Chapitre 6:

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En un mot: Pourquoi?

Oui pourquoi moi, pourquoi est-il la, à essayer d'ouvrir la porte du hall de mon immeuble, pourquoi faut-il que ça tombe sur moi, pourquoi faut-il qu'il débarque comme ça, pourquoi existe t-il tout simplement?

Quand il me voit, juste derrière lui, il me lance un de ses sourires. (que je déteste soit dit en passant).

«Comme on se retrouve!» s'exclame t-il.

Une grimace m'échappe.

«Qu'est ce que tu fous ici?» crache-je.

«Je rentre chez moi.» me lance t-il, fièrement.

Quoi? Chez lui? J'habite ici depuis des années, et je ne l'ai jamais vu! Ce n'est pas possible, dites moi que c'est un cauchemar...

«Je ne t'ai jamais vu ici.» dis-je.

«Normal, je viens d'emménager, puisque je reprends le lycée je me suis dis que ça serait plus pratique d'habiter à côté de celui-ci.» répond t-il.

Je ne réponds pas, m'engouffre à l'intérieur du bâtiment, et entre dans l'ascenseur, malheureusement suivie de Sangster.

«Tu habite à quel étage?» dit-il, avec un grand sourire.

«Si tu crois que je vais te le dire!» crache-je, froidement.

«Du calme bébé, c'est pour appuyer sur le bouton de l'ascenseur.» dit-il, hilare.

J'appuye brusquement sur le bouton "4".

«Et ne m'appelle pas bébé.» dis-je, en le regardant de travers.

«Ok bébé!»

Je soupire d'agacement, et roule les yeux au ciel.

Je viens de capter un truc, j'ai appuyé sur le bouton 4, mais lui n'a appuyé sur aucun autre bouton...

1...
2...
3...
4!

Je sors en trombe de l'ascenseur... Suivie de Thomas!

«Qu'est ce que tu fais ici?!» crie-je.

«Et bien, je rentre chez moi.» me lance t-il, en enfonçant sa clé dans la serrure de la porte d'en face.

Dites moi que je rêve? Déjà, je me le farcis au bahut, ensuite dans mon bâtiment, mais en plus il habite juste en face?

Les Dieux en ont-ils après moi?

J'ouvre ma porte et la referme violemment sans dire un mot de plus à Sangster.

PDV Thomas:

Cette fille, elle est spéciale. Je ne sais pas pourquoi j'ai envie de l'embêter... Surement parce qu'elle ne veut pas de moi.

J'ai toujours eu tout ce que je voulais, elle est pour moi un défi.

Puis elle me plait bien, et ça me divertit.

Je rentre dans mon appartement, et m'allume une cigarette.

Ma petite Léa c'est loin d'être finit... Pense je, un sourire en coin.

PDV Léa:

Raaaah! Il me mets les nerfs ce type! En plus c'est mon voisin de palier, non mais sérieux quoi, c'est grand Londres, y'en à des milliers d'appartements dans le coin, pourquoi faut-il qu'il tombe juste ici, en face de chez moi?

Je jette mon sac de cours dans le couloir, m'écroule de tout mon poids sur mon lit, le visage en plein de le coussin, et laisse échapper un long gémissement d'exaspération.

Je suis épuisée, frustrée, et en colère.

Après quelques instants, je me lève de mon lit et me dirige vers la cuisine, pour manger. (Bon ça vous devez vous en douter).

Mon attention se porte directement sur le petit papier soigneusement plié sur la table à manger.

Malgré que je sais de quoi il s'agit, (l'habitude), je l'ouvre et le lis quand même:

«Léa, ton père et moi avons eu un problème de dernières minutes, rien de grave, mais nous avons dus partir pour New York aujourd'hui, nous reviendrons d'ici une semaine grand maximum, tu as de l'argent en liquide sur la commode de ta chambre, désolée, nous t'aimons, bisous. signé: maman

Bon, le point positif, c'est que je ne manque pas d'argent avec eux.

Je me précipite vers ma fameuse commode pour y trouver une liasse de gros billets. Y'a beaucoup croyez moi.

Par contre j'ai quelques doutes sur le "nous t'aimons", de gros doutes même.

Et aussi sur le "désolée", je suis certaine que ni lui ni elle ne sont réellement désolés de me laisser seule.

Mais peut importe.

Après avoir grignoté vite fait, je file à la salle de bain. J'allume le chauffage.

Je retire mes habits, et ouvre le robinet pour laisser jaillir l'eau chaude sur moi.

Mes muscles se détendent sous cette cascade d'eau, et de la vapeur s'échappe, rendant la vitre de la douche pleine de buée.

Je prends le tube de shampoing et en verse une grosse quantité dans le creux de ma main, avant de me masser le cuir chevelu.

Ça, c'est des moments que j'adore. Je pense que c'est LE moment que je préfère dans la journée.

Je sors de la douche, et m'enroule dans une serviette de bain.

Je frotte le miroir pour enlever la buée, et regarde mon reflet.

Mes longs cheveux trempés tombent en cascade sur mes épaules.

Après le moment de bonheur de la douche, faut faire face à la douleur... Le démêlage de ma crinière.

Ça, c'est un dur moment pour moi.

Je prends la brosse à cheveux de main ferme, et m'apprête à me coiffer, quand quelqu'un sonne à la porte.

Mais qui peut me déranger à une heure pareille bon sang?!

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Voila pour le chapitre 6! Laissez vos avis xxxx.

Bad Thomas Sangster.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant