Chapitre 15

168 7 1
                                    

PDV de Bianca :
Je suis placée entre Bastiano et Léandro. J'essaie de me concentrer sur mon assiette mais c'est difficile car je sens le regard de Bastiano sur ma nuque.

- "Donc, d'où venez-vous, Bastiano ?"
demande Léandro avec un sourire forcé.

- "D'Italie, monsieur. Je suis arrivé ici il y a environ 3 mois." répond le nouvel assistant.

- "Intéressant. Pour qui vous avez travaillé, avant ?" l'interroge Léandro.

Bastiano hésite avant de répondre :
- "Pour Angelo Ferraro."

Léandro plisse les yeux avant de frapper dans ses mains et de dire :
- "Ah oui, je connais ce gars ! Je croyais pourtant que je l'avais tué..."

Il dit ça tranquillement comme si c'était tout à fait normal. Enfin, ça doit l'être pour lui.

- "Oui, vous l'avez tué, en effet, monsieur. C'est pour ça que je n'avais plus de travail et que j'ai emménagé ici." réplique Bastiano.

Je lâche un petit rire et Léandro me jette un rapide coup d'œil avant de s'adresser à Bastiano :
- "Eh bien, c'est mieux dans vos intérêts de travailler pour moi, donc disons que c'est une bonne chose que je l'ai tué."

Bastiano hoche la tête et répond :
- "Si, signore."
* (Oui, monsieur.) *

Léandro se sert un verre de vin, le dixième au moins, et Bastiano en fait de même.
Bastiano se tourne vers moi et dit :
- "Donc cette charmante femme est votre épouse, monsieur ?"

- "C'est exact. Elle m'appartient et je lui appartiens." répond Léandro en me caressant la nuque.

Bastiano hoche la tête et ne quitte pas mon regard. Je lui fais un clin d'œil et je me retourne vers mon soi-disant mari. Je l'embrasse comme si j'étais vraiment sa petite épouse éperdument amoureuse de lui.
Il passe une main sur ma cuisse et me souffle :
- "Tu joues bien ton rôle, mon ange..."

Je lui souris et je rétorque :
- "Donc tu tues vraiment tout le monde ?"

- "C'est ce que je fais, mon trésor..." murmure-t-il.

Je me détache de lui et je mange mes spaghettis à la sauce bolognaise.

Puis vient le dessert.

Bastiano me demande :
- "Et vous, Bianca ? Depuis combien de temps êtes-vous ici ?"

- "Depuis un petit bout de temps." je me contente de répondre.

- "Comment avez-vous rencontré Léandro ?" m'interroge-t-il.

- "En fait, c'est très romantique. C'était un jour de pluie et je n'avais pas de parapluie, alors il est arrivé de nulle part et il m'a proposé son parapluie.
Alors à partir de là, j'ai su que c'était l'homme de ma vie. Parce qu'un homme qui vous propose son parapluie, on sait que c'est le bon." j'invente avec un air dramatique exagéré.

- "Ah, c'est...génial..." dit Bastiano, perplexe, sans grand enthousiasme.

- "Oui, et après, savez-vous ce qu'il s'est passé ? Elle s'est mise à me suivre dans la rue, tombée sous mon charme, et elle a demandé à ce que je l'embrasse." ajoute Léandro avec le même air que moi.

- "Oui, et ensuite j'ai..."

Léandro m'interrompt :
- "On a compris, mon ange."

Puis il me murmure contre l'oreille pour que je sois la seule à attendre :
- "Tu te donnes en spectacle, là, mon trésor... Peut-être que je devrais te punir..."

Je lâche un rire sec et je le pousse un peu.
Une musique de slow s'élève dans la pièce et Léandro me chuchote :
- "C'est l'heure de danser, mon ange..."

Il me prend la main et je le suis. Il me fait tourner sur moi-même et colle mon corps au sien.

Puis la famille Mancini nous rejoint

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Puis la famille Mancini nous rejoint.
Au bout d'un moment, nous échangeons de partenaires.
Je me retrouve avec Bastiano.

- "Vous êtes ravissante, Bianca... Léandro a beaucoup de chance de vous avoir..." me murmure-t-il.

Je lui souris. J'ai envie de flirter avec Bastiano juste pour mettre l'autre en rage.

- "Non sei disgustoso, signore..." je réponds.
* (Vous n'êtes pas répugnant, monsieur...) *

Il rit et me fait basculer en arrière.

- "Si vous n'étiez pas la femme de mon patron, je vous aurais demandée en mariage." m'avoue-t-il.

Je rigole et je réponds :
- "Dommage, alors."

- "Si, molto, signora." réplique-t-il en déposant un baiser sur ma main.
* (Oui, beaucoup, madame.) *

Je ris un peu devant ses attitudes de gentleman. J'adore ce gars.
Soudain, quelqu'un écarte Bastiano loin de moi. C'est bien entendu Léandro.

- "Qu'est-ce que tu fais ?" dis-je en serrant les dents.

- "Rien, je veux juste ma femme pour danser." rétorque-t-il en me regardant d'un air autoritaire.

Il me prend par le bras.

- "Un peu jaloux ?" je lui demande.

Il lâche un petit rire et réplique :
- "Non, mon ange, mais tu es censée être ma femme, alors évite de flirter avec mon nouvel assistant."

Je lève les yeux au ciel et je réponds :
- "Bref, j'aime bien ton assistant."

- "Ne l'aime pas trop, sinon je vais devoir le virer. Ce serait dommage." déclare mon mari.

Léandro pose une main sur ma taille et me fait tournoyer. Ma robe voltige un peu.
Je remarque que Bastiano a le regard rivé sur moi...

*

Fin du chapitre :)
Vous préférez Bianca avec Bastiano ou avec Léandro ?
À suivre ;)




Hate MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant