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MFD
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Il souffle et passe ses mains dans ses boucles.
- Ko meka té, franchement Maël tu teste ma patience.
N'essaye même pas.
Il a vraiment essayé de s'assoir, nan mais je rêve wesh.
Maël - Pourquoi tu veux pas, j'te demandes pas à ce que je rentre dans sa vie ou quoi, juste une journée.
Je le regarde de haut en bas et tchip.
- Vas-y vas-y, essaye même pas un peu de vouloir jouer le daron a deux balles ici et casse toi de chez moi.
Je me dirige vers la porte et l'ouvre grand.
Il ricane et s'assoit sur mon canapé.
- *souffle* Yesu.
Je claque la porte et me mets debout en face de lui, bien sûr la table basse nous sépare, je veux pas être proche de lui.
Je supporte vraiment pas sa présence, ses sourires, sa voix, son être tout entier.
J'veux juste qu'il dégage.
J'essuie mes larmes et prends un bon grand souffle.
- Ce que tu demandes tu ne l'aura pas Maël, que je sois morte ou vivante, je m'assurais que tu ne puisses pas t'approcher de mon fils, parce que oui c'est le mien, jamais tu n'auras l'occasion de l'entendre t'appeler papa, parce que je le suis, je suis son père et je suis sa mère. Et puis qu'est-ce que tu penses mmh ? Tu penses vraiment que je vais te laisser partir avec lui hein ? Jamais ! T'es tellement égoïste putain. Tu penses même pas à lui, tu veux qu'il apprenne à te connaître après tout ce qu'il s'est passé ? Tu-
Maël - Ouais avant qu'il soit trop tard.
- Pardon ?! MAIS C'EST DÉJÀ TROP TARD !
Mais wesh il est timbré lui.
- C'est déjà trop tard, le jour où j'ai tout appris, c'est à partir de là que c'était trop tard.
Maël - Mais tu m'as aimé non ? Je suis ton premier amour et le père de ton fils.
- Non, joue pas cette carte là, elle est déjà expiré. Est-ce que tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Je crois pas que tu réalises. Tu viens ici dans mon domicile pour jouer au papa pendant une soirée alors que t'as le sang de son grand-père dans les mains ? Tu m'as privé moi et ma famille d'un père, d'un oncle, d'un frère, d'un mari, d'un grand-père et tu oses me demander ça ? T'as brisé la vie de tellement de personnes Maël, mais tu ne briseras pas celle de mon fils.
Il tourne sa tête de côté ricane et me regarde ensuite avec un regard noir.
Maël - Tu penses que la mienne n'a pas été brisée ? J'ai tout perdu à cause te ton frère-
