Younès x Aïcha

XV

P.Younès : si tu poses pas tes fesses sales pour manger avec nous je vais te gifler tu vas voir

Moi : nous ?

P.Younès : oui j'ai à vous parler

Il souffle et s'installe, j'obéis aussi.

P.Younès : bon quand est ce que vous allez consommer votre mariage ?

J'ai pas pu me retenir, à l'entente de ces mots je me suis étouffée résultat je fais que tousser comme une folle.

P. Younès : arrêtez de faire les choqués maintenant vous êtes des adultes. Vous savez que ne pas le consommer rend le mariage caduque.

Je sais pas ce qu'il compte dire, mais personnellement je baisse la tête, j'ai pas de réponses à apporter en plus je suis trop gênée pour le regarder.

Je viens de réaliser qu'il allait bien falloir le faire. Mais je n'en suis absolument pas capable ça j'en suis sure et certaine. Comment être sure qu'il respectera mon choix même ?

P.Younès : votre silence est là pire des réponses, bref ne tardez pas trop.

Il avait fini est s'est levé pour s'en aller.
Il m'a spécifier que j'avais pas à m'inquiéter il est venu uniquement pour mettre quelques points au clair avec Younès sur la manière dont il devait se comporter avec moi mais j'aurai plus de visite surprise comme ça.

Enfin bref j'ai à peine eu le temps de débarrasser que je vis Younès sortir.
Il a vraiment mangé comme un cochon c'est aberrant.

La journée avait bien avancé et je me sentais pas de sortir avant de m'être approprié cette maison. Comment je peux continuer à y vivre sinon ?

Donc je commence par brin de ménage qui m'a pris moins d'une demie heure c'était très propre et vide nan enfaite c'est surtout à cause du fait que la moitié des pièces étaient fermées à clés.
Je décidais ensuite de ré agencer les meubles du salon de sorte à ce que ce soit plus lumineux et que ça paraisse plus grand.
J'ai fait la même chose dans la cuisine sans même pensé une seule seconde que ça pouvait perturber l'organisation de Younès.
Mais je préférait comme ça et avec un peu de chance il remarquerai même pas.

[...]

Après quelques heures je finis mon rangement et je répond à ma mère qui m'harcelait.
On a discuté je l'ai rassuré, pareil avec Inès et Ibrahim, je sais pas pourquoi ils sont persuadés que je suis constamment au bord des larmes mais bref je décide ensuite d'aller me doucher.

J'y suis rester beaucoup plus longtemps que d'habitude, j'avais énormément de stress à évacuer.
Je commence à avoir peur pour mon avenir, est ce qu'il va me laisser faire mes allés et venus.
Et puis quand j'y repense, toutes les universités auxquelles j'ai candidaté se trouvent à proximité de chez moi...fin de chez mes parents. Je me demande combien de temps ça va me prendre.
Quand les questions ont commencés à se dissiper j'ai décidé de sortir et pendant que je mettais une serviette j'entendais toutes les portes de la maison claqué, mais qu'est ce qui se passe ?????!

YOUNÈS

Quand mon daron s'est enfin décidé à partir, j'en ai profité pour faire de même.
Je devais aller fumer.
Je devais aller extérioriser.
Je devais aller allumer quelqu'un.

[...]

Après m'être calmé je décide de rentrer me changer j'espère pour elle qu'on se croisera pas parce que je doute que je pourrais me contrôler.

J'ouvre à peine la porte que je remarque qu'un tas de chose ont changées, je vais la tuer.

Je regarde toutes les pièces que je peux pas verrouillé, à chaque endroit quelque chose à changé. Que ce soit la disposition des meubles, les contenus des placards ou encore l'ajout de décorations. Je vais la tuer.

Je me dirige vers la salle de bain, j'ai entendu l'eau en entrant, j'ouvre la porte et la vois.
Puis je vois qu'elle porte ma serviette en plus ? Je vois rouge, je vais la tuer.

AÏCHA

La porte s'ouvre brusquement, je panique parce que à la base j'avais fermé à clé puis me rassure en voyant Younès, puis je retombe dans la panique en voyant son expression du visage.
Il est pas juste contrarié là, il a carrément des yeux de meurtriers.

Moi : Tu pourrais p

J'ai à peine eu le temps de parler qu'il me prend par le cou et me cogne contre le mur.

Younès : écoute moi bien, c'est la dernière fois de ta vie que tu te permet de toucher chez moi. Est ce que je suis bien clair ?

J'ai tenter de parler pour confirmer mais impossible de parler, j'ai tenter d'hocher la tête mais impossible de le faire également.

Younès : EST CE QUE C'EST CLAIR ?

Les larmes coulaient sans que je puisse faire quoi que ce soit. Il me tenait avec un seul bras avec tellement de facilité c'était effrayant.
J'ai dégagé ma main et j'ai tenter de faire un pouce levé pour lui communiquer une réponse, une fois qu'il l'a aperçu il me jette par terre et ma serviette se décroche mais heureusement il était déjà parti.
Je suis restée choquée puis quand j'entendis la porte d'entrée claquée je me suis enfermée dans ma chambre en pleurant toutes les larmes de mon corps.

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J'ai les yeux extrêmement gonflés à cause d'hier alors qu'aujourd'hui je suis censée retrouver Ibrahim et Inès et je sais pertinemment que si ils me voient comme ça ils sauront qu'il y a quelque chose qui va pas et ils vont tout dire à mes parents.
Je sais pas comment l'expliquer mais j'ai pas envie qu'ils soient au courant, c'est même pas pour protéger Younès hein pas du tout mais j'ai pas envie qu'ils se sentent coupable.

Alors j'ai pris mon pinceau et je vaus tenter de couvrir ça avec du fond de teint sachant que je n'ai aucune expérience en maquillage.
J'ai regardé un tuto et j'ai essayer d'appliquer le fond de teint de façon homogène et je trouvais ça bien j'espère que ça va passer crème.

[...]

Je suis enfin arrivé dans ma cité, c'est extrêmement long en transport faut vraiment que je passe mon permis avant que mon code périme.

Ibrahim : bebe mannequin wsh

Ines : tu nous as manqués

Moi : ptdr vous abusez ça fait 1 jour vous me sautez dessus comme ça

Ils rigolent puis on se fait un câlin tout les trois.

Inès : Aïcha tu m'explique ?

Purée déjà ?