Chapitre 14:

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PDV Thomas:

Comme je suis fière de mon coup! Maintenant elle va être obligée de venir me donner des cours de rattrapage chez moi, donc plus de temps pour l'embêter, et surtout plus de temps pour être tout les deux... seuls.

Vous vous demandez peut être pourquoi je m'obstine tant à la traquer de la sorte?

Et bien, c'est une bonne question.
Quand j'aurais la réponse, je vous en ferait peut être part!

Non sérieusement, cette fille est finalement loin d'être banale.

Elle se fait passer pour ce qu'elle n'est pas, et ça m'énerve. Je veux voir de quoi elle est capable quand on la met à bout.

Et puis, je suis Thomas Brodie Sangster bordel de merde de Dieu!

J'ai toujours tout ce que je veux, et j'ai toutes les filles à mes pieds.

Sauf elle.

Enfin, pas encore, parce que ça va changer. Je vais changer ça...

PDV Léa:

On entre dans son appartement.

La disposition des pièces est identique à chez moi, mais bien sur, ce n'est pas chez moi.

Au début, il fait sombre, donc je ne vois pas grand chose, mais Thomas allume les lumières.

Les murs sont plus sombres que les miens. Les miens sont d'un blanc neutre. Tous. Partout.

Son salon à lui est peint d'un marron chocolat, et ses affaires ne sont pas encore totalement déballés, car je vois des cartons trainés un peu partout.

Je suis entrain d'observer les lieux, pensive, quand un raclement de gorge me fait sortir de mes pensées.

«Viens, on va travailler dans ma chambre...» dit-il, avec un voix de pervers, et un sourire qui l'est aussi.

Je soupire, si il croit que je vais me laisser faire par ses avances mal placées, il se trompe.

Je le suis tout de même.

Sa chambre est grande, spacieuse.
Il y a un grand lit double, un bureau dans le coin de la pièce sous la fenêtre, une armoire, et les murs sont couleur gris pale.

J'enlève ma veste, et je la pose sur le lit.

Je m'assois près de lui sur une chaise, en face du bureau.

On commence les cours, je lui explique les maths, mais je sens qu'il n'écoute pas vraiment...

Quand je tourne mon regard vers lui, j'ai une forte envie de lui foutre des claques. Je lève ma main près de son visage, et puis je claque des doigts.

Il remonte donc ses yeux vers les miens.

«Ça te dit de me regarder dans les yeux, ou encore la copie quand je te parle?» dis-je, légèrement en colère.

Il me fait un grand sourire innocent.

«T'as qu'a pas mettre des décolletés..» se défend t-il.

Je soupire d'exaspération, en essayant de remonter au maximum mon tee shirt, et en croisant les bras sur ma poitrine.

«Pourquoi tu l'as frappé?» me demanda t-il, soudainement.

Quand je me tourne vers lui, je peux voir qu'il est sérieux. Aucun mauvais sourire n'est collé à son visage.

«Parce qu'elle l'avait cherché..» dis-je, doucement.

«Et qu'avait-elle fait?» dit-il, en haussant un sourcil.

«Elle m'a traité de lâche.» dis-je, en serrant les dents.

«Ah...C'est tout?» dit il, septique.

«Et elle m'a aussi dit que personne ne voudrais de moi, et certainement pas "le beau Sangster!"» dis-je, en mimant les guillemets avec mes doigts et en imitant la voix de pute de Brittany.

Il tourne vivement son regard vers moi, avec un grand sourire carnassier.

Qu'est ce qui lui prend encore à celui la?

«Et ça t'as mise en colère?» me demande t-il, avec toujours son sourire aux lèvres.

«Bah oui, je ne suis pas une lâche!» m'écrie-je.

«Je ne parlais pas de ça.»

«Tu parles de quoi?» dis-je, en faisait semblant de ne pas comprendre.

«Du fait qu'elle est insinuée que tu ne pourrais jamais me plaire, ça t'as mise en colère?» dit-il, plus sérieusement.

«...Non.» mens-je.

Il me fixe droit dans les yeux.
Je suis obnubilée par ses prunelles presque noires.

«T'en es sure?» chuchote t-il.

«Euh.. Bah.. Oui..» balbutie je.

Après quelques secondes à se fixer comme ça, il affiche un sourire.

«Tu mens.» dit-il.

«Non?» ma réponse ressemble plus à une question, mais bon c'est pas grave.

«Si.»

«Pourquoi je mentirais?» demande-je.

«Parce que je suis Thomas Sangster, c'est obligé que tu veuilles me plaire.»

Je le fixe choquée, bouche bée.
Mais? J'ai même plus les mots pour décrire ça... Désespérant?

Je soupire.

«Bon, les cours sont finis, je rentre chez moi.» dis-je, en me levant de ma chaise.

Je récupéré mes affaires, et me dirige vers la porte, quand je sens une main m'attraper le poignet...

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OUI J'AIME COUPER QUAND IL FAUT PAS MOUHAHAHA!
La suite arrive bientôt! 😏

Bad Thomas Sangster.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant