Chapitre 8

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PDV de Bianca :
Une fois que Léandro a fini son petit discours, je m'écrie :
- ''Putain, c'est quoi ton problème ?!"

- "Tais-toi un peu, mon ange." rétorque Léandro.

- "Vai a farti futtere !" je m'emporte.
* (Va te faire foutre !) *

- "Dolce, dolce, tesoro mio." réplique Léandro d'une voix calme.
* (Tout doux, mon trésor.) *

Putain, il m'énerve.

- "Tu ne serais quand même pas en colère parce que j'ai dit que tu étais ma petite amie ?" me demande-t-il d'une voix innocente.

Je vais le gifler.

- "Pourquoi tu as fait ça ?" je demande en serrant les poings.

- "Parce que, Bianca, je dois justifier le fait que tu habites chez moi." répond-il.

- "Je peux avoir mon poignard ?" je questionne en essayant d'avoir l'air calme.

- "Non, je le garde avec moi." rétorque-t-il.

Je m'approche de lui et je lui souffle :
- "Et pourquoi ça ? Tu n'aurais quand même pas peur parce que j'ai tenté de te tuer ?"

Je prends un air innocent pour l'imiter. Ça a l'air de l'énerver, pour mon plus grand plaisir. Je lui fais un clin d'œil et je monte les escaliers.

- "Qu'est-ce que tu fais ?" dit-il.

- "Je vais installer mes affaires dans la chambre, puisque j'habite ici, Léandro. Ah oui, j'oubliais, maintenant que j'habite ici, on fera à partir de mes règles. Les miennes, Léandro, pas les tiennes." je réplique.

Je le plante là. Je vais dans la chambre de Léandro et je pousse toutes ses affaires par terre pour installer les miennes. Puis, j'enlève ma robe, autant me mettre à l'aise. Je m'assois sur le lit. Je suis comme ça :

La porte s'ouvre sur Léandro

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La porte s'ouvre sur Léandro. Il a l'air surpris de me voir assise sur le lit en sous-vêtements.

- "Tu...attends pour quelque chose ?" demande-t-il, perplexe.

J'éclate de rire et je rétorque :
- "Tout ne tourne pas autour de toi, Léandro. Je me suis mise comme ça parce que je voulais être à l'aise, pas pour toi. Ça ne te dérange pas, j'espère ?"

Je lui offre un petit sourire insolent.

- "Non, ça ne...me dérange pas..." balbutie-t-il.

Je suis contente de l'avoir déstabilisé.

- "Et je peux savoir pourquoi tu as pris ma chambre alors qu'il y a plein d'autres chambres ?" me demande-t-il.

- "Parce que je voulais cette chambre, Léandro. Et si je vis ici, je vais faire tout ce que je veux, que ça te plaise ou non. Donc je te prierai d'aller te trouver une autre chambre." je réponds.

Ses yeux ne quittent pas mon corps.

- "Ah, mais quel pervers tu es, Léandro. Allez, laisse-moi un peu d'intimité. Ce n'est pas un spectacle." j'ajoute.

Il lève les yeux au ciel et quitte la chambre. En fait, ce n'est pas plus mal que je vive ici. C'est une maison de riches et j'ai tout le comfort dont j'ai toujours rêvé depuis la mort de mon père. J'allume la télé et je regarde des trucs débiles puis je finis par m'endormir.

Le lendemain matin, quand j'ouvre les yeux, je vois une fille debout devant mon lit, les bras croisés et l'air désapprobateur. Oh merde, c'est Sara.

- "Oh, salut..." je marmonne.

- "Lève-toi. La famille Mancini doit assister à un événement et Léandro souhaite à tout prix que tu sois là aussi." m'annonce la sœur de Léandro.

Quoi ?

- "Putain, c'est quoi encore ?" je bourgeonne.

- "Surveille ton langage. Et puis tu verras. Je suis là aussi pour te dire autre chose. Écoute, Bianca Martini, je vois très clair dans ton jeu. Tu essayes de séduire mon frère pour je ne sais quelle raison malsaine. Et contrairement à mon frère qui est visiblement séduit par ta beauté, je ne vais pas être aussi patiente et gentille avec toi. Alors arrête de tripoter mon frère, juste contente-toi de te taire et de sourire, et tout ira bien. Tu as bien compris ?" me dit Sara.

Non mais elle pense qu'elle me fait peur, cette connasse ? Je me lève, je la regarde droit dans les yeux et je lui réponds :
- "Tu penses que je vais me plier à tes ordres ? Je ne sais pas quel est ton problème, et honnêtement je m'en fous, c'est pas mes affaires, mais je ne suis pas là de mon plein gré. Et je ne tripote pas ton frère. Alors tu vas arrêter de faire ta connasse pour rien, d'accord ? Oh, et tu peux aller pleurnicher auprès de ton frère, je n'en ai vraiment rien à foutre."

Sur ce, je lui désigne la porte. Elle part en me fusillant du regard. Non mais elle s'est crue où celle-là en m'agressant dès le matin ?
J'enfile une robe. Je suis comme ça :

Je sors de la chambre

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Je sors de la chambre. Je descends les escaliers. Léandro, Sara, Clara et quelques autres personnes de la famille Mancini sont en bas. Ils discutent ensemble. Est-ce qu'ils m'attendent depuis tout à l'heure ? Je crois bien que oui. Léandro tourne la tête et sourit quand il me voit. Une fois que je suis arrivée en bas, il me prend la main et y dépose un baiser. Ces foutus papillons reviennent dans mon ventre.

- "Tu es sublime, Bianca." me dit Léandro.

Je lui souris et il me donne son bras
tandis que nous avançons vers une grande limousine. Je me demande à quel genre d'évènement nous allons.

*

Fin du chapitre :)
Que va-t-il se passer ensuite ?
À suivre ;)

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