c'est tellement vide que ça résonne

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strident silence

absence

vacuité d'esprit

pléthore d'affliction

cécité du confident

l'inexistant

sourd tintement

des tristes couverts

au bord des tables

soupirs languides

fleurs en plastique

les tiges penchées

vers un plateau vide

la vacuité d'esprit

kyrielle de paroles

vides

vitesse des pensées

frôlant les foutaises

falaises*

rêves inaccessibles

d'un cœur biscornu

en porcelaine fendu

les verres timorés

ne trinquent jamais

le monde dépérit

à l'idée de toi que

le vent emporte

au bord de la fontaine

un oiseau porte ton nom

à ton absence

le monde s'anéantit

plus rien n'est pareil

à ton absence

le monde est insipide

la nourriture immonde

immondices servies

ce n'est pas ce qu'on veut

c'est ton prénom qui

à l'emprise du vent

ondoie les champs

agite les océans

qu'on veut

30/04/2022

ambivalenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant