Océan [édité chez SLALOM]

Chapitre ④③

Bonsoir les amis ! ^-^

Hehe j'ai été vite ! J'avais trop hâte d'écrire ce chapitre donc... Le voilà ;) J'espère sincèrement qu'il vous plaira !

Bonne lecture ~ ♥

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— Mais... Qu'est-ce que...

L'angoisse monte dans un sillon d'adrénaline jusqu'à mon cœur. Je recule d'un pas tandis que le directeur me contourne pour s'installer derrière son bureau.

— Taehyung, mon chéri, tu-

Je pars.

Seulement, je pars.

Je ne cours pas, mais je marche sans m'arrêter, le pas vif, claquant et décidé. Décidé de ne pas rester une seule seconde de plus dans la même pièce qu'eux.

Que lui.

Cependant, au bout du couloir, une voix m'atteint :

— Taehyung, attends !

Je m'arrête net. Les épaules tremblantes, qui se baissent, se haussent et se rabaissent, je tente de garder le contrôle sur mes inspirations et expirations. C'est peine perdue. Mon torse trémule autant que mes mains.

Un doux parfum, inconnu jusque-là, me détend. Incertain, je fais volte-face vers une jeune femme. Son sourire n'est ni forcé, ni trop fait de pitié.

— Bonjour Taehyung, pardonne-moi de t'avoir couru après.

Mes yeux jonglent entre les siens. J'observe à la hâte ses yeux fins, ses lèvres peintes d'un vieux rose et ses cheveux de jais qui dévalent en cascades sur ses épaules. Son chemisier bleu nuit est rentré dans un pantalon noir en toile.

— Bonjour...

— Je m'appelle Doona. Je suis ravie de faire ta connaissance.

Elle sourit davantage en me tendant sa main. Par politesse, je la saisis, les yeux perdus dans le noir des siens.

— Je me disais qu'on pourrait discuter un petit peu toi et moi ?

— Je... Je ne veux pas y retourner, ils sont là et...

— Ok, pas de soucis.

Elle pointe un banc à quelques pas. J'acquiesce silencieusement et la suis. Ce n'est pas que j'ai envie d'écouter ce que cette probable psy qui me prend pour un fou va me dire, mais plutôt que j'ai besoin de quelqu'un pour me donner du courage d'y retourner. De retourner dans ce bureau avec tous ces yeux qui me scrutent.

Tous ces gens qui savent.

— Alors comme ça tu es revenu pour valider ton année ?

— Oui... Je ne veux pas doubler.

— J'ai lu sur Seontaeg que beaucoup d'élèves doublent tant c'est difficile.

— Je suis major. Je ne dois pas doubler.

Elle acquiesce. Je ne me sens pas spécialement épié comme je l'aurais cru quand elle me regarde.

— Et pourquoi ça ?

— Parce que je suis major, je vous l'ai dit.

— Et tu ne pourrais pas être major l'année prochaine ? En plus, tu auras un coup d'avance. Tu serais major et inatteignable par les autres.