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21/02
quelle patience faudrait-il avoir, pour ne pas s'affoler ? un espoir qu'il faut garder : le cœur qui a goûté au martyre, s'en remettra un jour... le jour après le repentir.

un jour, une nuit comme celle-ci, il y a quelque temps, allusionnait au temps perdu. une nuit comme celle-ci, une troisième, quelque chose qui a fait de moi celle que je suis. ai-je grandi ? ai-je grandi ? j'ai mûri, peut-être un peu trop, je deviens sure, et je fais grimacer. de leurs yeux plissés, qu'est-ce qu'ils pourraient voir ?

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des rais dorés où je me blottis. je portais un pull de frissons en cette fin d'hiver. et moi de si loin, me croyais capable d'embrasser l'horizon. mais les yeux pudiques ne croisèrent de semblables. des âmes, alors, obstruaient mon chemin... la sienne.

07/03
aujourd'hui, j'avais une fourmi au cou ; elle me chatouillait. depuis la fenêtre, je feignais mon intérêt à ceux qui n'existent, les ambiants : des frondaisons et une terre mourante. une silhouette, si vague, se dessinait sous mes yeux, je crus que c'était elle... la sienne.

alors un matin, il pleuvait. les pièces tintaient dans une poche, le regard distrait, je crus le voir où les chemins se croisaient, un bout au bout d'une pente. tes yeux que tu détournes à chaque fois qu'ils croisent mes miens.

un esprit que tu as englouti ; le cœur chagrin durant ton absence ; des iris que je garde en tête – si triviaux, qu'on ne peut oublier ; ton sourire offert aux chanceux, ceux qui croisent ton chemin – et les bras écartés pour eux, les vies que je vis à travers mes yeux vitreux.

08/03
modique es-tu, que vaux-tu ? de l'or auprès d'un cœur ivre de langueur. (avant)hier, il voulait se faire entendre : d'une poitrine fêlée, de mélodieuses palpitations s'élevèrent, si intenses étaient-elles devenues, le long d'une discussion, jusqu'à ce mot, le dernier.

12/03
un cri peu sûr de lui se réduit à un vulgaire gémissement. les réalités vécues et les pensées se heurtant silencieusement. je voulais croire que c'était l'autre, il me jouait des tours. pourtant je savais pour ce que tu étais. mais moi sur une marche, et derrière les barreaux, des voitures grondaient, j'ai passé une main dans mes cheveux, et j'y avais pensé.

probabilité d'être poissarde : une histoire qui se répète. quand je t'ai vu, j'ai eu de l'espoir en l'espoir. maintenant plus rien. j'ai regardé autour de moi. si intéressants étaient tes semblables, et toi ? qu'en est-il de toi ?

modique es-tu, que vaux-tu ?
un temps perdu

...

ou pas

21/02/2023 21:21
12/03/2023 05:11

ambivalenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant