Chapitre 21:

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PDV Léa:

-Une Semaine Plus Tard.-

Quand je disais qu'il ne voulait plus m'adresser la parole, je ne pensais pas que ce serait à ce point la.

Sérieusement, une semaine est passée depuis l'incident dans la rue, et il ne m'a plus touché un mot. Même pas un seul.

En cours, il à changé de place. Il traine maintenant avec des gars populaires. Il rigole avec, discute. Je le vois moi, tout les jours. Mais lui ne me voit pas, il ne me regarde plus.

Sans lui, je redeviens la Léa d'avant. Vous savez, le fantôme, celle que personne ne voit.

J'ai envie de me donner des claques, car ça me fait chier. Oui ça me fait chier qu'il ne me parle plus. Et dire qu'au début, je ne voulais pas lui parler, il m'emmerder, et ça me faisait chier.

Ouais, ça fait beaucoup de fait chier, mais avouez que ça fait chier quand même.

Avant, je voulais tout le temps être seule, je n'avais besoin de personne.

Mais maintenant... J'ai comme un vide dans mon coeur. Et ça me fait mal. Super mal. Je veux qu'il revienne à côté de moi, et qu'il m'embête comme avant. Je le laisserais froisser mes feuilles sans protester si il veut, et j'arrêterais de lui lancer des regards meurtriers.

Je lui donnerais des cours de rattrapage tout les jours, même le wee-kend si il revient.

Et il pourra me donner des surnoms débiles qui n'ont aucun sens à mes yeux, c'est pas grave, je prendrais sur moi. Il pourra m'embrasser pour me rejeter après le nombre de fois qu'il veut, c'est pas grave non plus, à vrai dire, je ferais n'importe quoi pour qu'il revienne.

Il est le seul "ami", si je peux le nommer comme ça, que je n'ai eu depuis bien longtemps...

C'est peut être debile, mais malgré tout, je me suis un petit peu attachée a lui.
Un petit peu beaucoup...

Aller, Thomas revient, s'il te plait...

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Nous sommes vendredi soir. Je rentre chez moi, et c'est la que je le croise, dans le hall de notre étage.

Malgré ma grande timidité, j'essaye de lui parler, parce que la, j'en peux plus, j'en ai marre.

«Thomas?» dis-je, d'une petite voix.

Il stoppe sa main qui est entrain de tourner la clé dans la serrure de sa porte, puis tourne lentement le regard vers moi.

«Oui?» dit-il, d'un ton neutre.

Son visage aussi, est amèrement neutre. Il ne laisse aucune émotion transparaitre.

Je soupire.

«Pourquoi tu ne veux plus me parler?»

Ma question semble l'avoir troublé, il met quelques secondes à répondre.

«Je.. J'en sais rien... J'ai jamais dis que je te parlais plus..» balbutie t-il.

«Mais tu m'évite...» murmure-je, implorante.

Il ne me répond pas, en tout cas, pas en parole. Il se contente de me fixer.

Je baisse le regard, et me mords la lèvre inférieure.

Je me demande bien ce que je lui ai fais, ou ce que j'ai dis de mal pour qu'il veuille s'éloigner de moi comme ça.

Puis au bout de quelques secondes, qui m'ont parut durer une éternité, il laisse échapper un long soupir, le genre de soupir qui montre quand une personne cède à quelque chose.

«Tu fais quoi ce soir?» me demande t-il, avec un peu d'hésitation tout de même.

«Rien! On peut se voir? Enfin si tu veux...» m'exclame-je.

«Ok. Je passerais chez toi tout à l'heure, on fait comme ça?» dit-il.

«Oui, super.. Ouais c'est super.. Euh.. J'y vais... Viens à l'heure que tu veux...» marmonne-je avec un stupide sourire sur la figure.

Je siis heureuse comme jamais.

PDV Thomas:

Quand je rentre chez moi, je me laisse tomber lourdement sur le canapé, le regard dans le vide.

J'ai cédé. J'arrive pas à l'éviter continuellement. C'est trop dur.

Puis, quand je l'ai vu, la, à l'instant dans ce couloir, elle avait l'air si désespérée la pauvre.

Et dire que je me suis éloigné d'elle durant toute la semaine. Elle était seule, l'air triste, et moi j'ai rien fais pour changer ça.

À vrai dire, j'hésite encore. Je ne sais pas si il faut que je continue à me torturer comme ça pour l'éloigner de moi, ou alors céder entièrement à ce que je ressens.

En faite, tout ça, ça me fait peur. La voila la vérité, je suis terrorisé à l'idée de pouvoir aimer quelqu'un, pour de vrai. Et j'ai aussi peur de paraitre faible, tout le monde sait que l'amour est une faiblesse.

Mais la question c'est; Est ce qu'elle en vaut la peine? Est ce que ça vaut vraiment la peine que je fasse d'elle ma faiblesse?

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Tadadaaaaaa! Faites place aux sentiments! J'espère que c'est pas trop gnangnan... M'enfin tout le monde à besoin de sa part de gnangnan dans la vie! :') Mais je ne voudrais pas vous gnangnantiser non plus... Bref' la suite arrive bientôt kissouille! :* <3

Bad Thomas Sangster.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant