c'est pas vrai

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j'ai croisé
le regard
d'une
chèvre

qui a laissé
un petit bout d'elle
sur le sable
le long du chemin

je me souviens
de l'autre fois
quand au-dessus
de moi
il y avait une lune
translucide au
milieu de la journée

et le long de la route
se tenaient des cyprès
quelques pins courbés
défeuillés exposant
leurs squelettes
leurs échines

comme un long rideau
diaphane ils laissaient
montrer des rangées de
vignes qui découpaient
les rayons de soleil
en rais dorés

et quelques instants
par ci par là
le vent murmurait
ton prénom que
les arbres entre
eux se plaisaient
à répéter

je te hais

30/07/2022 6heures

ambivalenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant