2 mois plus tard
Personne ne comprenait pourquoi je voulais tellement travailler en attendant ma rentrée en octobre sachant que Younès avait les moyens de m'entretenir.
Moi je me comprenais et c'était suffisant je n'aurai pas supporter de le voir. Avant c'était uniquement de la peur et de l'incompréhension que je ressentais à son égard. À présent je ressens également du dégoût. Et j'en ai bien peur, un début de haine. Je me suis toujours efforcée de ne détester ou de ressentir de la rancœur envers personne mais là je n'y arrivais pas. Je détestais absolument tout de sa personne. Son odeur, lorsqu'il passe en coups de vent, sa voix, lorsqu'il tente de me regarder. Absolument tout me répugne et me révulse.
Je mentirais si je disais que je me sentais sereine en sa présence. À vrai dire durant cette période j'ai tout fait pour l'éviter le plus possible. J'étais toute la journée au travail, enchaînant les heures supplémentaires. Pour dormir j'avais installé un verrou à une des chambre pour pouvoir y dormir sereinement mais au bout de 3 semaines il l'avait retirer. Alors je commençais à inviter ses sœurs le soir ainsi que mes frères puis il m'en a installer un avec les clés à côté, pour retrouver un semblant de domicile je suppose. En tout cas la journée je trouvais des solutions, le soir aussi et je me suis jamais retrouvée seule avec lui alors je suis satisfaite.
Mais bon je ne parles pas trop vite parce que avec la reprise des cours y'a des grandes chances que mon organisation soit bousculée.YOUNES
Une entaille de plus.
J'en compte 60.
Une pour chaque jour ou elle me regarde avec dégoût crainte et haine.
Je m'étais promis de punir tout ceux qui commettrai cet acte et je l'ai moi même commis..
Je mérite une entaille de plus par jour.
Je m'étais juré de la faire souffrir.
Je m'étais juré de la faire divorcer.
Je m'étais juré de la détruire si elle renonçais.
Mais à aucun moment je souhaitais en arriver là.
Croyez le ou crevez.
En tout cas je suis pas une salope les choses resteront pas comme ça.
Ces deux mois sans elle comme ça ont été à chier.AÏCHA
Aujourd'hui je comptais pas sortir, il me restait deux jours avant prendre les cours et avec le train de vie que j'avais j'ai pas pu me reposer alors il faut y remédier.
Comme d'habitude je fais à manger, parce que oui je continuais à le nourrir, je voulais pas à mon tour commettre de fautes.
Une fois terminé, je prend tout ce dont j'ai besoin pour passer une journée sans rien faire.
Après une dizaine minute tout est réuni je voulu m'enfermer mais je me rendis compte que j'oubliais le pop corn alors j'allais le chercher.
Chose que je n'aurai pas du faire parce qu'une seconde après je vis la porte s'ouvrir et quand j'ai voulu partir il se mit à me retenir.
Et à ce moment là je me figeais.
Il a sûrement du le remarquer parce qu'il me lâcha comme si à mon contact sa peau se mettait à brûler.
Et je lui laissa à peine le temps de parler que je fonça dans ma chambre.Cette fois, et aussi étonnant que ça puisse être je n'ai pas pleurer. Serait-ce parce que je n'ai plus de larmes en réserve ? Ou parce que j'étais plus dans une optique de remerciement vu qu'il m'a lâché. Mais en tout cas je réfléchis à ma vie.
On va vraiment rester comme ça ? J'ai très bien vu que j'étais pas prête à ça alors on devrai peut être mieux faire de divorcer. De plus quand bien même j'en ai pas il doit bien avoir des envies lui.
Et comment je vais justifier ce choix, après ces quelques mois, parce que oui j'ai essayer à plusieurs reprises de le dire mais j'ai jamais réussi.
C'est vrai, comment la phrase "mon mari m'a violé" peut avoir un sens ?
J'ai essayé de le dire à ma mère, à mes frères, à mon père, à Inès, à Ibrahim mais en vain.
Ces personnes à qui il était si simple de parler. Ces personnes de confiance qui m'écoutait.
Ces personnes à qui je ne peux plus parler.
J'ai l'impression de ne plus pouvoir me confier à personne, que personne ne me comprendrait et que j'étais condamner à souffrir seule en silence.
Je devrai divorcer ? Ou juste me taire et assumer parce que après tout personne ne m'a forcé c'est moi qui ai choisi ça. C'est moi qui ai impulsé tout ce qui m'arrive....[...]
Je voulais à présent dormir mais j'entendais la porte s'ouvrir ? Mais elle est pas censé être équipée d'un verrou ? Je commença d'abord à paniquer. On se faisait cambrioler ? Après que l'individu non identifié soit entré je sentis l'odeur de Younès. C'est donc pour ça qu'il a installer son propre verrou pour qu'il puisse avoir la clé je suis trop bête.
J'aurai préféré que ce soit un cambrioleur.
Qu'allait il me faire ? Je faisais semblant de dormir parce que s'il était pas dans son état je serai dans la merde et peut être que me lever en surprise le surprendra.Younès : sache que ça se reproduira jamais et que malgré que je puisse rien y faire pour changer ce qui s'est passé j'en suis désolé. Ça ne justifie rien mais j'étais pas dans mon état normal et je m'étais juré de ne jamais être ce genre d'homme. Mais tout ça ne fait que justifier le fait que tu devrais divorcer parce que je te ferai du mal bébé.
Puis il s'en va en prenant soin de verrouiller la porte au cas où je dormais vraiment peut être.
Je ne comprend pas, je ne comprend pas, je ne comprend pas et je ne comprend pas.
Je me demande comment est ce qu'on peut être aussi étrange.
Il est fou, je n'ai pas d'autres explications.
Il m'effraie et m'intrigue à la fois.
Il me fais fuir et m'attire en même temps.
Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive, mais ne vous méprenez pas je ne suis pas en train de tomber amoureuse. Je dirai que je ressens le besoin irrépressible de lui faire du mal.
Je deviens donc folle ?
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Younès x Aïcha
Ficção AdolescenteElle était aimée, elle aimait et vivais paisiblement mais une erreur commise par son père allait changer sa vie à tout jamais.