Océan [édité chez SLALOM]

Chapitre ②⑥

Bonsoir les amis ! ^-^

Voici la suite d'Océan, j'espère qu'elle vous plaira ! Le chapitre est un peu plus long !

Bonne lecture ~ ♥

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— Jungkook... Il est vraiment dangereux, Taehyung.

Prête à argumenter, ma bouche finit plutôt par se taire. Je lâche la porte par surprise, et Namjoon en profite pour la pousser et entrer. Je recule de quelques pas, sonné, tandis qu'il la claque derrière lui.

— Non, il ne...

— Tu ne sais pas ce que j'ai vu. Je te mets en garde, et toi tu-

— Mais je m'en fous de ta garde ! Je veux juste... Je veux juste pouvoir lui parler. Je ne demande rien d'autre que pouvoir lui parler.

— Pourquoi ?

Silence.

On se regarde, il jongle entre mes deux yeux, l'air concerné. Faussement curieux. Parce qu'il a compris, il a très bien compris.

Et il m'a entendu le dire, aussi.

— Parce que tu l'aimes ?

J'écarquille les yeux.

— Non ! C'est sorti tout seul, à la piscine, je- j'ai pas voulu dire ça. Pas du tout.

— Tu mens. Si tes mots sont faux, tes actes prouvent que tu es amoureux de lui.

— C'est bon, sors ! Sors ! Je crie, fou de rage.

Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi je suis fou de rage à l'idée qu'il me balance ça au visage. Mais je le suis.

Fou de rage.

— Je préfère être honnête, Taehyung, parce que tu es mon ami.

— Je ne le suis plus.

Il ignore ma dernière phrase et prend un air sérieux, les poings serrés. Il a l'air étrangement aussi torturé que je le suis.

Je ne le supporte plus.

— Ne lui parle jamais de tes sentiments.

Ma colère se tait en un éclair, pour se faire terrasser par le vide.

— Il te rejettera.

Je ne saurais dire ce que je ressens quand j'entends ça.

Je ne suis pas amoureux de lui. Non, je ne le suis pas. J'ai des sentiments, oui, mais l'amour est autre chose. C'est plus douloureux.

C'est déjà douloureux.

Je balaye ma conscience en secouant la tête.

— Je n'allais pas me confesser de toute manière... je chuchote presque en faisant volte-face.

Je fais mine de fouiller dans mon bureau. Namjoon s'approche dans mon dos, peu dupe.

— J'dis pas ça pour te faire du mal. Je suis sérieux. Il te rejettera, crois-le ou non.

— Et comment tu peux savoir ça ?

J'ai presque bégayé, ça s'est entendu, mais il ne relève pas et son visage s'assombrit.

— Parce que je suis la seule personne qui peux l'approcher.

— Moi, je l'ai approché.

— Sexuellement. Ne mélange pas tout.