“nous ne sommes hantés que par les choses que nous refusons d'accepter”Amsterdam.
Hôtel.
27juil. 5h17.Me voilà finalement prête à partir.
Miguel m'a supplié de venir.Une énième fois, je vérifie que rien ne m'échappe.
- Inès ? L'appelai-je. On y va dans une heure. Ses amis nous avaient donnés rendez-vous à six heure.
En bas, pour déjeuner.Je ne suis pas ravie de partir, passer des vacances en tant qu'aide avec des gens dont j'ignore l'identité ne me donne pas envie.
Le grincement des ses pneus sur la moquette m'alerte.
- Tu peux coiffer mes cheveux ? Ça m'énerve j'y arrive pas. Me demande t-il froidement.
Je me retourne, face au miroir et soupire.
L'impression d'être une servante.Je me tourne, ses yeux encore un peu fermés me regardent.
J'acquiesce et avance vers lui.
Je l'amène dans la salle de bain, et prends son gel.Je frotte mes mains et les passent dans ses cheveux humides.
Ce contact soudain ne me gène pas.
Il semble nonchalant.Inès est encore en colère contre moi.
Certaine fois, il agit stupidement à mon égard.J'avais peur de lui faire mal, mais cela ne semble pas le déranger.
Nous partons comme prévu à l'heure dite.
Une bande de garçons dévisagent Inès.
- Ne les regarde pas. Chuchotai-je dans son oreille.
Je le laisse quelques secondes, partant en leur direction.
Ils me regardent de haut en bas.- Regardez ailleurs. Dis-je aussi hargneusement que possible.
Ils s'en vont, sûrement incapable de répliquer à cette heure.
Je souris face à ma victoire. Je vois Inès sourire en coin, mais dès qu'il croise mon regard, il s'arrête.
Il me dit un merci, aussi inaudible qu'il soit, je m'en contente.
Nous rejoignons les autres rapidement.
Je me place à l'écart de tous, ne voulant pas déranger.
Deux filles viennent à moi.
Je les regarde, ce sont à mon souvenir, Pidi et Apolline.La plus petite que je n'avais pas eu l'occasion de connaître au restaurant me tend sa main.
- Bonjour, Lou, c'est ça ? J'hoche la tête.
Écoutes, j'ai cru comprendre que de venir avec nous ne te réjouissais pas et j'ai pas envie que tu passes de mauvaises vacances. Même si tu es là pour accompagner Inès. Alors, si ça te tente, viens déjeuner avec nous. On va apprendre à se connaître. Dit-elle le sourire timide.
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Iɴᴏxᴛᴀɢ - 𝑺𝒉𝒆 𝒘𝒂𝒔 𝒎𝒊𝒏𝒆.
أدب الهواةTic...tac...tic...tac. Le temps est un remède, paraît-il. Mais pour elle, il demeure compté. Elle lancine ses poumons rosés d'un amour frelaté. Elle attaque ses cellules, l'empêchant de respirer. L'angoisse aspire. Et si sa vie rempli de bonté...