"parfois, ce ne sont pas les papillons qui vous disent que vous êtes amoureux, mais la douleur."Mel chante à fond dans la voiture, j'ai le sourire aux lèvres.
Plk anime la voiture, les basses vibrent alors que nous hurlons ses musiques a tue tête.
C'était une espèce de retrouvailles, avec leurs amis. C'était une douce soirée d'hiver, juste avant Noël.
Ils auraient aimé le souhaiter le 24 mais tout le monde ne pouvait pas être là.
J'avais tellement envie de tous les revoir.
L'air frais caresse ma peau brûlante, Mel me tire vers la pièce.
C'est évidement chez Meg et Val.– Ne leur saute pas dessus Mel. Elle rie avant de toquer, une boîte de chocolat à la main.
Mais c'est une personne inconnue qui m'ouvre.
Ses cheveux couleur jais lui arrivent aux épaules, les boucles qu'elle a joliment faites sont parfaites.Sa tenue la met parfaitement en valeur, alors que je suis pas apprêté comme elle.
– Meg ? Est ce qu'ils sont...
La concernée crie de joie, me prenant dans ses fins bras.
Son sourire est radieux, la grossesse lui va si bien.– Oh Lou, quel plaisir de te revoir !! Elle se tourne vers ma sœur qui s'est tut.
Elle la prend aussi dans ses bras.– J'ai oublié de faire les présentations ! Andrea voici Lou, la copine de Inès et Andrea est une très bonne amie.
Andrea me regarde avec incompréhension, je fais de même.
Attends quoi ? C'est elle ?
Elle est tout bonnement sublime.Un torrent de jalousie s'empare de moi, alors qu'elle me fait la bise.
Je rentre finalement, et pars saluer l'ensemble des invités.
Inès me fixe, je le salue en dernier.
Ses joues deviennent rouges, il est gêné, son sourire accentue ma pensée.– Bonsoir Inès. Je lui fais la bise, il entrouvre la bouche, prêt à dire quelque chose mais Miguel me saute littéralement dessus.
– Je vais te tuer Lou, cinq jours que tu fais la morte ! Cinq bordel. J'ai faillis débouler pour voir si t'étais pas morte étouffé dans ton paquet de chips. Je roule des yeux. Ce stupide garçon m'a manqué.
Andréa ne fait que poser son regard sur le mien, à chaque fait et geste que je fais.
Il me serre, je vois qu'Elsa porte un regard bienveillant sur nous.
Mon cœur bat fort, cette amitié qu'elle a fini par accepter me mets le baume au cœur.Melissa traîne dans les pattes de Miguel et de Elsa.
Tandis que Meg me prend à part dans la cuisine alors que je sautille en chantant doucement.– Je pensais pas que tu serais là, Inès m'a dit que...Elle sourit en coupant le saumon.
– Melissa me couvre, je venais pour faire la surprise. Son sourire s'élargit davantage.
Je suis bien là, avec elle.Alors que je regardais la télé, le reflet d'Ines et d'Andréa me parviens.
Elle est sur ses cuisses, le bras du brun entoure son cou.
Elle rit.
Mon cœur se brise.
La jalousie se fraie un chemin, parcourant mes veines, me donnant l'envie de prendre sa place, de plaquer ma bouche contre la sienne. Mais elle ne m'a rien fait.– Ça va ? Me coupe Meg.
J'hoche la tête. Je me suis fait avoir à nouveau. Sauf que cette fois, nous ne sommes pas ensemble.
Évidemment échanger des baisers ne veut absolument rien dire, c'est insignifiant.
– Je reviens. Dis-je difficilement. Le regard de Inès se porte sur mon dos.
Devant le miroir de la salle de bain, je fais couler quelques gouttes. Je suis pathétique.
Ma gorge se serre alors que je ravale mes larmes. Mon estomac se tort doucement.
On avait terminé de cuisiner, tout était en cuisson.
