XLI

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3 mois plus tard

À vrai dire, il y'a eu énormément de changement.
Premièrement j'ai d'abord commencée par laisser une chance à Younès, j'ai pensé qu'il avait le droit à une seconde chance et qu'on pourrait parvenir à une bonne relation. Les premières semaines c'était le rêve tout se passait à merveille et je pensais que ça allait rester comme ça mais malheureusement j'avais tort.
Quand je vous dit qu'il était taré, c'était pas une blague. Il avait des moments où il était doux d'autres violent et c'était trop pour mon cœur.
Je vous parle pas de sentimentalement parlant mais plutôt médicalement parlant.
J'aurai pas tenu avec lui et rester avec provoquerai ma mort.
Et bien évidement il m'a pas laissé divorcer donc je m'en suis juste allée mais il était hors de question de retourner chez mes parents alors j'ai pris un petit appartement.

J'avais attendu la fin d'un énième dîner de famille pour le leur annoncer. Au début ils ont essayés de comprendre puis ils ont laissés tomber. Ils ont même pas tenter de convaincre Younès de me laisser la garde des enfants parce que pour eux j'ai juste eu des enfants trop tôt et j'arrive pas à l'assumer. Je sais que c'est faux mais je les ai laisser croire ce qu'ils voulaient parce que je me voyais mal leur expliquer la vraie raison de tout ça.

Mais je vois quand même mes enfants, ils ont 11 mois, ils marchent et commencent à parler. Ah oui leur premier mot a été papa et bien évidement j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps mais c'est qu'un détail ça, vu que je rate pas énormément de chose étant donné que je force pour les voir tout les jours. 
Et enfin j'ai repris le travail sérieusement sans me surmener parce oui je fais très attention à ma santé.

[...]

Médecin : je sais pas ce qu'il s'est passé mais ce mois ci montre des résultats très encouragent, votre tension artérielle à bien baissé

Moi : c'est bon signe alors tant mieux

Médecin : oui mais oubliez pas que vous demeurez fragile vu que vous êtes pas totalement remise de votre coma, ce qui reste quand même étrange.

Les coups de Younès....

Moi : je sais pas du tout je dois être faible de nature *rire*

Médecin : mais non et puis c'est pas grave continuez sur cette voie là. Malgré votre faiblesse le risque de mort a diminué alors vous vous en sortez bien

Il me donne des conseils, je le remercie, le salue et m'en vais.
J'ai l'impression que je sors la tête de l'eau, j'espère que je continuerai sur cette voie comme ça je pourrais encore plus travailler et économiser de l'argent pour avoir une situation économique stable pendant que je poserai un congé maternité pour enfin avoir la garde des enfants.
Loin de moi l'idée de les éloigner de Younès mais je supporterai pas de ne jamais pouvoir vivre avec eux et être seulement de passage.
Je sais que ça peut paraître égoïste mais j'y peut rien, je suis leur mère je mérite pas d'être loin d'eux.

En sortant de l'hôpital je vis une voiture ralentir à côté de moi donc je me préparais à fuir mais quand la fenêtre s'abaissa je vis les jumelles.

Moi : mais ça va pas ? Vous avez même pas votre permis de conduire les filles

Soukaïna : c'est justement pour ça qu'il faut que tu montes

Oumaïma : flemme d'avoir une amende en plus

Moi : vous allez pas bien, bref je vous emmène où ?

Soukaïna : t'as mangé ?

Oumaïma : parce que moi j'ai faim

Moi : même pas, donc go en plus je voulais tester un nouveau truc

Soukaïna : c'est parti

Oumaïma : mais tu faisais quoi ici ? Tu travaille pas aujourd'hui nan ?

C'est vrai que j'avais pas jugé nécessaire de prévenir qui que ce soit à propos de ma maladie.... Mais je suis sur la voie de la guérison alors autant inquiéter personne pour ça non ?

Moi : on m'a appelé en urgence, mais si vous saviez que je travaillais pas comment vous m'avez trouvée ?

Soukaïna : c'est Younès qui nous l'a dit

Oumaïma : on savait que tu travaillais pas mais il sait toujours où tu te trouves alors on l'a écouté

Si c'est pas effrayant ça...

(Entre temps on était arrivé au restaurant)

Soukaïna : on sait que ça doit être dure mais faut que tu nous éclaire là, comment ça se fait que vous soyez plus ensemble

Oumaïma : un jour vous étiez là à vous galoche en notre présence et les semaines d'après vous étiez « divorcés »

Soukaïna : en plus vous êtes même pas dans le hlel à pas divorcer en bonne et du forme

Moi : ah parlez à votre frère c'est lui qui veut pas me répudier

Oumaïma : mais pourquoi vous divorcez même ?

Soukaïna : mais oui y'a personne qui sait, même les suppositions on en a pas

Oumaïma : on est là à ragoter alors que c'est la famille wsh

Moi : écoutez les filles j'ai pas tellement envie de parler de ça

Soukaïna : je comprend mais

Oumaïma : mais on veut savoir quoi....

Moi : sachez juste qu'on aurai jamais du se marier c'est tout

Soukaïna : mais j'y crois pas, tu vas me dire vous vous êtes jamais aimées ?

Moi : c'est ça, mais on peut pas juste changer de sujet là ?

Oumaïma : dans ces cas là les jumeaux ils viennent d'où wsh

C'était vraiment la phrase à ne pas sortir, je me suis brusquement renfermée et mes sourcils se sont automatiquement froncés et elles l'ont sûrement remarquer

Soukaïna : Aïcha ? C'était consenti ?

Oumaïma : t'étais d'accord ou pas ?

Moi : mais bien sûr que je l'étais mais croyez pas que c'est de l'amour ou quoi on a juste consommer notre mariage

Soukaïna : ptdr t'es fertile ma belle

Oumaïma : encore un de vus trucs de noirs ça

Moi : *rire* mais allez vous faire foutre

Je rigole avec elles, je les aiment beaucoup donc malgré le fait qu'elles aient forcés je peux pas leur en vouloir. En plus c'est vrai que c'est vrai que même si ils ont pas a tout savoir dans les moindres détails on aurai pas du rester muets quand aux circonstances de ce divorce.

Enfin bref, l'atmosphère s'est rapidement détendu. Je les embattait à propos des jumeaux et on parlait de tout et rien.
Je dois dire que j'ai passé un bon moment.

Younès x AïchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant