XXIV

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J'éteignais les marmites contenant le couscous et sa sauce pour pouvoir m'enfermer tranquillement.
En y repensant si ils sont que 3 ou 4 va y avoir beaucoup trop de nourriture non ? Au pire ils ramèneront chez eux.

.... : mais c'est pas possible

C'était Younès, au début je pensais qu'il serai content mais visiblement pas du tout. Mais qu'est ce qui cloche chez lui ?

Moi : euh qu'est ce que

Younès : tu joues à quoi là? Nan mais dit moi carrément qu'est-ce qu'il faut que je fasse

Moi : mais je pensais que ça te ferai plaisir

Younès : me ferai plaisir ? Tu veux juste que mes potes kiffent c'est ça ?

Moi : mais n'importe quoi t'es fou c'est juste que

Il m'a juste gifler en me fusillant du regard.
J'ai laissé échapper des larmes. Puis je l'ai vu se diriger vers ma magnifique table.
Je vais attraper sa main avant qu'il nique tout.
Je savais qu'en parlant je pleurais mais je pouvais pas rien dire.

Moi : j'y ai..passer la journée

Avant qu'il puisse rétorquer quoi que ce soit la porte d'entrée sonna.

Younès : casse toi dans la chambre

Je vais m'y enfermer puis je pleure toutes les larmes de mon corps. Je comprend pas le but de son interprétation.
Est ce qu'on fait des raccourcis comme ça ?

Enfin bref, ils font énormément de bruit donc je décide de mettre mon casque et me plonger dans ma série.
Après deux bonnes heures je vois la porte s'ouvrir.
J'ai un mouvement de recul, quand je l'aperçois .

Il paraît beaucoup plus calme que tout à l'heure ce qui me fait encore plus flipper.

Younès : ils veulent te voir

Je répond pas et me contente de me lever.
Il me dévisage et me tend un pull à lui, qu'il se rassure je comptais pas partir avec le débardeur que j'avais.
Il m'attrape ensuite la main, qu'il serrai tellement que si je serai pas noire je serai rouge.
Il fini par la détendre petit à petit.
Je me dirige vers le salon, cachée derrière Younès en regardant tantôt vers le sol, tantôt vers nos mains.

Ils étaient 11.
C'est un concept...
La table est déjà vide, mais genre complètement vide.
On s'est rapidement dit bonjour, toujours autant cachée derrière Younès.

Ils me posaient tout un tas de question et à vrai dire j'ai eu le temps de répondre à aucune d'entre elles étant donné que Younès leur ordonnait de se taire à chaque fois que je pensait pouvoir ouvrir la bouche.

Avant de retourner dans ma chambre, je passe dans la cuisine parce que je doute qu'ils aient manger. Et comme je m'en doutais ils n'avaient pas manger. J'ai à peine eu le temps de me retourner qu'il apparu dans la cuisine. Tant mieux parce que ma voix aurait trembler et ça aurai été suspect.
Je montre du doigt les plats.

Younès : je gère va dans la chambre.

Ça veut dire que je dois re passer devant le salon... et j'en ai pas particulièrement envie. Ils sont trop et me font un peu stresser.
Je bloquais en sortant de la cuisine.
Je sais pas si il avais compris mais en tout cas après avoir souffler il m'attrapa par la taille et m'accompagna dans la chambre. En passant vers le salon je disais juste au revoir et quand ils m'ont proposer de rester avec eux, Younès les fusilla du regard leur faisant comprendre qu'ils feraient mieux de se taire.

Il est à peine sorti de la chambre, que la maison s'emplit de fumée. Ils avaient commencer à fumer.
J'ouvris grand la fenêtre et soufflait en espérant qu'elle puisse aspirer tout cette merde.

[...]

C'est très perturbant, je me rappelle que quand on était au lycée, Ibrahim et Inès me disait qu'il n'avait absolument pas d'amis et qu'il était juste taré. Je confirme la deuxième parti mais en attendant qui sont ils eux ? Parce que si ce serai des collègues pourquoi les aurait il qualifié de pote ? Et pourquoi est ce qu'ils le craignent? Du haut de ses 19 ans il m'a l'air d'être le plus jeune d'entre eux.
C'est frustrant de connaître si peu de choses sur lui.

La maison redevenu calme alors je m'autorisait enfin à dormir. Mais visiblement il n'était pas d'accord avec moi. Il aurai pu aller dormir dans une autre chambre mais non, en plus de pas juste se glisser dans le lit, il allume les lumières, prend des vêtements et c'est uniquement quand il fini de se doucher qu'il vient se coucher en éteignant la lumière.
Fatigant.

Un mélange de drogues et d'alcools...
Je présage rien de bon. Je tente de me rendormir sans y prêter attention. Il essaye d'abord de me prendre dans ses bras comme la dernière fois donc je dis rien. Puis après un certain moment je sens une chaude respiration. Puis ses lèvres se déposent sur mon corps.
Je le sens il a envie et va tenter d'aller plus loin. Alors je tente de me lever mais il resserre son emprise.

Moi : lâche moi

Il me répond même pas, les larmes commencent déjà à couler, j'aurai pu me taire comme d'habitude mais la je pouvais pas je savais ce qui va pouvais se passer.

Je pleurais en lui demandant de me lâcher mais c'est limite si il m'entendais. Il commençait ensuite à me déshabiller alors je me débattais comme je pouvais mais ça semblait être sans espoir.
Je le tapais, griffais, mordait mais rien y faisait, j'avais peur et je devenais complètement hystérique. J'hurlais son nom mais ça semblait pas non plus l'arrêter.
À chaque fois que je tentais de me lever il me jetait contre le lit ou contre lui.
À ce moment là, j'étais nue, plaquée sur le lit, à sa merci.
L'obscurité adoucissais ma honte mais doublait mon angoisse. C'est...
Je pleurais,je criais je le griffais le repoussait mais lorsqu'il entra en moi il m'arracha un cri puis le silence régna dans la pièce. Il continua ce qu'il faisait tandis que je me sentais morte.




Ne me parlez pas de devoir marital, il venait de me violer, il venait de me briser.

Younès x AïchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant