nouvelles...
T/p - Pourquoi est-ce qu'on envoie personne d'autre ?
Demandais-je sourcils fronçaient, sachant qu'ils couraient peut-être un énorme danger.
Slender - Si c'est un piège et qu'ils se sont fait enlever, je ne pas prendre se risques pour le moment.
T/p - Alors qu'est-ce qu'on fait ?
Demandais-je, exaspéré par si peu d'action.
Slender - Pour l'instant, rien.
Je roulais des yeux agacé. Pour mettre des plans en marche, il était le premier, mais dès qu'il fallait faire face à un problème, on ne pouvait rien faire ? Je refusais d'entendre ça. À son problème, sa solution. Et ne rien faire n'en était pas une.
Je sortis de son bureau et pris une grande inspiration.
Il était inutile de s'énerver. Même si une part de moi le détesté, circonstance réciproque, je ne pouvais pas me permettre de lui rejeter toute la faute. Il faisait ce qu'il pouvait, mais pour le coup, ce n'était pas suffisant.
Alors que je retournais à ma chambre, je croisais dans le couloir Jeff et Ben, en train de discuter.
Jeff - Salut !
Me salua t-il d'un air toujours aussi supérieur, m'incluant dans leur discution.
T/p - Salut vous deux.
Ben - On allait faire une game dans ma chambre, tu viens ?
Dit-il en me montrant la console de jeux qu'il tenait en main.
T/p - Pourquoi pas.
Fis-je en haussant les épaules d'un air ailleurs.
On entrèrent tout trois dans la chambre du gameur, qui semblait déjà beaucoup plus vivante.
Il y avait des posters accroché au mur, des figures sur les étagères, et plein de petites décorations dans le thème des jeux vidéo. L'ambiance était plutôt cool. On aurait dit une salle d'arcade.

Ellipse |

Je ne comptais même plus le nombre de jeux auquel nous avions joué.
Il n'y avait aucune pression. On discutait, on rigolait. On rageait aussi... Mais c'était vraiment sympa.
Puis, vint un moment où Ben sortie l'ultime jeu. Son jeux.
Ben - Comme tu n'a pas encore vu comment je mis prend pour tuer, tu va avoir l'exemple en directe T/p.
Il ouvrit le jeux et commença à jouer en solo.
Puis vint le moment où des joueurs arrivèrent. L'écran devient tout noir et comme par magie, il sauta à l'intérieur de l'écran. Jeff sauta à son tour dans l'écran sans hésiter.
Hésitante, je fis de même malgré ma méfiance.
L'instant d'après, j'étais dans la chambre d'un ado.
C'est alors que je vis Ben, se relever, laissant à ma vue le corps sans vie d'un jeune garçon.
Il lança un regard vers moi, les yeux rouges vif avec un large sourire.
Ben - Pas mal hein ?
Je remarquais ses griffes acérées et le sang qui y coulé.
T/p - Surprenant.
Ajoutais-je en relevant les yeux vers lui.
Son esprit et son corps d'enfant m'avaient donner un fausse aperçu de sa personne. En vérité il était tout aussi fou que moi. Et il l'avait remarquablement bien caché.
T/p - Tu est plus étonnant que tu ne le laisse paraître. C'est un atout précieux.

Ses yeux reprirent leur couleur initial rouge sang et un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres.

On rentra au manoir en repassant par l'écran, et une fois de retour, je décidais d'aller dans ma chambre.
Je m'assis sur mon lit, mais je compris que quelque chose n'allait pas.
Un sentiment étrange grandissait en moi, mais je n'arrivais pas à savoir ce que c'était. C'était un sentiment désagréable qui me faisait mal au cœur.
De plus qu'il m'était impossible d'arrêter de penser au garçon. Où plus particulièrement à Masky, mais je n'osais pas me l'admettre.
C'était comme si je sentais qu'il y avait un problème. Qu'il y avait quelques choses d'anormal. Ils étaient en train de leurs arriver quelques choses, j'en étais persuadée.
D'un seul coup, j'arrivais enfin à mettre le mots sur ce que je ressentais.
De l'inquiétude.
J'étais inquiète pour eu parce que j'avais ces mauvais pressentiments. Et je savais au fond de moi que j'avais raison de m'inquiéter.
Mais encore une fois, je ne pouvais rien faire. Et ça, c'était extrêmement frustrant.
Je regardais par la fenêtre, avec la boule au ventre.
Depuis combien de temps n'avais-je pas ressenti ce sentiment ?
Je croisais les bras et regardais les gouttes d'eau sur la vitre, glissais inlassablement.
La dernière fois que j'avais ressenti se sentiment c'était la dernière fois que j'ai passé une nuit dehors. Horrible souvenir.
Après l'assassinat de mes parents, j'ai été longtemps recherché et je n'avais nul part où aller. J'avais longtemps dormis dans la rue, sur des cartons, entre des poubelles, sous des ponts, dans des cages d'escaliers... J'avais dormi partout dans la peur d'être un jour enlevé, agressé, violé... J'avais sans arrêt la peur au ventre.
J'avais 16 ans.
Un soupire profond m'échappa. Je ne préférais pas trop y penser et j'évitais d'en parler. Cette partie de l'histoire était très certainement la pire pour moi.
Le coeur lourd, je me couchais dans mon lit et fermais les yeux en espérant m'endormir rapidement.

Behind Our Masks | Masky x Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant