nostalgite

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au vague
souvenir
de la pureté
quand le vent
à tout-va chantait
le psithurisme du désespoir
aux feuilles brouies
au soleil couchant
à la chaleur des
automnes ratés
loin d'ici
vers l'horizon
céruléen qui
voilait autrefois les
montagnes où la
turgescence des nuages
incarnadins réjouissait
les cœurs et mon mien
dont l'ignorance chevit
moi
ilote de ma candeur
crus en l'illusion élue
réalité
les nuits
tombaient les étoiles
montaient s'éparsaient
si haut si bas
les lampadaires
tachaient le châssis
de fenêtre de doux
fauve et d'ombre
cruciforme brisée
là où l'aurore ne se
dissipe point et le
bitume tavelé si jeune
de frondaisons la lune
envieuse œillade lactée
ses éphélides semblent
avoir absorbé celles que
tu n'auras jamais toi
enfant si jeune trépasses
au bout des solstices
qu'as-tu d'aussi
déconcertant à en
troubler un océan
dis-moi ?

24/11/2021

ambivalenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant