XLII

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Le lendemain

Aujourd'hui je me levais pas très sereine j'ai l'impression qu'il allait se passer un truc horrible mais je chasse cette idée de ma tête et je me prépare pour aller au travail.

Je fais ma routine du matin et avant de sortir je m'assure que les filles vont bien parce qu'elles ont insisté pour dormir chez moi. Fin bref il est 5h30, direction l'hôpital.

En arrivant je me fais direct attrapé par Hajer qui me balaye sans que je puis même avoir le temps de dire bonjour.

Moi : laisse moi devinez, on t'a défié de me balayer pour échanger ton heure de samedi ?

Hajer : purée tu me connais trop bien

Elle rigole, m'aide à me relever et me prend dans ses bras sauf que je la pince sinon c'est beaucoup trop facile.

Moi : oublie pas que plus tu continueras à me prendre pour cible, plus tes risques de te faire attaquer par des gosses enragés d'un an vont augmenter

Élodie : ils vont comment mes bébés

Moi : ah ils sont là ils m'emmerdent mais ils sont là Dieu merci

Élodie : faut que je les garde un de ses quatre,
ils doivent pas aller bien avec toi

Adam : ils vont finir avec du rhum dans leur biberons tu vas voir

Élodie : azy toi

Je les laisse se chamailler et je me dirige vers Adriano pour lui gifler le crâne

Moi : continue à défier Hajer toi tu vas voir

Adriano : mais qui t'as dit que c'était moi même ?

Moi : c'est juste sûr en fait

J'ai à peine eu le temps de me retourner que je me suis faites pincer j'ai même pas eu besoin de lever la tête pour savoir qui c'était

Moi : mais ça fait mal

Diana : arrête de taper les enfants des gens

Moi : mais c'est grave lui qui a commencé

Adriano : moi je dis tout le monde est témoin, elle est arrivé elle a à peine dit bonjour qu'elle m'a agressé

Élodie : c'est qui tout le monde même ?

Moi : merci, c'est pour ça qu'il y'a que toi que j'aime ici

Élodie : ah....

Adam : ah donc moi tu m'aimes pas, y'a pas de soucis

Moi : mais je rigole beau frère, d'ailleurs c'est quand tu me ramène mon mari

Adam : azy ce clochard il passe son temps à dormir...

Hajer : AHHH !!!

Ils sont pas possibles t'avais Adriano en train de la courser avec un scalpel, Diana qui les poursuivait pour les arrêter et Elodie qui filmait.

C'est vrai que je vous ai pas tout à fait parler d'eux. Ça fait quelques mois maintenant que je travaille avec eux et franchement je les aime beaucoup. Mes amis se résumaient à Inès et Ibrahim ensuite je me suis rapproché de mes belles sœurs et maintenant de mes collègues que je considère comme mes amis.

On est pas tout le temps ensemble et comme vous pouvez le constater quand on l'est bah voilà quoi....

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Moi : allez il est 14h j'y go à jamais !

Eux : enfin on va pouvoir être tranquille !

J'étais vraiment épuisée, j'avais qu'une hâte c'est de rentrer chez moi. J'espère juste qu'en rentrant les jumelles aient pas saccagés la maison avec mes frères.

Sur le chemin du retour je continuais à ressentir ma mauvaise impression matinale donc je regardais partout autour de moi. Et une fois arrivée chez moi je fis ma petite routine avec l'intention d'aller trouer mon lit.

[...]

Les jumelles : DEBOUT MAINTENANT !

Moi : purée qu'est ce que vous me voulez encore ?

Soukaïna : on sait que c'est ton anniversaire et même si tu nous l'a caché on veut quand même faire un petit truc entre nous

Moi : mais comment vous l'avez su ?

Oumaïma  : t'inquiète pas pour ça, va te préparer et ta tenue est dans la salle de bain

J'ai à peine eu le temps de contester qu'elles ont disparus, sûrement pour aller se préparer. Je n'avais pas d'autres choix que de me préparer.

45 minutes plus tard

Moi : vous avez pas bientôt fini là ?

Elles finissent par enfin se présenter. Puis on se dépêche de partir.

Moi : les filles il est que 20h, ça y est il est tôt je sais pas pourquoi vous vous dépêchez comme si vous étiez en retard

Soukaïna : nan mais c'est sur réservation aussi

Oumaïma : tiens je te met l'adresse on y va

Je voyais pas du tout où elle m'emmenait mais elles ont l'air de savoir ce qu'elles font alors je chipote pas et pendant le trajet on chantais comme des folles.

Moi : par contre on est où là ? Parce que ça m'a pas l'air d'être un restaurant ici là....

Soukaïna : t'inquiète pas

Je les suis vers l'espèce de salle étrange, je veux pas juger mais ça me parait petit pour un restaurant. Et lorsqu'on rentre des lumières s'allument brusquement

Eux : SURPRISE !!!!!

J'étais choquée, il y avais tout mes proches. Mes parents ainsi que le père à Younès, mes frères, mes enfants, Inès et Ibrahim et même mes collègues j'étais émue.

J'ai d'abord fait un câlin aux jumelles ensuite j'ai été salué tout le monde j'étais choquée. Puis je vis Younès, un peu à l'écart des autres mais j'ai tout bonnement décidé de l'ignorer, ça valait mieux.

C'était un anniversaire tranquille entouré des gens que j'aime alors j'étais comblée.
Après avoir manger, c'était l'heure de couper le gâteau mais on m'a réclamer un discours.

Moi : Je remercie Dieu chaque jour qu'Il fait. Car grâce à lui, j'ai jamais été dans la difficulté. Et plus j'avance plus je suis heureuse grâce aux nouvelles personnes qui entrent dans ma vie. Je vous remercie également d'être là pour moi, vous faites de ma vie un bonheur et je vous en serez toujours reconnaissante. Je vous aime.

Les applaudissements ont précédé les câlins puis on a enfin couper le gâteau.
Je me suis rendue compte que j'avais tout ce qu'une personne pourrait espérer alors je me sens reconnaissante pour tout ça en espérant que ça continue longtemps.

J'ai vu Younès se faire engueuler par son père puis se diriger vers moi. Et encore une fois ma mauvaise impression me submergeait.

Younès : écoute Aïcha, je sais que t'as décidé de partir mais ça y est là

Moi : rien que l'idée de te parler m'emmerde alors laisse moi

J'ai voulu partir mais il m'attrapa les mains

Younès :

Younès x AïchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant