Chapitre ④⑦

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Bonsoir les amis ! ^-^

Voici la suite d'Océan, j'ai beaucoup aimé l'écrire, je pense que c'est l'un de mes chapitres préférés...

Je vous conseille d'écouter la musique en média pendant votre lecture!


Bonne lecture ~ ♥


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— Putain, hors de question.

Jungkook croise les bras et s'appuie contre la porte de ma chambre. Je lui adresse un sourire crispé.

— Je sais pas, c'est...

— Tu veux vraiment y aller ? Sérieusement, Tae, tu-

— Je sais pas, Jungkook, je répète, perdu.

Mes yeux se baissent sur l'écran de mon téléphone, qui affiche toujours le message audacieux, selon Jungkook, de Jimin.

Moi, je le vois un peu comme une bouteille à la mer. Ce n'est pas pour autant que je suis persuadé de devoir la sauver de l'Océan. Je me dis seulement que, seule, là, dans la vaste, interminable étendue d'eau, elle ne pourra sûrement plus jamais atteindre personne à part moi.

Je suis peut-être le dernier humain, après tout, qu'elle rencontrera.

— Bordel de merde, tu vas vraiment y aller, devine-t-il.

Je lève le regard vers lui. Il décroise les bras et s'approche pour relire le message à l'envers, puis m'interroger silencieusement, de ses iris ancrés dans les miens. Un rictus embarrassé fend le bas de mon visage.

— Je sais p-

— Si, tu sais. Arrête de mentir.

Un soupir me quitte, je range mon téléphone et fixe son torse un court instant.

J'aimerais vraiment comprendre pourquoi ce message me rend si... Léger.

— Tae, souviens-toi de ce qu'il t'a fait, tu-

— Je suis le premier concerné, et je ne suis pas prêt de l'oublier.

Jungkook se tait, puis se passe la main dans les cheveux. Il détourne son attention de moi, mais je rattrape sa main. Il me laisse faire quand bien même son comportement garde un côté expéditif. Ce n'est pas de moi qu'il s'écarte, mais de ma décision.

Parce qu'il a raison. Elle est prise.

— Je suis curieux de savoir ce qu'il a à me dire. Très curieux, j'avoue timidement.

— Tu vas pouvoir lui faire face ? Tu vas... Putain je te jure s'il te dit un seul truc de déplacé ou de-

— Je suis certain que non.

— Il l'a pourtant fait devant le putain de directeur.

— Jungkook, on sera dans un lieu public.

— Ah ouais ? Tu serais surpris d'à quel point les gens se bougent pas le cul pour t'aider quand t'es en détresse.

Peiné, je cherche une explication à ses mots sur son expression faciale. Mais elle demeure interdite.

— Jungkook...

— Si même un psy', censé voir ce qui va pas chez quelqu'un te laisse repartir avec des parents qui s'en battent les couilles, alors imagine des gens dans un restaurant qui n'ont aucun lien avec toi, de près ou de loin.

Océan [édité chez SLALOM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant