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ces mots écrits la veille, j'écris ces mots la veille d'une année de moins de plus, loin de toi de tout d'un monde que j'aurais aimé appeler mien.

j'écris ces mots de larmes froides d'un hiver froid sous une couette, témoin de mes supplices, qui a vu des choses que ces murs n'ont toujours pas connues. des choses inhumaines, ma foi, des choses que tu n'as jamais connues toi non plus.

le temps qui passe si vite j'ai l'impression de rater des choses mais oh que pourrai-je vraiment rater ? ta vie à toi qui grandis mais ne t'arrêtes jamais le temps passe si vite j'ai l'impression de rater des choses mais
je te rate je te rate même quand je pense ne plus vouloir de toi mais l'idée que je rate consume brûle en moi si fort que je me consume.

je te veux malgré tout étrangle-moi achève-moi avec un mot qu'on dira sur toi une torpeur dont les formes me sont familières est-ce pas irrationnel de se croire né au mauvais moment au mauvais endroit ? si je n'avais point su pour ton existence serais-je en train de taper ces mots ? non, loin de là, loin de là.

mais alors toi qui me rends si malade tu as le remède et tu le sais donc ton silence est mortel mais c'est ainsi : se sacrifier pour une vie meilleure que je n'aurai ? allons, allons, cesse d'y penser rends-toi à moi on t'échangera contre ma joie si vil tu es, allons, je l'échangerai contre toi je serai morose, mais au moins, tu seras mien.
jamais tu ne le seras. jamais.

j'ai envie de me flinguer.

22/01/2023 00:13

ambivalenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant