XXXIV

827 40 0
                                    

À la base j'étais allongée sur lui mais il m'a redresser et les veines de ses mains commençaient à sortir. On dirait bien qu'il va me frapper

Infirmière : oula excusez moi de vous dérager mais vu que vous voulez sortir en urgence on va vous faire les vérifications durant la nuit

Au contraire vous me sauvez la vie.

Moi : mais comment vous savez ça ?

Infirmière : votre mari

Moi : mais il m'a pas quittée une seule seconde

Younès : t'occupes, je reviens quand tu finis

Il part et emporte toute sa chaleur avec lui.
J'ai senti que je l'avais contrarié mais je peux pas continuer à laisser passer les choses pas maintenant que les jumeaux sont impliqués.

C'est vraiment drôle j'ai pas eu de jumeaux ou de jumelle mais j'ai des frères jumeaux et Younès a ni l'un ni l'autre mais il a des sœurs jumelles et on a eu une paire de jumeaux avec un garçon et une fille. Je trouve ça incroyable.

Bref après une bonne heure ils ont finis, ils ont tentés un bon nombre de fois de me convaincre de rester mais je refusais. Ils me laissent sortir mais tiennent à ce que je reste alors je me demande bien ce que Younès à du faire pour autoriser cette libération.

Médecin : bien tout a l'air en ordre et vous recevrez les résultas par mail étant donné que vous ne restez pas.
Bien à présent vous êtes libre de quitter l'hôpital dès demain matin. Cependant votre état n'est pas complètement stable alors au moindre problème il faudra venir aux urgences.
Pour ce qui est du reste veuillez à passer à l'accueil au moment de votre départ.

Je le remercie et lui dit au revoir et des qu'il traverse la porte Younès entre à son tour, j'arrive pas a comprendre qu'est ce qu'il fait encore là.

Il reviens s'allonger et il a pas l'air de vouloir continuer la discussion il préfère fuir et je dois dire que je déteste ça, j'aime pas du tout laisser les choses en suspens.

Moi : bref on disait

Younès : qu'est ce que tu veux que je change

Moi : c'est pas une question de changer les choses cets juste que voilà t'es pas normal on dirait un psychopathe

Younès : tu me provoques là

Moi : c'est juste que je sais pas regarde tout à l'heure tu m'embrassais et me prenais dans tes bras mais le moment d'après tu me regardais comme si tu souhaitais me donner la mort.
Ta bipolarité m'effraie et quand tu perd le contrôle tu deviens violent

Younès : ça se reproduira plus

Moi : je t'ai déjà dit que ta parole n'avait aucune valeur pour moi

Il m'attrape par le cou, purée ça recommence

Younès : écoute tu vas commencer à arrêter de me les casser d'accord ? Je sais pas d'où viens cette soudaine poussée de couille mais tu vas l'arrêter parce que tu commences à me faire chier

Moi : « ça se reproduira plus » tu parles....

Il me répond pas me repositionne sur lui et se remet à me caresser le crâne. Je vous jure qu'il va pas bien ce mec. On peut pas être bipolaire à ce point.

Je sens mes larmes couler mais je les calcules pas je réfléchis à ce qui se passe et ce qui va se passer dans ma vie mais je me laisse portée par la fatigue tandis que je le sens sécher mes larmes

_______________________

Younès : va dans la voiture j'arrive

Je répond pas et j'obéis.
J'ai grave du mal à marcher et j'ai l'impression que je vais m'effondrer mais bon je continue à avancer, il est hors de question de lui demander quoi que ce soit.

J'étais assez confiante malgré la douleur qui s'intensifiait mais à un moment donné la douleur n'était plus supportable, je n'avais aucun, appui et avant que ma jambe ne s'écroule je me suis senti décollé du sol. On me portait comme une princesse, bien évidemment c'était Younès et Dieu sait à quel point je lui en suis reconnaissante mais bref je ne lui dirai pas.

Le trajet se serai sans doute déroulé dans le silence si je ne m'étais pas imaginé les pires des scénarios pour ma vie future.

Moi : et si j'avais fichu en l'air mes études pour ce mois sans cours ? Et si j'arrive pas à m'occuper de mes enfants ? Et s'ils me dégoutent, m'effraient ou m'obscurcissent ? Et si mes parents les déteste à cause des opportunités que je vais manqué du à leur présence ?

J'étais tellement à fond dans mes pensées à voix hautes, que j'avais même pas senti qu'il avait posé sa main sur ma cuisse.

Younès : tout va bien se passer j'y veillerai personnellement alors ferme ta bouche

Moi : donc j'ai même plus le droit de me causer du soucis c'est ça ?

Il m'a pas répondu, habituel. Enfin bon, je vous passe le trajet en voiture.





...


Moi : c'est bon je peux marcher

Younès : arrête de faire la meuf tu sais très bien que nan

Moi : tship

Younès : t'a rien entendu mon reuf t'inquiète. Bref ils savent pas que tu rentres et encore moins que t'es réveillée alors tu restes ici

J'obéis, comme d'habitude j'ai envie de dire, tandis qu'il ouvre la porte.

P. Younès : enfin espèce de sale con tu sais ça fait combien de temps qu'on attend tous ici ?

Younès : salem moi aussi je vais bien al hamdoulillah et toi ?

P. Younès : je vais le tellement tuer ce sale

Maman : le principal c'est qu'il soit là maintenant

P. Younès : non c'est un petit con ce mec t'étais où même ?

Younès : je suis là maintenant t'inquiète . On mange ?

Oumaïma : dit ou t'étais avant qu'il te frappe sinon je te frappe et c'est plus rapide

Soukaïna : vraiment j'ai faim moi

Idriss : toujours dans la violence elle

Issa : toujours faim elle

Maman : ah la la vivement que ma chérie se réveille parce qu'on a deux mariage à préparer.

Younès : ouais bah oui...

P. Younès : t'as toujours pas répondu espèce de would al haram que tu es

Younès : j'étais avec ma femme, elle parle trop cette meuf

Un énorme silence s'est installé et tous les regards se sont obscurcis il est peut être temps pour moi de faire mon entrée.

Younès x AïchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant