XXVII

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Je me réveillais dans ma chambre.
Quand j'ouvris les yeux je le vis, mais qu'est ce qu'il fait là ?

Je redoutais encore le fait de me retrouver seule avec lui alors j'ai voulu partir mais j'ai été retenue par les marques sur son corps.
J'ai pas compris le délire.
Je sais pas pourquoi mais elle m'intriguais alors je les touchais.
Il en avait un peu partout sur son torse et elle étaient assez profonde pour y rester.

À quoi est ce que cela correspondait ?

Younès : chaque jour durant lequel tu m'as évité par crainte, depuis le jours qui t'as fait tombé enceinte.

Oula, j'avais réfléchi trop fort ?
Peu importe, j'ai voulu partir mais visiblement il était pas d'accord. Ok, j'ai commencer à énormément trembler.

Younès : calme toi je vais rien faire, ça se reproduira jamais. Je suis désolé.

Ça m'a choquée de l'entendre dire ça mais c'est pas mon problème. Alors je réunis toutes mes forces pour dire ces derniers mots.

Moi : je veux divorcer

Younès : je voulais aussi, mais là tout à changé

Moi : c'est pas mon problème, tu m'as violé, tu me frappes et qui me dit que tu le feras pas pendant ma grossesse

Dès que j'ai dit "violé" j'ai remarqué que son regard s'est obscurci malgré l'obscurité dans laquelle on était plongé.
C'est normal d'avoir un problème avec ça mais je pense qu'il a un rapport étroit et personnel avec ça.

Il prend pas le temps de me répondre, il se lève et s'enferme dans la douche.

15 minutes après je le vois sortir puis il sort de la maison. Il m'a tellement apporter de réponse là. Je prend ça pour un oui on va divorcer parce que flemme de le voir tuer mon bébé. Que je compte garder évidement, je me vois pas avorter c'est juste pas une option pour moi.

————————

Je voulais sortir m'acheter à manger.
J'avais pas tellement la tête à faire à manger.
J'ai à peine franchis la porte de mon immeuble que je vois une ombre se dresser devant moi.
Je reconnais un des "potes" à Younès.

Lui : tu devrais rentrer

Moi : je vous demande pardon ?

Lui : mais belle sœur tutoie moi wesh et bref je suis désolé mais tu peux pas sortir

Moi : mais euh, je vous connais pas et puis c'est pas drôle

Lui : ordre de Younès

Moi : pardon ?

Je lui laisse pas le temps de répondre et je tente de passer de force, comment ça j'ai pas le droit de sortir ?
Bon comme vous vous en doutez cette tentative fu veine parce qu'il m'a rapidement fait reculer.

Lui : tu ne peux pas sortir

Moi : appel le et dit lui de me laisser passer s'il te plaît

Bah oui j'ai toujours pas son numéro....
Donc j'ai pris le soin de noter pendant qu'il le composait.

Lui : il demande ce que t'as besoin de faire

Moi : pardon ?

Lui : écoute tu pourras pas passer dans tout les cas alors autant me dire ce dont t'avais besoin

Moi : mais je rêve, passe le moi

📞Moi : tu peux m'expliquer ?

📞Younès : je tiens pas à ce que tu t'en aille alors tu vas juste m'attendre et on va discuter

📞Moi : c'est toi qui à décidé de partir c'est ton problème

📞Younès : Aïcha tu sors pas fin

Et il raccroche.
Mais c'est quoi son soucis ?
Et quel con accepte de jouer les gardes ?
Je finis par lui dire que je devais acheter à manger et il appel quelqu'un pour y aller.
Ils sont vraiment tarés.

[...]

Ça faisait deux heures qu'on m'avait livré ma nourriture et maintenant le garde fin Abdoulaye était à présent chez moi parce que j'ai essayé de sortir par les caves.
Younès lui a dit de venir à la maison alors il est posé sur sa chaise quechua devant la porte.

J'ai fini de faire mes valises.
Je compte bien partir quand il se sera endormi, ce qui va bientôt se produire parce que je lui ai fait un bon milkshake à la banane après qu'il est bien mangé alors c'est évident qui tiendra pas longtemps.

Et c'est ce qui se produit, il était en train de taper ses meilleurs ronflements.
J'ai d'abord méticuleusement décalé sa chaise, j'avais juste besoin d'assez d'espace pour faire passer mes valises.
Je lui ai ensuite passer une serviette autour du cou pour pas qu'il sente les coups de vent du couloir.
Ensuite j'ouvre la porte d'entrée et je fais passer les valises. Je passe à mon tour et pendant que je me réjouissais je vois Younès se dresser devant moi.
Putain.

Younès : tu vois c'est ça ton problème

Je répond même pas tellement j'ai le seum de m'être fait péter.
Il me fait rentré et balaye Abdoulaye en entrant.

Younès : elle a réussi à sortir

Abdoulaye : jure ?

Il explose de rire en me félicitant y'a pas à être aussi con. Bref il s'en va et je me retrouve avec le psychopathe.

Younès : tu comptais aller où ?

Moi : chez mes parents

Younès : sauf que je t'ai dit quoi ?

Moi : mais c'est pas mon problème ce que t'as dit si toi tu veux pas divorcer moi je le veux alors dans tout les cas y'en a un qui sera pas satisfait et en l'occurrence ce sera toi

Il m'a même pas répondu et même moi je suis étonné, depuis quand mon répondant sort de ma bouche ?

Une fois qu'il s'est repris il a commencé à s'approcher de moi, j'ai comme l'impression que le semblant de douceur dont il avait fait preuve c'est quelques jours va s'envoler.
Et je crois bien avoir de raison parce que après avoir atteint mon oreille avec sa bouche il prononce ces quelques mots.

Younès : tu resteras coincé avec moi jusqu'à ce que tu crèves parce qu'il est hors de question que mon gosse soit élevé loin de moi et de ce qui lui sert de mère.

Ses mots me firent frissonner, ça faisait des mois que j'avais pas entendu une telle froideur.
Il est clair qu'il a l'air déterminer à élever cet enfant et moi je suis bien déterminée à le protéger....

Younès x AïchaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant