Océan [édité chez SLALOM]

Chapitre ②②

Bonsoir les amis ! ^-^

Aaaah déjà 150K, je ne peux que vous remercier en vous postant ce chapitre assez vite après le précédent. Merci merci merci ♥♥♥

Bonne lecture ~ ♥

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— Maman !

Je n'ai pas honte, malgré le monde, de lui courir dans les bras. Ma mère me prend dans les siens et s'empresse d'embrasser ma tempe. Puis elle me tient à bout de bras.

Son sourire se fane.

— Tu as maigri !

— Ah, oui, mais ça va.

— Non mais- Tu as vu ça, Minho ?!

Je regarde mon père, qui me sourit malgré sa visible hâte de mettre sur la table le sujet de mes absences.

— Bonjour papa.

— Tu vas bien ?

— Ça va, oui, je souris doucement.

Ils prennent mon sac, le mettent dans le coffre, et pendant ce temps, je regarde les autres élèves de l'internat, autour de moi, rejoindre leurs parents. Namjoon prend sa voiture et me fait signe au loin. Visiblement, il se conduira chez sa famille tout seul.

Oui.

Je le cherche.

Et je le trouve.

Jungkook marche, le pas régulier, jusqu'à une voiture qui vient de s'arrêter. Un véhicule noir, duquel sort un homme et une femme.

Sa mère lui attrape les joues et scelle son front au sien. Jungkook se laisse faire, sans la toucher, puis salue son père d'un hochement de tête. L'homme l'approche et lui frotte le dos en le poussant doucement vers la voiture.

Ses parents ont l'air très aimants et, je dirais, assez inquiets.

Ils font comme les miens et mettent son bagage dans la voiture avant d'y entrer. Jungkook va à l'arrière et c'est à ce moment-là qu'il relève les yeux.

Sur moi.

Je me glace, mais ne me défile pas. Il se stoppe un moment, la portière ouverte tenue par sa main, et je peux voir au loin qu'il jette un œil à mes parents. Il est toujours curieux et intéressant de voir à quoi ressemblent les géniteurs des autres.

Il finit par de nouveau ancrer ses iris dans les miens.

Je n'ai pas envie qu'il parte, autant que je n'ai pas envie de partir.

Je me suis vraiment mis dans de beaux draps. Peut-être que j'ai bien fait de lui dire qu'on ne devait plus se voir, finalement. Peut-être que ça m'aidera à l'oublier, que si je ne l'avais pas fait, je serais tomber amo- peu importe. Dans tous les cas, c'était une bonne décision, j'en suis sûr.

Il entre dans sa voiture. J'entre dans la mienne.

Voilà.

Tout rentre dans l'ordre.

**

— Tu veux manger quelque chose ?

— Oui, je veux bien, merci maman.

Je me laisse tomber sur le sofa à peine mes chaussures ôtées. Mon père me rejoint et caresse la tête du chien qui nous saute dessus. Je souris et flatte son poil à mon tour, heureux de le retrouver.