Toujours sur ses cuisses, elle ne détache pas son regard du mien.
– Comment vous vous connaissez ? Inès ne m'a jamais parlé de toi. Son ton était loin de contenir de la jalousie ou de l'agressivité. Et cela me donnait encore plus les nerfs.
Ont-ils eu une relation ? Sont-ils toujours si proches ? Mes questions fusent, mais elle semble si innocente.
– Le lycée. Son sourire se forme sur ses joues. Inès me regarde, oui, tu n'es rien de plus qu'un ami de longue date beau brun.
Alors que je me perds dans mes pensées, j'aperçois des marques violettes sur le cou d'Ines.
Ma jambe s'agite dorénavant, mes doigts viennent automatiquement triturer la peau de mes phalanges.
Mon cœur s'accélère.Je suis stupide.
Stupide.
Bête.
Naïve.Alors que la soirée vit, mon monde se heurte.
Putain, voilà pourquoi montrer ses sentiments m'effraie autant.Je rejoins Apolline dehors, elle fume.
Elle me regarde, puis me tend sa cigarette.
Je lui souris et la prends.
– Contente de te revoir Lou. Mon pouls s'augmente. Elle pose sa main sur la mienne et fixe les étoiles.
Elle a bu, elle poserait des questions en temps normal mais je remercie le ciel pour cette pause d'une soirée.Elle finit par m'abandonner ici, je m'affale sur le canapé, me forçant à ne pas pleurer.
Une présence a mes côtés me fait sortir de mes pensées.
– Tu vas continuer a faire la gueule encore longtemps ? Sa voix traverse mes oreilles.
– Je ne le fais pas. Dis-je froidement.
– J'en ai ras le bol de toi. Mon air se comprime subitement. Quoi ?
A-t-il bu ?
Je ne dis rien, pas un mot qui pourrait trahir mon mal être dans cette situation.– T'es vraiment trop compliqué à cerner.
J'avale durement ma salive. Il ne sait pas à quel point ses mots sont blessants.Il se lève, me fait face et prends mon menton entre ses doigts.
– Avec elle c'est putain de simple Lou. Je le regarde, les larmes dévalent de mes yeux.
Alors qu'avec toi c'est...c'est si difficile. Il me râle dessus, je lui crache ma fumée à la gueule.Ça me fends le cœur.
Je me lève, mais il me retient. Ses mots ont eu l'effet d'une douce torture.– J'aurais aimé que...
J'ai milles et une raison de ne pas retourner dans ses bras.
Je décevrai mes parents, je ne veux pas les décevoir.
J'ai la peur monstre de m'effondrer à nouveau, de rechuter.
Je ne peux pas être avec lui, il faut se faire a l'évidence que ce qu'on veut n'est pas la toujours la meilleure chose pour nous.– Y'a la bûche, vous venez ? Hurle Valentin.
Il me regarde, je ne saurai décrire son regard.
Il avance, me laissant ravaler mes larmes.
Car mon cœur bat avec une lourdeur atroce, j'ai mal. Et il n'a pas fini sa phrase, ça me mets encore plus mal.Tout ça est ridicule
Mon téléphone vibre, c'est maman.
Profitez mes amours, je vous aimes. Malgré que ma mère soit détestable, j'aime ses messages.Je m'en veux de lui mentir. La culpabilité me ronge de l'intérieur.
Je rentre et mes yeux se baladent sur Inès et Andréa, qui s'enlacent.
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Iɴᴏxᴛᴀɢ - 𝑺𝒉𝒆 𝒘𝒂𝒔 𝒎𝒊𝒏𝒆.
FanficTic...tac...tic...tac. Le temps est un remède, paraît-il. Mais pour elle, il demeure compté. Elle lancine ses poumons rosés d'un amour frelaté. Elle attaque ses cellules, l'empêchant de respirer. L'angoisse aspire. Et si sa vie rempli de bonté...