Chapitre ⑦

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Bonsoir les amis ! ^-^

Voici la suite de Océan ! J'espère sincèrement que ce chapitre vous plaira ! 


Bonne lecture ~ ♥


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Dix-sept heures ; le tournoi est terminé. Les joueurs ont quitté le terrain, les spectateurs sortent. Je me surprends à laisser mon regard traîner en arrière, avant de sortir, et je me demande qui je cherche réellement. Mais je croise le sourire de Namjoon, et décide d'agir comme si c'était lui que j'avais voulu attraper du regard.

Pourtant, la frustration m'assaille quand je sors du gymnase.

Je soupire, balançant ma veste d'avant en arrière. Les couloirs sont bondés car tout le monde s'en va en même temps. Je cherche à regagner l'internat pour ma part, même si la faim me déchire l'estomac. Je mangerai plus tard.

Je slalome entre les garçons dans le couloir jusqu'à retrouver ma porte. Le petite clé entre dans la serrure et quand je verrouille la pièce, les voix se coupent, le brouhaha s'échappe, et je souffle de bien-être.

J'ai entendu du bruit toute la journée, le silence me fait du bien. La chambre est bien insonorisée, plus aucun son du dehors ne me parvient.

Je tombe en avant sur le lit propre, et l'odeur des draps ainsi que leur accueil confortable me fait m'étirer. Mes yeux se ferment d'eux-mêmes, mes pieds chaussés dépassent encore du lit ; je m'endors dans la position nonchalante que mon corps a adoptée, trop épuisé pour faire un quelconque effort supplémentaire.

**

Un frisson me parcourt l'échine quand j'ouvre les yeux. Je suis paralysé un instant ; quelle heure est-il ? Il fait noir dehors, pourtant je n'ai pas la sensation d'être au beau milieu de la nuit.

J'attrape comme je peux mon téléphone, coincé dans ma poche, et constate l'heure.

J'écarquille les yeux.

Dix-neuf heures quarante-cinq.

Quelle erreur, j'allais être dans l'impossibilité de dormir cette nuit.

Je grogne en me redressant, une main dans mes cheveux pour les réordonner. A peine suis-je debout que mon ventre ne se tord plus de faim, il se contracte d'une vive douleur, comme une crampe. Je comprends que j'ai franchi la limite. Il faut à tout prix que j'avale quelque chose.

Je m'imagine croiser Jimin et Yoongi à la cantine et mon cœur se serre d'angoisse.

Mais je n'ai pas bien le choix.

Je me dirige dans ma salle de bain et inaugure le lavabo pour me rincer le visage, me brosser les dents afin de chasser la sensation pâteuse, et ajuster mon uniforme.

Déverrouiller la porte fut une épreuve. J'avais toujours l'impression que j'allais tomber sur Jimin, une fois dehors. Mais fort heureusement, le couloir n'est animé que par deux ou trois garçons inconnus au bataillon. Ils m'ignorent.

J'hésite plusieurs fois à faire demi-tour. Mais à chaque fois que j'y pense, mon ventre me hurle de continuer le chemin jusqu'à la cantine.

Je descends les escaliers et arrive à l'étage des douches. Je contourne la rambarde, traverse le palier pour rejoindre le dernier escalier, quand une personne sort de la grande pièce humide et manque de me heurter.

Océan [édité chez SLALOM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant